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3,87

sur 322 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Genial, ce type a eu une idée sacrement tordue et perchée et il en a fait un bouquin. Pas trop long car ca peut être lourd et pas trop court car on a besoin d'avoir à bouffer.
Le dosage parfait.
Je le conseille à qui veut l'entendre. J'ai jamais. autant aimé ce brave Francois Feldman, meilleur en vendeur de tee shirt qu'en chanteur
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C'est le genre de lectures qu'on aime bien, rapide, nerveuse, marrante, qui ne pèse pas, dont l'intrigue importe peu, et il vaut mieux car celle-ci ne vaut (vraiment) pas grand-chose, elle permet seulement à l'auteur de parler des banlieues, des Arabes, des cités, de petites embrouilles et de grosses arnaques, et il le fait, il faut le reconnaître, avec bonheur, justesse, drôlerie et intelligence.

On en recommandera la lecture à certains professeurs de malheur et autres pseudo prophètes du redressement, qui plaquent sur une réalité complexe et mouvante des schémas tout faits.

Vraiment, si pour beaucoup demain c'est loin, Schwartzmann nous permet de l'attendre en riant beaucoup et en réfléchissant un peu. Ca vaut la peine...
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J'ai adoré ce polar qui est nerveux, rythmé, avec beaucoup d'humour et qui n'est absolument pas dénué d'intérêt sur les thématiques abordées. En effet, sur un style léger et humoristique, Schwartzmann confronte les cités et banlieues bourgeoises lyonnaises. J'ai beaucoup aimé le personnage de François FELDMAN, avec tout ce qu'il dégage et en une phrase il est posé dés le début. L'intrigue est très bien construite avec un final plein de panache. le tout est écrit avec un style simple et très imagé. C'est vraiment rythmé, intelligent et j'ai adoré l'humour des personnages.
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Ce roman policier-sociétal déjanté est un délice.


L'histoire :
Celle de François Feldman, non, pas le chanteur, juste un mec à la ramasse avec une tête de beur et un nom juif. Ce n'est pas le tiercé gagnant. Il est clair que les fées ont oublié de se pencher sur son berceau.

François, il a grandi dans la cité des Buers à Lyon. Une cité qui craint grave. Il y a tellement traîné avec les arabes de la cité qu'il a comme surnom le Rebeu blanc en plus du Juif. Puis comme il a été bien nourri par la cuisine orientale des mères de ses potes on l'appelle aussi « le Gros ». Là, pas d'ambiguïté, ça colle nickel !
Pour trouver sa place dans la société et devenir un vrai Français, il a quitté la cité et s'est installé à Lyon où il a monté sa boutique. Il y vend des T-shirt avec de fausses citations de son cru :
Extrait P.16 :
« Une de mes préférées était : « on est bon, avec les nouveaux freins ? Ayrton Senna. » J'avais aussi : « Mais puisque je vous dis que ça passe ! Capitaine du Titanic. » Enfin voilà ce genre de trucs. »

Une boîte sur le déclin qui lui vaut d'être convoqué régulièrement par sa banquière, Juliane Baccardi. Un monde les sépare. Même si, à la grande surprise de François, ils ont en commun la cité des Buers, où Juliane oeuvre dans une association d‘aide aux pauvres.
François fait un petit tour chez Fouad, son coiffeur, et voilà notre pied nickelé avec une nouvelle idée de génie. Il lui faut la financer d'urgence.
Oui mais voilà, bernique niveau banque pour un prêt. Faut dire que c'est pas malin de confondre la Banque Populaire avec une succursale des pompes funèbres Algériennes !
Une solution, comme une évidence : aller taper son pote Saïd, le caïd de la cité. Oui mais voilà la mort c'est sacré chez les rebeus et l'accueil n'est pas celui espéré.Voilà notre François qui repart la queue entre les jambes.
Puis une belle journée de merde comme celle-ci ne peut que se terminer en apothéose.
Voilà qu'une Audi A3 écrase le cousin de Saïd contre un mur, qu'au volant se trouve sa banquière, et, que comme un con, il saute dans la voiture. Tant qu'à lui sauver la peau à cette conne ce sera contre le prêt dont il a besoin. Faut pas confondre Feldman avec l'abbé Pierre.
Les voilà en fuite pour sauver leur peau. C'est que pour Saïd la famille c'est sacré !

Un répit de quelques heures chez Brigitte et Chonny (j'en pleure encore de rire), mais à l'impossible aucun étalon n'est tenu et tant pis si Juliane gueule.
Puis l'idée : l'agence immobilière du père de Julianne et ses clés de maisons vides à disposition… Ouf ! Enfin ouf c'est vite dit…

Cette histoire nous entraîne dans un road movie hilarant où l'on croise des êtres humains de tous horizons, où les truands les plus futés ne sont pas tous dans les cités, où il fait bon se mettre au vert du côté d'Alger. Où les sentiments, bons comme mauvais, sont présents et parfaitement décrits, et où l'humour, par moments, a un goût de pudeur.

