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Sîn tome 1 sur 3
EAN : 9782918078067
468 pages
Atria (30/09/2009)
3.75/5   8 notes
Résumé :
Comment une conque couverte de symboles en njomalil ou langue des étoiles, la plus ancienne et mère de toutes les langues, a-t-elle pu échouer sur les berges du Nahdor, alors que la rivière ne communique pas avec l’océan ? Quelqu’un l’a-t-il placée là délibérément ? Quel message renferme-t-elle ?
Le mage Felden, terriblement inquiet suite à la découverte de ce mystérieux coquillage, décide de quitter le Naharina pour rejoindre Kudram, la cité des mages. Se j... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je n'aime pas faire des chroniques négatives. Je n'aime pas non pas parce que je n'ose pas ou que j'ai peur de dire ce que je pense, mais parce que j'imagine à quel point ça doit être dur pour un auteur, même s'il en est conscient, de lire une critique négative... Et ce n'est jamais évident d'en écrire une.

Quand j'ai vu ce livre à l'affiche des partenariats de Livraddict il y a quelques semaines, j'ai tout de suite été attirée par sa couverture à la fois mystérieuse et colorée, ainsi que par le résumé. Une aventure dans un univers aux accents orientaux, voilà quelque chose d'inhabituel, et j'étais persuadée d'accrocher. Or pas du tout.


La trame de base n'est pas spécialement inédite. Une quête, une mission, des mystères, des méchants, des élus,... Bon. En même temps, c'est difficile d'avoir autre chose dans une aventure. Finalement, tout dépend de la manière dont est traité de le sujet, de ce qui entoure l'intrigue principale. Et là je peux résumer en un mot : gnein ?

Imrou et Rânsa trouvent un coquillage porteur d'étranges symboles. Ils le montrent à Felden, qui décide subitement de partir à Kudram. Soit. Mais pourquoi ? Eh ben honnêtement j'en sais rien. Et c'est à peu près comme ça tout du long. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire tant l'auteur amène de détails, d'infos, toujours et encore plus. Je me suis complètement embrouillée, perdue, noyée. Et j'ai retenu très peu d'infos.

L'auteur part dans des explications extrêmement compliquées et confuses, sur son univers, sa mythologie, et s'éloigne complètement de la trame de base, à savoir son coquillage tagué. du moins c'est ce que j'ai ressenti.

Il y a trop d'anecdotes, de légende, d'histoires, de détails.

De même, malgré la (très jolie soit dit en passant) carte présente au début du roman, je n'ai pas vraiment réussi à me repérer, et je n'aurai pas du tout réussi sans l'itinéraire tracé.

L'intrigue n'avance pas donc, et le voyage est émaillé de rencontres, d'obstacles, dont je n'ai pas saisi l'utilité. Il y a beaucoup de facilités, les "combats" sont réglés en 2mn top chrono, les rebondissements sont quasi inexistants et les dénouements prévisibles.


Les personnages sont très nombreux, et, là encore, je me suis perdue et avait beaucoup de mal à savoir au bout d'un moment qui est qui. de manière générale, concernant les personnages de la "troupe" de base, je les ai trouvés très immatures, même les adultes, et tous très plats, identiques. Ils sont tous sages, gentils, bons, avec des qualités exceptionnelles...

Quant aux méchants, ils sont... très méchants.


La plume de l'auteur, en raison de la quantité d'informations, n'est pas spécialement fluide et légère. Je l'ai trouvée souvent embrouillée et maladroite.

La mise en page est vraiment très particulière. Il y a beaucoup de lignes sautées, ce qui en général marque la fin d'une action, d'un passage. Mais pas là. Là ça marque... je sais pas quoi à vrai dire. Ça casse le rythme.

De même, l'utilisation abusive des virgules, bien souvent mal placées, est extrêmement dérangeante et casse le rythme.

Il y a également beaucoup de répétitions, et des fautes d'orthographe sont passées au travers des corrections. Quand il en reste quelques unes ce n'est pas dérangeant, mais là, il y en avait encore au moins une 20aine, et encore, je n'ai même pas fini le livre...


Je ne peux nier qu'il y avait de bonnes idées dans ce livre (les arches à l'entrée de Kadrum, l'épreuve de la plume par exemple), malheureusement le tout a été mal exploité. J'ai eu beaucoup de mal, le début est plutôt chaotique, les révélations ne commencent enfin qu'à la page 157 à peu près.

M'ennuyant fermement arrivée aux 2/3 du livre à peu près, je m'étais résolue à abandonner cette lecture. Mais comme il s'agit d'un partenariat, j'avais beaucoup de scrupules. Je ne trouvais pas ça correct. J'avais donc décidé de le finir au moins en diagonal. Seulement voilà, je suis tombée sur 2 énormités qui m'ont fait bondir.

Je ne fais généralement pas de parallèle avec d'autres livres que j'ai lus, je n'aime pas ça. La frontière entre inspiration et """plagiat""" (conscient ou non) est extrêmement faible. Et puis ce n'est pas parce que quelqu'un voit une ressemblance de près ou de loin avec un autre livre qu'un autre lecteur le ressentira de la même manière. Mais là je trouve ça trop gros.

