Hôtel Castellana

Magnifique roman historique.
J aime beaucoup l écriture de l 'autrice , chapitres courts , livre agréable à lire.
Belles recherches historique.
L histoire se passe en Espagne à Madrid lors de la dictature de Franco.
On découvre la vie dur des Espagnols , l histoire tragique des bébés volés mais aussi une belle histoire d amour entre deux personnes de classe sociale très différente.
A lire si vous aimez les romans historique et les belles histoires d'amour.

Un roman vers lequel je me suis dirigée grâce à une recommandation sur les réseaux sociaux. J'étais à la recherche d'un roman historique et je connais très peu l'histoire de l'Espagne. C'est avec aucune attente donc que je me suis plongée dans ce roman. J'ai adoré. Autant l'évolution de la relation entre Daniel et Ana que les autres personnages qui font partie de leur vie. [Même si cela est un happy end entre les 2 personnages principaux, l'intrigue concernant les enfants volés est prenante. On découvre aussi un visage de l'Espagne peu reluisant pour les descendants des résistants de la guerre.]
C'est sans hésiter que je me dirigerai vers les autres romans de l'autrice que j'ai découverte à travers ce fabuleux hôtel Castellana !

Été 1957 : Daniel Matheson, originaire de Dallas, passe l'été à Madrid avec ses parents. Il est passionné de photographie et souhaite photographier l'Espagne gouverné par Franco. Il loge à l'hôtel Castellana Hilton et va faire la connaissance de Ana qui travaille à l'hôtel.

Coup de coeur pour ce roman !

Un roman qui se passe sous Franco, un pays sous la dictature, dominé par la peur et le mensonge.

L'hôtel Castellana est un monde à part, qui diffère de la vie des espagnols. Un hôtel qui abrite de riches touristes presque tous américains. Un hôtel où l'argent coule à flot. Alors que les employés de l'hôtel vivent dans la misère.
Daniel fait la connaissance d'Ana, la femme de chambre qui s'occupe de sa suite. Daniel va vite tomber amoureux d'Ana qui reste sur ses gardes. Daniel découvre le quotidien d'Ana, les conditions de vie difficiles et la censure.

L'histoire est assez addictive, je n'ai pas vu le temps passé

Un roman où j'ai appris beaucoup de choses, ne connaissant pas grand chose sur l'Espagne. D'ailleurs, j'ai été surprise de découvrir le lien étroit qui unissait les Etats-Unis et l'Espagne de Franco.

La vérité brise la chaîne du silence

On suit Ana qui travaille à l'hotel Castellana en tant que femme de chambre et sa famille qui ont subit la guerre civile et vivent sous le gouvernement franquiste; ainsi que Daniel jeune américain venu en Espagne avec ses parents. Son père, propriétaire d'une plateforme pétrolière souhaite faire des affaires avec le dictateur.

Dans ce roman,, nous suivons deux visions de l'Espagne: Ana obligée de vivre caché en gardant tous ses secrets, et Daniel qui prépare un concours de photos pour entrer dans une école de journalisme.

Bien que tout les oppose, ils se rencontrent, nouent une amitié. A travers le regard d'Ana, Daniel découvre une Espagne a deux visages :le beau côté touristique qui ouvre ses portes aux Américains et veut relancer une économie internationale; ainsi que le côté obscure de la pauvreté, la loi du silence, du secret et des trafics de bébés.

Ce roman dénonce principalement le trafic de bébés qui a durée près de 40 ans.
Il a fallu 8 ans à l'auteure pour écrire son roman et l'enrichir d archives historiques montrant la complexité de la vie a cette époque et des relations espano-americaines.

Il nous montre également un aperçu de l'Espagne qui n est pas étudié à l école. Je le recommande pour ne pas oublier les victimes innocentes de cette guerre.

Je viens de fermer la dernière page. Quel génie cette Ruta Sepetys de clore ce roman de cette façon.
J'ai été surprise comme bien des fois durant cette lecture mais là : il n'y avait finalement plus rien à ajouter, tout aurait été mièvrerie. Bravo!
Autre surprise, les chapitres : au nombre de 149, ils s'égrènent sur deux pages et parfois un peu plus ce qui rend une lecture fluide et on peut se dire :" encore un chapitre et je ferme".
C'est un livre qui m'a été offert dans une boîte cadeau KUBE( que je recommande). Ces tois livres étaient formidables et celui-ci conseillé par un libraire m'a étonné et j'en ai reculé la lecture le plus possible. Cause : l'Espagne et Franco. Mes lectures sont plus souvent orientées nord pour mes origines mais quel bonheur d'avoir attendu car j'ai pu en profiter pleinement pendant mes vacances puisque lu en moins d'une semaine.
Cette autrice a consacré plusieurs années à achever ce roman tant les recherches sur ces tristes années de dictature méritaient d'approfondissement.
J'ai appris des éléments de l'histoire espagnole qui m'étaient inconnus et le tout bercé dans une histoire familiale complexe mais ô combien captivante pour le lecteur.
La vérité toujours la vérité.

