Avant même de regarder les prix littéraires qu'un roman possède, je préfère en discuter avec les gens afin d'avoir leur ressenti sur le roman. Cet ouvrage fait donc partie de ceux dont on vous parle, dont on vous convainc la lecture. Tout laissait à croire que j'allais plonger la tête la première dans cette histoire et m'en prélasser de bonheur, mais ce roman n'est pas ce à quoi je m'attendais.
Antonio José Bolivar, le fameux « vieux » est un homme qui vit simplement entre son respect pour la nature et sa fraternité à l'égard des hommes. Et pourtant cet homme n'a pas eu la vie facile, il perd son amour, il apprend à dompter et à communiquer avec la nature lors de son séjour chez les indigènes mais ça aussi, il va le perdre.
Ce vieux vit dans sa cabane au milieu d'un village échoué en pleine jungle et il ne s'occupe pas de ce qu'il se passe autour de lui, il lit ses romans d'amour tout en rêvant à la vie. de temps en temps il participe à la vie en communauté, mais reste profondément solitaire.
Puis un homme est retrouvé mort, et tout va changer. Lorsque les hommes croient que se sont les indigènes qui ont commis le meurtre, le vieux lui il sait. Il connait la vérité, il comprend que seul le jaguar peut être le coupable. Ainsi va s'ensuivre une course poursuite et un face à face absolument majestueux entre ce vieux et le fauve.
Ce roman est particulièrement court, ce qui apporte d'autant plus d'intensité à ce dernier acte, avec une écriture qui ne s'étalent pas en niaiseries superficielles. Mais pour être honnête cet ouvrage n'est intéressant à mes yeux que pour ces trente dernières pages. Lorsqu'on se retrouve au milieu de cette danse à mort entre ces deux personnages qui se connaissent, s'appréhendent et se défient.
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