– Sais-tu ce qu’est une mère ?
– Non…
– Quelqu’un qui ne repousse pas. Quelqu’un qui accueille. Quelqu’un qui aime. Quelqu’un qui ne juge pas. Quelqu’un qui pardonne.
Ne cherche pas des excuses à ton fils, nos décisions viennent de nous. Tout le monde subit les circonstances, chacun fait son choix. Ton fils a fait le mauvais choix.
En amour, le mérite réside en celui qui aime, pas en l'être aimé.
Il est devenu humain, Madame ... [...] Le jour où vous lui avez pardonné.
Tu m'as dit que tu n'arrives pas à te pardonner parce que tu as fait quelque chose de mal. Donc, tu es bête! [...] Quelque chose, c'est pas quelque. [...] On ne pardonne pas quelque chose, on pardonne à quelqu'un.
-Si je l'aime, je lui pardonne.
- Mais si tu lui pardonnes, tu ne t'aimes pas. Tu ne te respectes pas.
-Mais, c'est bien ça aimer. Vouloir que l'autre soit heureux. Faire passer l'autre avant soi.
Jeune, on voudrait que son père soit un héros. Vieux, on voudrait que son fils en soit un. Au fond, on n’accepte jamais ses proches tels qu’ils sont.
Si l'émotion d'une naissance exalte, rien ne dépasse l'émotion d'une renaissance car on la perçoit en pleine conscience.
Le pardon c'est une croyance en l'homme.
Ce rien, c'était tout. Inspirer, expirer, s'en rendre compte, s'en émerveiller. Quelle sagesse !
De la nouvelle "Les sœurs Barbarin".
La solitude est un royaume dont certains voient le trône, d'autres les frontières.
On ne pardonne pas queque chose, on pardonne à quelqu’un. L’acte reste mauvais, mais la personne ne le devient pas. On ne peut la réduire à son geste nocif. Pardonner revient à considérer l’individu en entier, à lui redonner le respect et le crédit qu’il mérite.
En réalité, si on les observait mieux, elles ne "s'entendaient" pas au sens habituel du terme, car, pour s'entendre - s'exprimer, écouter, répondre -, il faut être deux.