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Citations sur Pour une terre possible (5)

La mer ce n’est jamais que le rivage le plus courbe

Perdu dans un soupir la paume d’une main

Et plus qu’une coquille étrangère au chagrin

La pure éternité d’une vacance trouble.



Le double fruit des grands sables doyens

Votre baiser mémoire et la fuite des robes

La mer c’est votre appui mon enfant qui dérobe

À la terre sa ruse aux vagues leur dédain



Le chiffre du varech

Nous alimente avec

La grâce du jeune homme

Et ce couteau suffit

À partager la nuit

Celle du secret lit et celle que je nomme.



La mer, ce n’est jamais que ce peu de salive

Ce crabe sourcilleux qui tremble sous tes yeux

Et le talon léger qui des marelles vives

Jette vers l’invisible un défi rocailleux.
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Toute tendresse est infinie

Le temps que coule ton plaisir

Et que sèchent nos draps.



Toute tendresse inaltérable

Le temps qu’autour de tes fragiles bras

Je lie et je délie les ordres de la fable.
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J'écris mes poèmes sur ta bouche.

Ils sont navigateurs sur l'espace gonflé.

Parfois ils touchent terre, ils me reconnaissent.

Émerveillé, je les recopie.
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Sous les voûtes d’El Djezaïr, et la saveur des sauces

− Le laurier, le cumin, l’ail et la goutte d’ombre

Où mijote l’invention.

Je t’aime – mais quoi, je parle à vide !

J’ai laissé mon amour aux cigales d’Europe.

J’ai tout donné – Révolution ! – pour quoi ?

Une dune qui roule

Et pas une chimère où reposer ce front !
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Que votre nom

Même si vous devez rejeter mon appel

Que votre nom ne me condamne pas

Je porte en moi un cheptel

Terrible



Le pire n’est pas tant ma force

Que mon faible dit mon ami

Dans l’inconsistance du fruit

La cave se prépare

Où croulera le cri



Du moins qu’une seconde austère

Notre visage soit admis

À porter le feu de la terre

Son décalque jusqu’à l’oubli



Votre nom ici se retrouve

Avec l’amande ô liberté

Si passionnément préservée

Dans les sédiments de la louve !
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