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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
LONG comme la construction d'une pyramide.

Pour la suite de son Histoire des origines, ou Traversée des temps, Schmitt nous entraine dans l'Egypte des pharaons avec bien entendu l'histoire biblique de Moïse.

On y retrouve toujours ses personnages principaux, Noam, Nourah, Derek,...
La première partie du bouquin tire dans les longueurs, dans les très grandes longueurs au point que l'on se demande si on ne va pas abandonner là. Noam, Osiris réincarné, est la perfection. Il apprend les hiéroglyphes, et pendant ce temps-là nous on s'ennuie ferme. Heureusement certaines notes de bas de pages relèvent le niveau.

Ce que j'aime bien chez Schmitt, c'est qu'on apprend toujours un petit quelque chose.

Quand il part à Memphis pour être vendeur - prostitué, chef embaumeur et sauveur de Moïse, ça va mieux, on retrouve un rythme plus sympa et une narration donnant envie de continuer.

Parallèlement à l'histoire, nous avons une histoire dans le présent, où l'on apprend que la fille de Noura, ersatz de Greta Thunberg, est la victime de Derek. Je dois avouer que j'ai énormément de mal avec les passages ancrés dans la période actuelle. Depuis le premier volume je les trouve incongrus. J'aurais préféré cette saga sans ce rappel au présent.

Bref, c'est pas super folichon, je préférais nettement Eric-Emmanuel Schmitt dans ces bouquins précédents. Cette saga ne me convainc vraiment pas.
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Ce dernier opus de la traversée des temps d'Éric-Emmanuel Schmitt m'a semblé durer une éternité. Comme cette civilisation d'Egypte qui visait l'éternel par sa construction de pyramides comme tombeau funéraire.
Noam, Noura et Derek sont toujours de la partie mais le lien amour/ haine qui les caractérise s'enlise quelque peu. Mais bon, c'est une lecture où on ne se prend pas la tête alors ne boudons pas notre plaisir.
C'est sur le bord du Nil, en 1650 avant J.C. que Noam s'éveille. Il se dirige ensuite vers Memphis où se déroulera une grande partie du roman, celle-ci étant la capitale des deux royaumes d'Égypte. Il fait l'apprentissage des hiéroglyphes et des idéogrammes. La partie sur les rites funéraires et la momification est également très intéressante.
On est sous le règne de Méri-Ouser-Rê, pharaon Hyksôs et par la suite de son fils Souser qui vécu l'arrivée de Moïse sous son toit. La princesse qui recueillit l'enfant sauvé des eaux est bien sûr Néférou, soeur de Souser.
Et oui, on ratisse large dans ce périple et nous vivrons les plaies et l'exode dans le temps de le dire. Je ne suis pas épatée dans l'ensemble, les amourettes un peu fleur bleue brisent le rythme. Ce qui s'annonce comme une grande épopée vire un peu en roman Harlequin, sans préjugés contre ce type de lecture. Est-ce que je vais continuer le cycle? Mais bien sûr, au rythme de un roman par année, je devrais tenir le coup, car l'auteur nous titille à la toute fin, juste ce qu'il faut pour appâter son poisson.
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La première partie du roman est sincèrement très longue à se mettre en place... Nécessaire ? Je ne pense pas, même si ça ajoute un certain alanguissement. On est pressé d'enfin arriver en Egypte avec son Nil, ses pyramides et son esclavage...
Et bien non... Parce que l'auteur a décidé de ne pas parler esclavagisme, misère ou pauvreté. Et c'est sincèrement dommage.
Parce qu'à la lecture on pense que l'Egypte c'était magnifique, pleins de luxe, de royauté... Il y avait vraiment matière à exploiter... D'autant que c'est une période historique que j'aime beaucoup et où j'attendais l'auteur. J'aurai vraiment apprécié en apprendre plus...
Mais, à contrario, la momification y est décrite dans les moindre détails. C'est franchement intéressant et enrichissant, voir même glauque !

J'ai trouvé qu'on parlait trop de religion dans la dernière partie. Alors ça été intéressant dans un certain sens (surtout la partie Moïse etc) Mais ça trainait trop en longueur, c'était trop magnifié et enjolivé.

Les personnages :
si Noam reste toujours le même et n'évolue toujours pas (et franchement, ne pense qu'avec son sexe à certain moment...) , Derek lui m'intrigue de plus en plus. Noura n'est pas suffisamment présente cette fois-ci pour nous horripiler ou nous contrarier, mais j'ai vraiment aimé la scène finale.
Les personnages secondaires m'ont également beaucoup plu, surtout Meret (je ne peux en dire plus pour ne pas spoiler...)
Enfin bref, j'ai aimé pas mal de chose, mais pas suffisamment pour aimé ce roman. C'est une déception a bien des égards... J'espère que le tome 4 réhaussera mon impression sur cette incroyable épopée.
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Welcome to Memphis, Minou, la 1ere capitale égyptienne.
Après avoir vécu le déluge au néolithique, construit et détruit la tour de Babel, te voilà aux pieds du sphinx en Egypte.
Eric Emmanuel Schmitt (EES)  continue son Histoire avec un grand H.
L'Egypte est une partie de l'histoire que je kiffe, mes attentes étaient donc grandes.
                                 

