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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
toujours le ton particulier plein d'humour et d'autodérision de cet auteur chroniqueur. Il raconte ici comment il vit son homosexualité, son couple, parle des choix vestimentaires. Par exemple, il aborde le dilemme: un homme peut-il porter un noeud papillon? Réponse d'un de ses amis: " un noeud papillon annonce au monde que tu ne peux plus avoir d'érection". Plein d'autres thèmes sous forme de cours chapitres où il décrit les personnes qu'il rencontre, par exemples dans les salles d'attente ou en avion
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Avec une réelle aptitude à l'autocritique savoureuse, David Sedaris use et abuse joliment des petits travers humains pour divertir heureusement son lecteur.

Je suis très à cheval sur les principes démarre par un dialogue drolatique entre le narrateur et sa soeur au sujet des microbes. Puis, ce sont les souvenirs des nurses, dont une, Madame Peacock, est un pur produit américain des années 60.
Le premier "outing" du narrateur dans la voiture d'un couple échangiste est vraiment amusant. Et les pages si vraies sur la sexualité homosexuelle vue par les hétérosexuels ainsi que celles sur la fidélité montrent une véritable ironie caustique et croustillante, comme un pain au chocolat qu'on déguste autour d'un bon café chaud, après une longue nuit à refaire le monde et donc à boire. D'ailleurs, lorsque le narrateur se décide à arrêter non seulement de boire mais surtout de fumer, il part avec son ami, le si discret Hugh, au Japon, apprendre le japonais. On a connu de plus absurdes thérapies !

Il est vrai que lorsqu'il nourrit ses araignées normandes avec les mouches qu'il capture, on se demande s'il n'est pas devenu un peu fou. Pourtant n'avons-nous pas nous aussi des manies, des tics ou même des remords ?
Ses voyages en avion sont hilarants, surtout lorsqu'il ne cède pas sa place au mari de sa voisine ou lorsqu'on lui colle à côté de lui, un Polonais pleurnichard.

La dérision de Sedaris déride. Son écriture limpide recèle un profond humour, comme un zest de citron dont l'amertume salvatrice balaye la mélancolie ou la tristesse.

La quatrième de couverture le compare à Woody Allen. Pourquoi pas ? Mais alors, un Woody Allen des années Annie Hall, moins hypocondriaque, plus volontaire, plus indépendant et bien sûr, plus lucide.

Vous devez lire David Sedaris car comme le dit Vian, "l'humour est la politesse du désespoir".

Lien : http://livrespourvous.center..
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