Une excellente peinture sociale de la vie en cité et une peinture au vitriol de notre Sté actuelle. Un roman où l'on appelle un chat, un chat et une chatte, une chatte. Jubilatoire.

Je me suis régalée de ce roman qui m'a donné envie de découvrir les autres écrits de Jacky.
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Truculente histoire menée sur un ton fleuri et nature.
Ca décoiffe , , c'est rocambolesque et c'est un très agréable moment de lecture
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Humour (quelques fois noir !), émotions et inventivité... un vrai régal à lire. Des personnes passionnants, tout en finesse (certains plus que d'autres), un bon polar qui devrait faire un très bon film !
Un bon moment de lecture.
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Une fable plutôt qu'un roman mais de l'humour partout. Il faut accrocher au style d'ecriture de Jacky Schwartzmann, un peu racoleur mais tellement actuel. J'ai bien aimé cette improbable rencontre d'une banquière tuant un garçon des cités avec un garçon des cités voulant réussir.
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S'étant fait connaître par un premier roman intitulé Public Ennemy, Jacky Schwartzmann publie en 2017 Demain c'est loin (titre d'un des morceaux cultes d'IAM). On peut donc penser l'auteur fan de rap, c'est pourtant à l'écriture de chansons pour un groupe de Metal, Steno P, qu'on le retrouve à en croire sa biographie publiée sur le site Babélio. Les voies musicales sont de toute façon parfois impénétrables, puisque ce roman portant le titre d'une chanson d'IAM, avec une mini-bio de l'auteur précisant qu'il connaît tout de NTM puis avec une citation de Prince en exergue, expose pourtant par la suite une incompatibilité sociologique entre personnes écoutant IAM et Prince d'un côté et NTM de l'autre.

Et en même temps, comme dirait l'autre. Cet apparent trouble à l'ordre logique est cohérent puisque le roman parle justement entre autre d'incompatibilité sociologique outre-passée. C'est d'ailleurs un des aspects les plus dispensables de ce roman que cette histoire vue et revue de la bourge et du prolo qui ne peuvent pas se comprendre ni se blairer mais se baiser oui, qui commençant par faire galère commune en viennent, une chose en amenant une autre, à faire cause commune puis couche commune.

A part ça, j'ai trouvé le roman plutôt agréable à lire. le bandeau de publicité éditoriale cite le point, faisant de l'auteur « la plume la plus corrosive de l'hexagone ». Ça ne mange pas de pain, mais c'est vrai que l'écriture est plutôt acérée, colorée et souvent drôle. Les personnages manquent un peu de finesse mais sont parlant. Leurs réflexion sonnent souvent juste, non pas qu'on les partage, très loin de là, mais qu'elles ressemblent effectivement à ce qu'on entend souvent. Surtout le cheminement logique amenant à ces réflexions sont généralement d'une rare limpidité. Les modes de pensée et de sociabilisation sont réalistes, ce qui ne manque pas de déranger parfois. Un pur roman noir, avec des péripéties qui permettent de dépeindre notre société sous des angles, certes partiels mais pas in-intéressants. Également un roman rythmé, drôle, pendant la lecture duquel on n'a pas le temps de s'ennuyer.

Chronique rédigée dans le cadre d'une série de 12 articles sur les romans sélectionnés pour le 2ème tour des trophées 813 2018. Vous pouvez trouver l'intégralité des chroniques sur https://romancerougenouvellesnoires.wordpress.com/tag/trophees-813/
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j'ai passé un bon moment en lisant ce livre. Un livre qui se lit rapidement. La rencontre fortuite entre la banquière et son client nous entraine dans leur cavale et dans une cavalcade de rires et de rebondissements. Je ne connaissais pas cet auteur mais je lirais volontiers ses livres à l'avenir.
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Un bouquin très particulier que je pourrais présenter comme un polar comique (si, si !)
C'est l'histoire d'un jeune de la banlieue lyonnaise en cavale avec sa banquière bcbg.
Cela va entraîner ces deux personnages antagonistes dans un délire de situations rocambolesques et cocasses : courses poursuites, planques ...
Un roman énergique et décapant, bien plus profond et pertinent qu'il n'y parait au premier abord ... L'auteur aborde les préjugés ( sur les arabes et la banlieue notamment) avec un humour caustique.
L'écriture est brute, le langage vert et sans filtre !
Amateurs de romans policiers académiques construits avec rigueur ... passez votre chemin.
Moi je me suis bien amusée à lire ce livre très original
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