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3,87

sur 321 notes
« Demain c'est loin » de Jacky Schwartzmann . Tu as un nom de chanteur , un nom juif , une tête d'arabe et tu es un « gaulois de souche » ! du coup François Feldman authentique produit de cité lyonnaise mal famée a comme un problème d'identité et se prend tous les stéréotypes en pleine poire . Mais il garde le moral et veut braver le destin en oeuvrant dans le bizness légal . Mais il faut du fric , alors il essaie de convaincre sa conseillère financière de la solidité de ses projets : pas facile et il va se retrouver embarqué dans un western pas croyable en compagnie de la susdite ! Il y apprendra que chez les bourges de la cité du grand Collomb ,on truande pas mal aussi …. L'auteur traite a sa manière la fracture sociale avec comme remède une verve infernale et un humour à toute épreuve . Une fable qui se lit à fond les manettes …. Quant à la morale … quelle morale ?
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Beaucoup de sarcasmes, de piques bien trouvées, de critiques pas du tout déguisées, comme celle-ci que j'adore: "On est parvenu à leur faire croire que s'ils ont dans la merde, ce n'est pas à cause de ceux qui ont tout le blé, non, c'est à cause de ceux qui n'en n'ont pas du tout."
Pourtant le scénario de ce policier reste bancal, peu plausible,
la banquière par exemple, qui se remet vraiment trop bien d'avoir tué un jeune,
dommage...
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Un roman coup de poing lu d'une traite. J'ai ri aux éclats, j'ai angoissé et j'ai été émue. L'écriture est intelligente et percutante. le côté lyonnais pour la gone que je suis a encore ajouté du plaisir.
Parfait.
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Ce court roman de Jacky Schwartzmann partait de très loin pour m'apprivoiser. Les racailles des citées, rappeurs, dealers, voyous de bas étages, très peu pour moi, merci. Mais en une phrase l'auteur place le personnage principal et le ton du livre et cela m'a plutôt accroché. "J'avais un nom de juif et une tête d'Arabe mais en fait j'étais normal". Ensuite l'écriture nerveuse et surtout l'humour, la drôlerie de certaines situations m'a définitivement conquis. Cette histoire a le mérite d'ouvrir notre esprit sur le sort de ces banlieusards, nulle part chez eux et c'est déjà pas mal. Une histoire de cavale de deux personnes que tout oppose, et qui on s'en doute bien, vont se trouver. Les raccourcis sont parfois un peu faciles, les solutions aux situations les plus périlleuses tombent du ciel, la fin un peu hollywoodienne mais l'ensemble est agréable.
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François Feldman est mal parti dans la vie (c'est lui qui le dit) : il a une tête d'Arabe et le patronyme d'un chanteur has-been. Alors quand il demande un nouveau crédit à sa banquière pour son projet du siècle, transporter de la terre du bled en France pour les Algériens de France, il se fait méchamment rembarrer. Il va ensuite démarcher Saïd, son copain d'enfance devenu caïd de la cité des Buers à Villeurbanne pour le même résultat. Mais en bas des tours, Juliane Bacardi, la banquière de notre héros venu faire du social dans les quartiers défavorisés, renverse accidentellement un cousin de Saïd. François, pris à parti, s'engouffre alors dans la voiture de Juliane et c'est parti pour un roman à cent à l'heure avec course poursuite, histoire d'amour improbable, coups-bas et voiture dans l'étang…
Demain c'est loin c'est un coup de fraicheur dans le polar français, du style, du rythme, de la gouaille et du sourire aux lèvres pour le lecteur.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Genial, ce type a eu une idée sacrement tordue et perchée et il en a fait un bouquin. Pas trop long car ca peut être lourd et pas trop court car on a besoin d'avoir à bouffer.
Le dosage parfait.
Je le conseille à qui veut l'entendre. J'ai jamais. autant aimé ce brave Francois Feldman, meilleur en vendeur de tee shirt qu'en chanteur
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C'est le genre de lectures qu'on aime bien, rapide, nerveuse, marrante, qui ne pèse pas, dont l'intrigue importe peu, et il vaut mieux car celle-ci ne vaut (vraiment) pas grand-chose, elle permet seulement à l'auteur de parler des banlieues, des Arabes, des cités, de petites embrouilles et de grosses arnaques, et il le fait, il faut le reconnaître, avec bonheur, justesse, drôlerie et intelligence.

On en recommandera la lecture à certains professeurs de malheur et autres pseudo prophètes du redressement, qui plaquent sur une réalité complexe et mouvante des schémas tout faits.