VIE n° 3, c'est parti.
Après une 1ere partie qui tire en longueur, Il faut un certain temps pour qu'enfin tu replonges dans l'histoire. (tssss... 150 pages!!)
Réveil de Noam au bord du Nil.
incognito, il va donc se fondre dans la populace.
Il sera pute (si si ) , embaumeur, sauvera un certain Moïse et sera à ses côtés pour sortir du pays. Tu vivras aux 1ères loges les plaies d'Egypte avec des explications loin d'être bibliques.
En effet EES te détaille toujours comment et pourquoi les évènements de l'époque ont été déformés ou ce qu'ils étaient en réalité.

                                 
Je ressors mitigée de ce tome III, peut-être que je n'ai pas laissé assez de temps entre les « épisodes »
Noé, tome I, Nemrod Tome II
Moïse ça te parle Minou ? Bah voilà tome III.
les Hébreux Vs les Egyptiens, mais pas que.
EES te montre aussi un côté moins connu de la période Egyptienne. Tu connais en général le faste du niveau de vie des pharaons, le culte des dieux etc..., mais qu'en est-il des « gens » ?
les backstages de l'Égypte ici. Bah c'est moins glamour, purée.

                                 
Ce qui me saoule un peu c'est le schéma narratif qui est toujours le même, à force ça lasse….
Noura et Noam se perdent de vue le temps d'un tome.
ENCORE ?????
Les Liens entre les personnages sont toujours pareils.
Dans la famille Crevjamé (oui ils sont immortels) je demande:
- Derek  = toujours le méchant. Toujours dans le coin et à croiser Noam sans le savoir.
C'est marrant je l'imagine comme Marylin Manson. Me demande pas pourquoi.
- Noam = toujours le gentil.
- Noura = toujours pas là #MeufInnaccessible.
En ayant l'éternité devant eux, ils pourraient quand même se remettre en question nan entre deux vies ?

                                 
Les passages « INTERMEZZO » qui se déroulent à notre époque cassent un peu le rythme et je n'en vois pas toujours pas l'intérêt.  (à part les mêmes rôles que d'habitude mais en mode écolo et terroriste avec le faux sosie de Gretta Thunberg, qui s'appelle ici Britta (ça coule de source ).

Mais je râle, je râle...Pourtant je lis et j'ai envie de savoir la suite, c'est quand même addictif ce truc...
#JeSuisUnParadoxe.

Ah oui, et sinon ya toujours ces subjonctifs improbables, j'en note toujours quelques uns :
dicernasse/possédasse/que je me gardasse de sombrer /que je la prisse au dépourvu /
repérasse/ picotassent
QUI PARLE AINSI !?!

                              
je suis, par contre, toujours épatée par les connaissances de l'auteur !
Ca, on ne peut pas lui enlever.
Ex : La Canicule tu sais d'où ça vient, Minou?
[ vazy tu vas épater du monde avec cette info.]
�NICULE bah ça veut dire PETITE CHIENNE.
Toi même Hein.
Du latin CANIS (chien) , elle a un lien avec les constellations.
la Constellation du Grand Chien plus précisément avec Sirius, en étoile principale.
Sirius, qui signifie "brûlant" en grec, elle se lève et se couche avec le soleil au moment des fortes chaleurs, entre le 22 juillet et le 22 août, le terme canicula (petite chienne du coup) a été utilisé pour désigner les journées de hautes température liées à cette période. 
voilà, voilà.
Tu penseras à moi demain avec cette info à la pause café avec tes collègues.
(ne me remercie pas).

                                 
Un tome assez inégal, mais je lirai le prochain quand même.
Next Step : tome 4 La GRECE.
Ouf il n'est pas encore sorti.
Ca me laisse du temps pour oublier un peu et moins râler.



