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Nicolas Richard (Traducteur)
EAN : 9782879297194
204 pages
Editions de l'Olivier (14/05/2010)
3.3/5   23 notes
Résumé :
Après le succès de Je suis très à cheval sur les principes (Éditions de l’Olivier, 2009), David Sedaris nous offre le meilleur de lui-même dans ce livre qui compile ses histoires les plus drôles. Au menu, une dérision sans limite et une attaque en règle du politiquement correct. On retrouve avec plaisir les figures emblématiques de ses nouvelles : Hugh, le petit ami souffre-douleur, les parents excentriques, mais surtout David Sedaris en personne, plus loufoque que ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
David Sedaris, né à Binghamton (Etat de New York) en 1956, est un écrivain et humoriste américain. Il est l'auteur de best-sellers traduits dans plus de vingt-cinq pays. Véritable phénomène outre-Atlantique, il est le seul écrivain à avoir rempli le Carnegie Hall. Contributeur régulier du New Yorker, il écrit également pour la radio et le théâtre. Il vit entre New-York, la Normandie et Paris.
Paru en France en 2010, N'exagérons rien ! est un recueil de quinze nouvelles écrites entre 1997 et 2000, dans lesquelles l'auteur se met en scène lui-même à divers âges de sa vie et où l'on y rencontre également ses parents ou son petit ami Hugh. Scènes de la vie ordinaire et personnages quelconques mais l'oeil critique et amusé de David Sedaris nous les montre sous un autre éclairage.
Par exemple, quand David cherche un boulot et se trouve un job saisonnier chez Macy's le grand magasin de New York, comme lutin du Père Noël (Le Pays du Père Noël) ou bien lorsqu'il se fait embaucher comme enseignant dans un atelier d'écriture (La Courbe d'apprentissage) dans une université, « le poste me fut proposé à la dernière minute, lorsque le professeur prévu initialement trouva un job mieux payé comme livreur de pizzas. »
L'auteur nous livre aussi ses diverses expériences, la pratique et ses aléas de l'auto-stop (Sur la route), les péripéties rencontrées avec ses animaux de compagnie (Le Tanazi) ou bien dans un genre plus classique, le monde des fumeurs (Journal d'un fumeur), l'arrivée des ordinateurs dans nos vies (Cassenoisette.com), la cuisine moderne (Plat du jour) à moins qu'il ne s'attaque gentiment aux handicapés (Quadri incomplète) ou à cet enfant dévoré par les tics obsessionnels (Un fléau de tics).
Humour simple, humour noir, auto dérision, comme pour tous les humoristes c'est pourtant dans les textes où l'écrivain flirte avec le dramatique qu'il est le plus émouvant et donc le meilleur ; on le voit avec Mes souvenirs d'enfance en Afrique et la misère en Ethiopie, ou bien J'aime les garçons qui précise ses goûts sexuels et ses souffrances à une époque où il était difficile d'avouer ses penchants. Tout n'est pas réussi non plus, le premier texte (Le Pays du Père Noël) m'a paru bien trop long et le dernier (Tout le monde m'aime) qui mêle Bruce Springsteen, Mike Tyson et autres célébrités dans un délire loufoque, pas drôle du tout !
Le bouquin est globalement souriant mais ne m'a pas particulièrement usé les zygomatiques, n'exagérons rien…
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d'habitude, je trouve des romans drôles chez les britanniques, mais là il s'agit d'un américain! plusieurs nouvelles construites comme des témoignages relatant les expériences de David avec ses parents, son petit copain, ses petits boulots, son déménagement en France. La première est surement la plus drôle:il est embauché comme lutin du père Noël dans un grand magasin. le défilé des clients et les relations entre lutins sont hilarants! Vraiment un point de vue très drôle. également dans "Le Tanazi" quand il évoque les animaux domestiques de ses parents. ou "plat du jour" sur les inventions des nouveaux restaurants.
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David Sedaris a longtemps collectionné les tics, parmi lesquels le léchage d'interrupteurs et le tapotage de front à l'aide de sa propre chaussure. Il a raconté à qui voulait l'entendre ses souvenirs d'enfance en Éthiopie, pays où il n'a jamais mis les pieds. Ah oui, il a aussi postulé à un emploi de lutin du père Noël. Aujourd'hui, il est guéri. Tout à fait sain. Quoique…
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Bruno Corty du Figaro qui n'est jamais avare de compliments bateaux et de formules en toc, compare David Sedaris pour la bonne cause, c'est à dire pour la vente, à Woody Allen.

Eh bien, c'est mieux que le cinéaste new-yorkais, l'ironie est tendre comme une caresse, pour mieux vous infliger une gifle.

C'est le quotidien pas les affres d'un cinéaste qui a besoin de se psychanalyser sur l'écran. Ce quotidien ressemble au nôtre.

Quinze nouvelles, quinze raison de dévorer ce recueil.

La première nouvelle,Le Pays du Père Noëlest très drôle. C'est la nature humaine dans toute son expression futile, stérile, envieuse, méchante, revancharde et bête.

Gros Malinest une nouvelle qui parle du QI, je vous la recommande également.

Bon, je ne vais pas toutes les citer, c'est une suite, que dis-je, une féerie, un feu d'artifices d'humour noir et de dérision.

Courez, galopez et achetez ce recueil satirique, vous m'en direz des nouvelles.
Lien : http://livrespourvous.center..
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Des nouvelles inégales, mais certaines sont franchement réussies dans l'autodérision à l'américaine, un petit air de Woody Allen.
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critiques presse (1)
Lexpress
09 juillet 2011
Un florilège abracadabrant de récits autobiographiques où l'inénarrable Sedaris commence par tailler de fielleuses croupières à ceux qui lui empoisonnent la vie.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L’entrée était bondée, et chacun avait une question à me poser : où était l’escalator qui descendait, où trouver l’ascenseur, le restaurant avec patio, le papier cadeau, les W-C dames, la déco du sapin. Il y avait une queue pour le Père Noël et une pour les toilettes dames, et une femme, après m’avoir déjà posé une douzaine de questions, m’a demandé : « Laquelle des deux est la file pour les toilettes dames ? » Je lui ai répondu en hurlant qu’à mon avis c’était celle où il n’y avait que des femmes.
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Un garçon avec des boutons sur la figure est allé voir le père Noël, a grimpé sur ses genoux, et a exprimé le souhait de guérir de la varicelle. Le père Noël s'est redressé d'un bond.
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