Quelque peu rebuté au début par un univers tiré par les cheveux, j'ai progressivement été conquis par l'humour, l'atmosphère et surtout les intrigues : les mises en abîme des deux dernières histoires donnent le tournis, le revirement de situation du personnage ténébreux de Xabaras et ses théories d'univers parallèles (dans le dernier épisode) alternant avec des repas pris "sur le vif", un peu d'hémoglobine quoi. Et même si, dans le premier opus, l'histoire repose sur un sérum censé donner la vie éternelle et réveiller les morts, scénario éculé (même en 1986, année où parait la bd), et bien peu à peu, le charme opère et on se met à aimer l'univers de ce héros qui jure tout le temps par la "Barbe de Judas".
Autre point, formel cette fois : le noir et blanc est joliment maitrisé.
Commenter  J’apprécie         40