Billion Dogs, tome 1

C'est un manga qui démarre très fort. On est tout de suite plongé au coeur de l'intrigue par un fait assez inattendu où notre héros se retrouve poignardé. Il y a tout un retournement de situation patr la suite qui sera assez intéressant. Il est vrai qu'on se pose beaucoup de questions sur ces péripéties assez bizarres qui s'enchaînent. J'ai d'ailleurs plusieurs fois cru le pire mais non. Il ne faut pas se fier aux apparences dans ce shônen.

Je n'aimerais pas avoir un enfant comme notre héros qui n'hésite pas à dénoncer son père et surtout à lui mener un combat sans merci mais dans l'ombre. Il est vrai qu'être un politicien pourri n'arrange pas les choses. le père de notre héros est maire d'une grande ville et il fricote avec des yakuzas.

Au niveau du graphisme, je dirai que c'est assez bon. le dessin réaliste est très soigné. On pourra juste regretter que le format de ce manga soit juste très petit avec des bulles très proche de la reliure ! Pour autant, je dois admettre que c'est quand même bien réalisé.

Au niveau de ce récit, c'est proche de la réalité avec l'argent sale et la corruption. Les petits cadeaux ne sont pas loin. le poste de Premier Ministre du Japon également. Malheureusement, on pourra reconnaître un caractère assez universel à ce scénario.

Au final, un titre simple et efficace qui va plaire aux plus jeunes ado et jeune adultes.

(Critique de la série)

C'est clairement le style graphique de ce manga qui m'a fait acheter le T1. J'avais rarement vu un trait de ce genre, réaliste et riche en détails. Ça m'a plutôt plu et je me suis donc engagée sur cette courte série (4 tomes) qui nous plonge dans la ville d'Ichimatsu… où seraient cachés 3 milliards de yens ??? C'est la fameuse découverte d'Ichiru, l'un des protagonistes, fils du maire et cerveau de la bande. L'autre, les muscles et le coeur de la troupe, Kyôsuke, est un lycéen qui s'ennuie pas mal à l'école et ne rêve que de péripéties pour pimenter son quotidien. Ce duo, rendu intéressant par les états d'âmes de Kyôsuke et par le charisme d'Ichiru (on se serait perdus dans les stéréotypes autrement), va donc mener l'enquête sur cet argent caché. Pour cela, ils doivent dans un premier temps arnaquer le propre père d'Ichiru, maire d'Ichimatsu et politicien véreux. D'autres personnages vont venir s'ajouter au fur et à mesure de l'histoire, tout juste le bon nombre pour qu'on puisse les découvrir et les comprendre. Ayaha, le personnage féminin principal du manga, se révèle être pleine de courage, d'enthousiasme et de fraîcheur derrière son apparente superficialité.

Question scénario, il est intéressant de voir ce qu'a imaginé le scénariste comme idée et comme énigmes pour cette histoire de 3 milliards de yens. C'est un peu tiré par les cheveux, mais ça reste tout à fait correct. Puis si les deux derniers tomes mettent en avant l'importance de l'amitié, en digne shônen, les personnages, assez matures et impliqués dans une situation dangereuse, restent crédibles et réfléchissent un minimum avant d'agir.

Pour le dessin, personnellement j'accroche vraiment ! Ça peut dérouter un peu, car c'est un style particulier, mais les visages, vraiment différents les uns des autres, me plaisent, les paysages sont riches de détails et les mouvements sont bien réalisés.

Une courte série remplie d'action et de mystères, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux.

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L'histoire de Billion Dogs se passe dans la ville d'Ichimatsu et est centrée autour de deux personnages, Ichiru et son meilleur ami Kyosuke. Ils sont décrits comme les deux faces d'une pièce.
Ichiru, secrètement en désaccord avec son père, maire de la ville élu grâce à des familles de yakuzas, l'espionne dans le but de faire échouer ses affaires et de redonner à la ville son caractère sécuritaire.

Mon avis : Je ne suis pas le public cible de ce manga, cependant je pense qu'il peut plaire pour ses scènes d'action et le côté déluré des personnages principaux.

J'aime beaucoup "Jagaaan" donc j'ai eu la curiosité d'aller lire le premier tome d'une autre série écrite par le même scénariste, Muneyuki Kaneshiro, et on retrouve plusieurs points communs, même si c'est dans l'ensemble plus réaliste et moins déjanté, mais avec une bonne dose d'humour tout de même (j'ai ri au moins une fois). On retrouve le sens de la satire sociale, l'aspect "les malfrats sont légion", beaucoup d'action et de rebondissements. Dans la ville d'Ichimatsu, les hommes politiques fricotent avec les mafieux. le fils du maire et président de l'association des élèves, Ichiru, reçoit dès la première page un coup de couteau : le coupable est Kyôsuke, le vice-président, et Ichiru cherche un nouveau remplaçant alors que plusieurs lycéennes lui courent après... à partir de là, le mangaka s'amuse bien et multiplie les revirements à travers des chapitres très brefs dans lesquels il égratigne la société contemporaine. Les illustrations sont en outre très réussies. Des yakuzas détraqués sans parasites, somme toute. 😎

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