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3,87

sur 204 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une histoire triste et connue...
Les derniers jours sur cette terre de Stefan Zweig et de sa seconde épouse, Lotte.
La chute vers le geste fatal est bien retranscrite dans cette BD, on sent vraiment la perte progressive de l'espoir, la croissance de la culpabilité et du chagrin et l'émergence de l'idée du suicide.
Le scénario est bien pensé, avec des flash-back judicieux et bien placés.
Les personnages sont fins, très justes et correspondent tout à fait à l'image que je me faisais d'eux.
Je trouve toutefois que les dialogues manquent un peu de naturel.
Les aquarelles sont très belles (même si j'ai toujours eu un peu de mal avec les grands yeux brillants qu'ont tous les personnages de Guillaume Sorel) et j'ai particulièrement apprécié les paysages qui sont tout simplement magnifiques.
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Adaptation en bande dessinée du très beau roman de Laurent Seksik, cet album retrace les dernières semaines d'exil sud-américain de Stefan Zweig, l'une des plus belles plumes d'e la Mitteleuropa qui s'effondre dans le fracas de la Seconde guerre mondiale.
A des milliers de kilomètres de l'ancienne vie culturelle bouillonnante de Vienne, Stefan s'étiole. Lotte, son épouse, s'étouffe. le soleil brésilien n'arrive pas à guérir son asthme. Les démocraties européennes à genoux, la dépression progressant, l'issue sera fatale.
Autant le livre de Seksik avait réussi à faire ressentir l'évolution psychologique de Zweig, la force morale de Lotte et somme toute la fin d'un monde, autant sa version dessinée reste à la surface des choses. Les traits des principaux protagonistes sont réalistes, les principaux épisodes sont bien retracés, mais ils ne traduisent en rien la profondeur des maux et des enjeux. Curieusement, les planches et les vignettes consacrées aux paysages arrivent bien mieux à invoquer avec finesse le contraste, puis la tension intenable, entre la vie viennoise perdue à jamais et la vacuité de la vie dans la luxuriante Petropolis.
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J'ai adoré découvrir Stefan Zweig il y a maintenant quelques (de nombreuses ?) années, notamment à  travers ses nouvelles si subtiles et délicates. La mort de cet immense auteur m'avait d'ailleurs beaucoup impressionnée, et c'est précisément ce que la bande dessinée de Sorel & Seksik tente de mettre en images : ce moment où les perspectives sont si sombres que malgré l'amour on ne voit pas d'autre issue... Inutile de vous dire qu'en ce moment si particulier ce n'est pas le genre de lecture à mettre entre toutes les mains, même sous forme de dessins. On a envie de leur dire que la vie est belle et mérite d'être vécue, mais cela sonne creux dans la perspective de cette année 1942. Bref, beau mais triste.
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Tout est dit dans le titre. Un peu déçue : rien appris de plus sur Stefan Zweig. Passages trop abruptes : l'impression d'avoir sauté une page. le graphisme est bon, lecture agréable, le texte en pudeur. Bel l'hommage qui fait revivre un peu ce grand écrivain.
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Une bande dessinée intéressante sur les derniers jours de Stefan Zweig. de belles illustrations qui nous laissent percevoir la lente descente aux abîmes de l'auteur.
Je me questionne cependant sur la part d'imaginaire dans cette narration.
Je trouve aussi un peu frustrant que cette BD parle peu de la création littéraire et notamment de l'écriture de la nouvelle le joueur d'échecs qui est pourtant contemporaine au propos.
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Et encore une BD particulièrement joyeuse! Il faut l'avouer, sur cette sélection, on ne peut pas dire que j'ai pris des BDs particulièrement joyeuses!

Encore une BD issue d'un roman donc, un roman de Laurent Seksik, qui avait eu -je crois – un certain succès au moment de sa sortie en 2010 . En tout cas, moi, je m'en souviens en avoir entendu parler.


J'ai régulièrement vu cette bande-dessinée à la bibliothèque, sans penser à l'emprunter. Je ne sais plus à quelle critique de blog je dois cette envie, mais j'ai fini par la prendre.


Tout d'abord, il faut savoir que j'aime beaucoup Stefan Zweig. J'ai eu la chance de pouvoir lire une partie de ses oeuvres en allemand (et même si les traductions sont excellentes, cela change un peu tout quand même!) et certains de ces livres font partie de mes préférés.

D'ailleurs, je ne peux que vous conseiller l'autobiographie "Le monde d'hier", dont on parle longuement dans cette BD, qui a été une révélation pour moi. Il fait partie des livres que je veux absolument relire un jour. C'est une merveille, un chef d'oeuvre…cet homme a tout vécu, c'est impressionnant, il a eu une vie tellement belle, tellement importante qu'on dirait qu'il a facilement vécu plusieurs vies. C'est un véritable hommage à ce monde d'hier, ce monde beau et tolérant qu'il a connu et qu'il regrette.


On assiste dans cette BD aux derniers jours de Stefan Zweig. Il s'était réfugié au Brésil avec sa deuxième femme, alors que la Deuxième Guerre Mondiale était à son paroxysme.


J'aurais voulu connaitre cet homme. Je suis sûre que c'était quelqu'un d'extrêmement humain et bon, plein d'espoir. Et pourtant, la fin de la BD n'est pas une surprise. Il s'est suicidé avec sa femme, après avoir appris la défaite des américains en Indonésie.


Exilé, apatride et considéré un peu partout comme un "allemand", ou un "juif", vieux, diminué, sans espoir, il a décidé d'arrêter d'assister à cette agonie du monde et de ne pas attendre que les allemands viennent l'attraper. Je pense qu'il était profondément fatigué, qu'il a fait ce qu'il a pu et qu'il était arrivé à un point de non-retour.


Et pourtant quel dommage…il aurait attendu quelques mois de plus et il aurait eu la joie de voir que finalement le fascisme a été vaincu. Je suis contente qu'il soit toujours autant lu et apprécié.


J'ai eu un peu de mal à me faire aux dessins de la bande-dessinées, mais pourquoi pas! J'ai trouvé qu'il était très bien représenté, ainsi que sa mélancolie et la fin, toute en pudeur et discrétion.

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De très belles illustrations portent cette évocation des derniers jours de Stefan Zweig et de sa femme Lotte, évocation m'ayant laissée sur ma faim, n'ayant pas le sentiment d'avoir appris grand chose au cours de cette lecture.
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