Madrid, été 1957. Daniel Matheson, 18 ans, découvre l'Espagne à travers l'objectif de son appareil-photos. Il loge au quartier général de la haute société américaine: l'hôtel Castellana, où travaille la mystérieuse Ana Torres Moreno. À mesure qu'ils se rapprochent, Ana lui révèle un pays où la dictature fait régner l'oppression et la peur, hanté par de terribles secrets...

Après avoir adoré « Si je dois te trahir » qui exposait la Roumanie de l'époque de Ceaușescu, j'avais envie de découvrir un autre roman de l'autrice. J'ai donc lu « Hôtel Castellana » et j'ai adoré !

Ce livre nous plonge au coeur de l'Espagne franquiste. Nous découvrons Daniel, un jeune américain résidant à l'hôtel Castellana passionné de photographie. Il va tenter de connaître la réalité du pays quitte à outrepasser les règles. Dans cette quête il va rencontrer Ana, jeune espagnole travaillant à l'hôtel et cachant des secrets. Une romance va entrer en jeu, très belle et sensible. Un amour impossible que j'ai trouvé très bien amené.

Les sujets exposés sont parfois difficiles. J'ai appris beaucoup une nouvelle fois avec cette lecture ! J'ignorais le sujet principal dont traite ce livre. Je ne vais pas spoiler car il y a tout un suspense au sein du livre mais franchement cela reste très surprenant. J'ai été révoltée par ce que je lisais.

Enfin, l'écriture est toujours aussi fluide. J'ai tout de même trouvé le début assez lent, le temps d'installer le contexte je pense. Puis, je n'ai pas pu m'arrêter de lire et j'ai dévoré les 3/4 du livre en quelques heures.

Bref, je vous recommande vivement de lire ce livre. Il est très instructif, passionnant et terriblement addictif !

« La fillette lui caresse les cheveux.
- Señorita, pourquoi tu pleures ?
Puri secoue la tête et se force à sourire.
Estamos más guapas con la bocca cerreda.
C'est vrai. Nous sommes réellement plus belles avec la bouche fermée. » (Editions Folio - page 477)

Chape de plomb sur L'Espagne. Franco est au pouvoir. C'est le règne de la peur. le silence est salvateur. Mais « le silence est aussi une voix ». Une voix qui attend son heure. Comme peut l'attendre la réalisation de cette idylle impossible née entre un jeune américain fortuné et une femme de chambre de l'hôtel dans lequel il est descendu : l'Hôtel castellana.

Même si le prix en a été élevé pour les opposants au dictateur, patience et longueur de temps ont eu raison de la tyrannie. C'est l'histoire qui nous le dit. Auront-elles raison de l'obstacle à l'amour, il faut pour cela lire cet ouvrage de Ruta Sepetys. Oui, il faut lire cet ouvrage. Il est d'une justesse et une authenticité incroyables.

Cela fait déjà quelques temps que je n'avais été autant en phase avec pareil ouvrage dans mon genre de prédilection : le roman historique. J'ai rarement vu une fiction se fondre aussi naturellement dans les faits authentiques. Une fiction parfaitement maîtrisée par Ruta Sepetys. Elle parvient à susciter l'émotion sans sombrer le moins du monde dans le pathos ou la mièvrerie. le risque était pourtant grand, s'agissant d'enfants souffrant de la funeste entreprise du régime de Franco : le vol d'enfants à leurs parents républicains et leur vente à des fins de purification politique.

« Franco considère les opinions républicaines comme une maladie héréditaire, alors, pour qu'elle soit éradiquée, les enfants doivent être autant que possible élevés par des franquistes. » (page 376).

La construction de l'ouvrage est judicieuse, l'intrigue est entretenue sans aucune baisse de rythme avec ses chapitres courts et ses encarts de notes officielles émanant de différentes sources, dont des témoins de l'époque, qui viennent à l'argumentation et au rappel de la réalité. Et quelle réalité !

L'autrice réussit à auréoler ses personnages d'une forme de pureté, comme si les affres de la guerre les avaient dépouillés de leur vanité sans leur ôter leur fierté. L'intensité dramatique est empreinte de la prudence des humbles. Ça sonne vraiment juste.

