Partager un poème,c'est ouvrir une nacre.
Lorsqu'on parle de poésie algérienne,le lecteur imagine habituellement ces oeuvres matricielles,chansons nourries de tendresse,d'humour,de pudique détresse ,que nos femmes,gardiennes de la tradition ,maintiennent au bivouac.
Mais des anthologies ont surtout fait connaître notre poésie de graphie française ,apparue plus récemment. Celle-ci ,de 1945 à 1962, s'est présentée comme une fresque du malheur et de l'espérance tenace.
Jean Sénac