Si l'histoire de cet "
Ourson" est bien un conte ce n'est pas celle d'un petit ours mais celle d'un petit prince aussi poilu qu'un ours suite au sort que lui a jeté la méchante fée Rageuse.
La Comtesse de Ségur n'a pas beaucoup fait appel à son imagination pour écrire cette histoire qui ressemble étrangement à ceux de
Charles Perrault notamment "
Riquet à la houppe".
A peine commencé on connaît déjà la fin avec des rebondissements qui font traîner en longueur. Dommage, j'aime bien l'idée de la reine qui se cache dans la forêt et se déguise en fermière pour fuir son mari le roi Féroce.
Et puis, il y a une alouette, gentille alouette... qui n'est autre que la fée Drôlette qui va contrecarrer le mauvais sort de sa soeur en permettant au garçon de n'avoir que l'apparence d'un
ourson qu'il pourra modifier par la volonté d'une âme aimante et sincère.
Alors quand il rencontre Violette dans la forêt on se doute qu'elle va se sacrifier pour le Prince merveilleux quand elle sera grande. En attendant, elle est bêtifiante sous la plume de la Comtesse de Ségur qui la fait s'exprimer d'une drôle de manière : Tu vois, petit ours, Violette pas peur ; Violette baiser petit ours ; petit ours pas manger Violette. Violette venir avec petit ours. Les petits enfants ne parlent pas comme ça.
Et puis si le conte fini bien les ennemis sont tués de façon cruelle ce qui n'est pas très moral. Restons donc sur l'idée qu'il est possible de changer grâce à la puissance de l'amour.
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