L'histoire d'amour impossible qui nait entre Ana et ce client américain est traitée avec beaucoup de pudeur. La sensualité est dans les aspirations contenues. Cette histoire constitue la colonne vertébrale de l'ouvrage, elle lui confère un souffle romanesque maîtrisé qui ne vole en rien la vedette aux faits périphériques. C'est judicieusement construit.

« le peuple obéit parce qu'il est épuisé. Il y a une tension entre l'histoire et la mémoire : certains veulent désespérément se souvenir, mais d'autres veulent désespérément oublier. » (Page 375).

Histoire et mémoire, où se situe ce roman de Ruta Sepetys ? Au juste milieu serait-on tenté de répondre. L'Espagne a eu ce talent d'évoluer vers une transition douce, non revancharde, avec le retour à la démocratie à la mort du tyran. le roman de Ruta Sepetys a le génie de se fondre dans ce contexte comme il a celui de ne pas trahir l'histoire ni de pervertir la mémoire à succomber aux sirènes d'un misérabilisme racoleur.

Je salue la performance de Ruta Sepetys. Elle a su conserver recul et objectivité pour produire un ouvrage d'une grande justesse sur un sujet ô combien délicat et douloureux. En le rehaussant d'une histoire sentimentale touchante, parce que crédible et parfaitement intégrée, elle produit un très bel ouvrage fort bien écrit et construit. Je lui dis bravo.

1957. Daniel, jeune américain passionné de photographie, passe un séjour en Espagne avec ses parents dans le luxueux hôtel Castellana. Il va rencontrer différentes personnes, notamment Ana, femme de chambre ainsi que sa famille, un apprenti toréador, un photographe… qui vont lui faire découvrir l'histoire de l'Espagne sous la dictature de Franco et ses plus sombres secrets. Un voyage qui pourrait changer sa vie.

Un roman coup de poing, coup de coeur. Une plongée dans l'Espagne à la fois belle et glaçante. Ce roman, très bien documenté m'a fait découvrir une partie sombre de l'histoire espagnole que j'ignorais : les secrets, les conséquences, l'ignominie de la dictature espagnole. J'ai aimé le fait que l'autrice insère des passages d'articles, des photos pour nous impliquer encore plus dans l'histoire. A la fois récit d'amour, de famille, de passion, de politique, d'Histoire, de rébellion, de liberté, de courage, d'endoctrinement, de remise en question, de torero, ce roman m'a fait éprouver de multiples émotions. N'ayez pas peur des 500 pages, ou du thème. Les personnages sont attachants, l'écriture est fluide et vous allez apprendre de nombreuses choses, il se dévore. Et même, on en veut encore. Une plongée dans mes origines qui me marquera longtemps. C'était mon premier roman de l'autrice, mais surement pas le dernier !

Je viens de passer trois jours dans les rues de Madrid. J'y ai posé mes valises dans un somptueux hôtel.

1957, le dictateur Francisco Franco est au pouvoir. Les Espagnols gardent le silence. Un silence qui fait du bruit. Qui choque. Je me suis retrouvée au coeur d'un pays où les habitants souffrent. Où la pauvreté est présente. Où il y a un grand décalage entre la bourgeoisie au sein de l'hôtel Castellana et la pauvreté des rues espagnoles.

J'ai fait la connaissance d'un jeune américain venu avec ses parents pour affaires. Daniel est passionné par la photographie. Jamais sans son appareil photo, il capte les instants présents. Un regard. Un geste. La réalité.

J'ai rencontré une famille qui lutte, qui survie. Ana est employée dans l'hôtel Castellana. Je l'ai directement appréciée. Elle est forte et fougueuse et déterminée. Elle vient avec sa soeur Julia (protectrice et froide) et son conjoint Antonio (à l'écoute des autres). Sa petite nièce Lali. Et avec son frère Rafa qui m'a touchée par son histoire. C'est un être fort qui fait tout pour avancer.

Le temps d'un été tout se joue. Entre amour, amitié et dictature la limite est fragile. le silence des uns produit des orages chez les autres.

Ce roman est pour moi une jolie découverte. Ses pages se sont livrées à moi. Des secrets enfouis. Des moments de l'Histoire. Une plume enivrante. Des paysages et des saveurs uniques. Un tourbillon d'émotions.

Je ne veux pas vous en dire plus. Il est à découvrir. Il ne vous rester plus qu'à faire vos valises et réserver votre chambre !

Ce roman est une plongée dans l'Espagne de Franco.
Ce roman a pour volonté de dénoncer la réalité des espagnols sous la dictature.
Ce roman réussit à nous faire comprendre la complexité de la situation, la peur, le silence.
Ce roman, malgré les sujets lourds et douloureux, est lumineux et rempli d'espoir.
Ce roman à la saveur du pan con tomate vous emmènera dans le Madrid des années 50 et vous aurez du mal à le lâcher !