Vraiment, si pour beaucoup demain c'est loin, Schwartzmann nous permet de l'attendre en riant beaucoup et en réfléchissant un peu. Ca vaut la peine...
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J'ai adoré ce polar qui est nerveux, rythmé, avec beaucoup d'humour et qui n'est absolument pas dénué d'intérêt sur les thématiques abordées. En effet, sur un style léger et humoristique, Schwartzmann confronte les cités et banlieues bourgeoises lyonnaises. J'ai beaucoup aimé le personnage de François FELDMAN, avec tout ce qu'il dégage et en une phrase il est posé dés le début. L'intrigue est très bien construite avec un final plein de panache. le tout est écrit avec un style simple et très imagé. C'est vraiment rythmé, intelligent et j'ai adoré l'humour des personnages.
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Ce roman policier-sociétal déjanté est un délice.


L'histoire :
Celle de François Feldman, non, pas le chanteur, juste un mec à la ramasse avec une tête de beur et un nom juif. Ce n'est pas le tiercé gagnant. Il est clair que les fées ont oublié de se pencher sur son berceau.

François, il a grandi dans la cité des Buers à Lyon. Une cité qui craint grave. Il y a tellement traîné avec les arabes de la cité qu'il a comme surnom le Rebeu blanc en plus du Juif. Puis comme il a été bien nourri par la cuisine orientale des mères de ses potes on l'appelle aussi « le Gros ». Là, pas d'ambiguïté, ça colle nickel !
Pour trouver sa place dans la société et devenir un vrai Français, il a quitté la cité et s'est installé à Lyon où il a monté sa boutique. Il y vend des T-shirt avec de fausses citations de son cru :
Extrait P.16 :
« Une de mes préférées était : « on est bon, avec les nouveaux freins ? Ayrton Senna. » J'avais aussi : « Mais puisque je vous dis que ça passe ! Capitaine du Titanic. » Enfin voilà ce genre de trucs. »

Une boîte sur le déclin qui lui vaut d'être convoqué régulièrement par sa banquière, Juliane Baccardi. Un monde les sépare. Même si, à la grande surprise de François, ils ont en commun la cité des Buers, où Juliane oeuvre dans une association d‘aide aux pauvres.
François fait un petit tour chez Fouad, son coiffeur, et voilà notre pied nickelé avec une nouvelle idée de génie. Il lui faut la financer d'urgence.
Oui mais voilà, bernique niveau banque pour un prêt. Faut dire que c'est pas malin de confondre la Banque Populaire avec une succursale des pompes funèbres Algériennes !
Une solution, comme une évidence : aller taper son pote Saïd, le caïd de la cité. Oui mais voilà la mort c'est sacré chez les rebeus et l'accueil n'est pas celui espéré.Voilà notre François qui repart la queue entre les jambes.
Puis une belle journée de merde comme celle-ci ne peut que se terminer en apothéose.
Voilà qu'une Audi A3 écrase le cousin de Saïd contre un mur, qu'au volant se trouve sa banquière, et, que comme un con, il saute dans la voiture. Tant qu'à lui sauver la peau à cette conne ce sera contre le prêt dont il a besoin. Faut pas confondre Feldman avec l'abbé Pierre.
Les voilà en fuite pour sauver leur peau. C'est que pour Saïd la famille c'est sacré !

Un répit de quelques heures chez Brigitte et Chonny (j'en pleure encore de rire), mais à l'impossible aucun étalon n'est tenu et tant pis si Juliane gueule.
Puis l'idée : l'agence immobilière du père de Julianne et ses clés de maisons vides à disposition… Ouf ! Enfin ouf c'est vite dit…

Cette histoire nous entraîne dans un road movie hilarant où l'on croise des êtres humains de tous horizons, où les truands les plus futés ne sont pas tous dans les cités, où il fait bon se mettre au vert du côté d'Alger. Où les sentiments, bons comme mauvais, sont présents et parfaitement décrits, et où l'humour, par moments, a un goût de pudeur.

Une excellente peinture sociale de la vie en cité et une peinture au vitriol de notre Sté actuelle. Un roman où l'on appelle un chat, un chat et une chatte, une chatte. Jubilatoire.

Je me suis régalée de ce roman qui m'a donné envie de découvrir les autres écrits de Jacky.
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Truculente histoire menée sur un ton fleuri et nature.
Ca décoiffe , , c'est rocambolesque et c'est un très agréable moment de lecture
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