Tout d'abord, lorsqu'un des protagonistes monte sur un énorme oiseau volant, voici la phrase qu'il dit :

- Vole Altaïr, vole ! Montre ce que célérité veut dire ! p.315


Voici la phrase qu'on peut entendre dans un film très connu :

"Cours Gripoil, montre nous ce que le mot célérité veut dire".


C'est quand même très ressemblant non ? Mais bon, ok, c'est mon imagination.

Or quelques pages plus loin :

- Quel est le nom de cette galette ? demanda-t-il à Felden en grimaçant.

- C'est de la kesra, du pain de voyage sinéen. [...] Une bouchée de ce pain contient l'énergie d'un repas complet. p. 366


Bon bon bon... là désolée, mais c'en était trop pour moi. Ça vous rappelle rien ? le lembas éventuellement ?
Je le répète, je ne parle pas de plagiat. Simplement en cas d'inspiration, j'ai trouvé ça moyennement subtil. Après, ce n'est que mon avis, il n'engage que moi.


En résumé, un univers aux saveurs orientales intéressant, une intrigue certes classique, mais qui a malheureusement été mal exploité selon moi. Trop de détails, trop de longueurs, trop de perso, une intrigue qui se perd dans les méandres des explications, je pense qu'il aurait été judicieux de supprimer pas mal de choses pour alléger et fluidifier le récit.
Lien : http://asuna.eklablog.com/si..
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Sîn, le dernier poète est indéniablement un roman de qualité. le monde oriental dans lequel se déroule l'histoire comporte de subtiles touches orientales, notamment dans les dialogues et dans la trame de fond font de cette histoire un véritable plaisir à lire.
Un petit bémol peut-être : le déséquilibre dans la longueur de certains chapitres, rien de grave cependant. C'est bien peu de chose face au contenu de ces chapitres. Les moments de tension s'alternent parfaitement avec des passages plus calmes qui permettent aux personnages de faire avancer l'intrigue et donnent au lecteur de précieuses informations sur leur histoire et sur leur sombre futur.

Sîn, le dernier poète n'est pas uniquement un roman, la poésie est omniprésente car fondatrice du monde des hommes par le Créateur. Pour cela, l'auteur crée une langue, celle des étoiles. le Njomalil est issu de langage universel et est la seule façon de combattre son pendant maléfique, le dénébolar dont le nom ne doit pas être prononcé à la légère sous peine de lui donner de la puissance.
Cette langue sacrée est composée de symboles donc chacun d'entre eux, en plus de représenter une lettre, est le schéma d'une constellation particulière. Il est possible de l'apprendre sur le site de l'auteur grâce à un tableau de conversion.
Dans le texte, les poèmes sont traduits par l'auteur pour une lecture plus aisée. Elles transportent le lecteur de la manière la plus efficace qui soit dans l'univers de Sîn. Comme dans la réalité, la poésie est pour moi l'un des plus gracieux moyens de faire passer une information.

L'auteur propose dans Sîn, le dernier poète un univers aussi riche que vaste. Ce n'est pas uniquement un monde dessiné à la va-vite. Passionné d'histoire et féru de mythes pré-islamiques, Noureddine Séoudi nous propose quantité de personnages légendaires et de créatures fantastiques tout droit sortis de ces mythes.
Le bestiaire pas si inconnu que ça… Les héros côtoieront dragons, nains et d'autres ignobles créatures issues du Dénébolar. le bestiaire très vaste donne envie de s'intéresser de plus près aux légendes orientales si peu connues dans nos contrées.
De plus, certaines créatures, comme le fameux Altaïr, n'est pas sans rappeler un fameux aigle ami d'un magicien nommé Gandalf. Cette référence m'a conforté dans mon appréciation de ce roman et qui me semble être un gage de qualité. Je ne dis pas que l'auteur s'est massivement inspiré des oeuvres de Tolkien. Au contraire : les discrets clin-d'oeil à des scènes peu connues de Bilbo le Hobbit sont pour moi un gage d'érudition littéraire mais aussi d'une grande diversité culturelle de l'auteur.

Les personnages sont quant à eux uniques et l'épaisseur est évidente et travaillée : ils ont un passé clair et un caractère bien campé. Il en va de même pour les magiciens. Sîn, le dernier poète peut être par plusieurs aspects considéré comme un roman initiatique : le « plus » de cette histoire est que les enfants agissent sur leur avenir et possèdent une capacité de décision tout en découvrant leur passé et les légendes fondatrices de leurs peuples respectifs.

Je vous invite à vous plonger dans univers fantasy orientale. Sîn, le dernier poète conserve les traits caractéristiques du genre tout en présentant un univers riche et varié tant dans l'histoire que dans ses intervenants.

Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Dans la pléthore de romans de fantasy, il en est beaucoup dont l'intérêt réside uniquement dans la beauté d'une couverture soignée et leur intérêt s'arrête à cette page très souvent. Tel n'est pas le cas pour ce premier tome de cette trilogie qui nous plonge dans un univers déroutant peuplé de djinns, de tinnins (dragons), de sinéens (êtres de lune), de terrifiants Algols ou de Hinns...

Un magnifique roman épique et poétique où le verbe créateur et destructeur s'affrontent dans un univers onirique que l'on souhaiterait ne jamais quitter.
Lien : http://www.critiqueslibres.c..
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