      * A TANTÔT ~ BISOUS LES MINOUS *





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Déconcertant, ce troisième volet de « la traversée des temps ». J'avais apprécié les deux premiers, plus encore le premier que le second, pour son inventivité. J'ai été profondément déçu à la lecture de « soleil sombre », en raison essentiellement de l'histoire que conte Eric Emmanuel Schmitt, l'écriture est comme à l'habitude limpide. La première partie m'a profondément ennuyé, à travers la vie de Noam, il tente une description bien pauvre des moeurs et coutumes de l'Egypte ancienne, celle des pharaons. L'intrigue elle aussi m'a semblé bien pauvre. Ensuite Noam et sa compagne découvrent un bébé dérivant dans le Nil et le remettent à la princesse qui va, bien entendu, le baptiser Moïse. Dès lors Moïse devient le héros du livre, et l'auteur nous raconte son épopée depuis sa prime jeunesse dans les palais jusqu'à sa mort. Il s'agit là d'une des versions « historiques » en raccourci parmi bien d'autres proposées par les historiens. Monsieur Schmitt tente d'expliquer les miracles réalisés par ce prophète comme étant liés à des phénomènes naturels, notamment les 12 plaies par l'explosion du volcan Santorin et ainsi de démystifier les relations de la première partie de l'ancien testament, le Pentateuque. Pourquoi a-t-il choisi Moïse pour ce troisième livre, un personnage de la légende biblique dont l'existence n'est pas avérée ? Les archéologues n'ont rien trouvé en Egypte se rapportant à ce personnage ni à la fuite des hébreux. Seule la Bible raconte son épopée, mais la Bible a été rédigée par les scribes hébreux en exil en Assyrie, près de mille ans après le déroulement des faits et dont le but était de légitimer leur retour à Canaan.
La verve d'Eric Emmanuel Schmitt est absente de ce livre et c'est bien dommage, tout aussi dommage est le choix de la période où il situe son histoire. Va-t-il encore abuser des personnages légendaires ou historiques dans les livres qui doivent suivre ?
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Ce que je craignais s'est confirmé : c'est l'histoire de la civilisation, mais du seul point de vue biblique (hébraïque ou judaïque).
Si Yuval Noah Harari, (à qui il est référé) se le permet en tant qu'Israélien sioniste, on se demande pourquoi Éric-Emmanuel Schmitt se fixe sur le seul point de vue judéo-chrétien.
Donc, rien du reste du monde, rien de l'Afrique (hormis l'Égypte), rien de l'extrême orient aux mêmes époques.

Après celui d'Abraham, c'est ici le parcours de Moïse, d'Aaron et de Josué avec l'exode.
Sur la montagne, Moïse va boire un verre. Il en revient, illuminé, en exhibant un journal qui traînait sur le bar au bistro, ce sont les tables de la loi.

Noura est pratiquement absente du livre (sauf début et fin).

Noam est devenu un gigolo pour la haute, puis se fait embaumeur avant de redevenir guérisseur.

Vivement qu'on passe à la suite !
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Le troisième tome de l'épopée humaine se passe en Egypte ou nous découvrons les moeurs au temps des pharaons et suivons l'exode vers la terre promise, guidé par Moïse. En début de chaque chapitre nous faisons une incursion dans le monde contemporain avec un sosie de Gretta Thumberg....
Indéniablement l'auteur a des talents de conteurs et il est plaisant de révisiter avec certains éclairages des périodes historiques que l'on connaît surtout sous une manière très romanesque. Mais un certain agacement a également accompagné ma lecture.... La répétition des rôles de Noam, Noura et Dereck, à travers la grande Histoire, les stéréotypes, la dilution du récit....
Quelques passages intéressants lorsque l'auteur partage des réflexions. Ce sont surtout les apports explicatifs des notes de bas de page qui m'ont le plus intéressée.
Une lecture en demi-teinte. Mais je crains un essoufflement dans les prochains tomes. Celui de cette histoire et le mien. Je suis peut-être un peu sévère dans mon jugement, mais c'est un sentiment ambivalent qui ressort une fois atteint la dernière page.
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L'auteur veut nous raconter l'histoire de l'humanité sous la forme d'un roman en 8 tomes en faisant traverser l'histoire à un immortel. C'est ainsi que dans ce troisième tome, Noam se réveille d'un long sommeil sur les rives du Nil, en 1650 avant JC. Il se lance à la découverte de Memphis, capitale des deux royaumes d'Égypte ancienne.

L'auteur est toujours un excellent conteur, il a le sens du détail, nous fait découvrir les us et coutumes de cette époque (attention tout de même, nous ne sommes pas dans un essai historique, cela reste un roman donc avec sa part d'invention), nous fait partager les émotions et sentiments des personnages, leurs aventures, mais sans jamais traîner en longueur, toujours avec style et sensibilité. L'écriture est parfaitement maîtrisée.
Cette lecture porte également des questionnements philosophiques.

Bref. Quel bonheur de retrouver Noam dans la découverte de cette civilisation qui prospéra plus de trois mille ans !

Merci à @ericemmanuelschmitt_officiel pour la dédicace lors de la Plage aux écrivains à Arcachon en avril dernier (photo 2) et @editionsalbinmichel pour m'avoir permis de continuer le cheminement de Noam dans sa traversée de l'histoire.
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