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3,54

sur 429 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce roman m'a appris que je vivais en Corée du Nord sans le savoir. Page 153 : "A moins d'avoir été emprisonné en Corée du Nord au cours des deux dernières années, impossible d'être passé à côté [du clip "Chandelier" de Sia]." Je ne connaissais ni la chanteuse, ni le clip, mais pas que.
Ca se passe en 2015-2016 dans une petite ville du Sud de la France, et les personnages principaux sont des Millennials. Garance, 15 ans, rêve d'amour, gloire et beauté. Elle s'est inscrite à un concours Elite, exhibe ses selfies sur les réseaux sociaux, et -comble du bonheur !, vient d'être admise dans le cercle fermé des amis trop cools de la star du lycée, où évolue ce beau garçon dont elle est amoureuse depuis ses 12 ans. Mais patatras !, tout va s'écrouler, et le rêve va tourner au cauchemar.
J'ai d'abord beaucoup aimé ce roman, qui m'a permis de retrouver quelques unes de mes lointaines sensations d'adolescente. Mais finalement, non : j'ai surtout découvert un univers totalement nouveau pour moi -et qui m'a fait prendre conscience qu'effectivement, je suis une Nord-Coréenne. J'ai appris des mots nouveaux comme "story" sur Instagram, et je me suis pris une claque en lisant que "Fight Club" est considéré comme un "vieux film". Mais plus que tout, j'ai été interloquée par la conception de la vie (numérique) de ces digital natives, et c'est là tout le talent de l'auteur que d'avoir su la retranscrire avec un réalisme tel que je n'ai éprouvé aucune sympathie pour ses djeuns -qui sont pourtant plus à plaindre qu'autre chose.
Je sors donc mitigée de cette lecture, admirative du style de Francesca Serra et de son analyse implacable de cette génération Z, mais également agacée par ses personnages. Je regrette aussi des longueurs et une maîtrise de la structure narrative moins affirmée dans la seconde partie du roman ; il aurait gagné à être élagué de 200 pages (sur 700).
Le livre refermé, je ne dirais pas que je préfère encore la Corée du Nord à ce monde 2.0. Mais, comme toute vielle c*nne qui se respecte, j'incline à penser que c'était mieux avant.
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En tant que Coréenne du Nord (voir la critique de Judith, Brooklyn_by_the_sea), je tenais à sortir de mon ignorance. Par pur hasard, ce livre était dans ma pile de la bibliothèque quand j'ai lu cette critique et je me suis dit: Voyons cela.

J'en sors un peu anéantie. Je suis toujours stupéfaite de voir la place que les réseaux sociaux ont pu prendre dans la vie de ces jeunes, plus occupés à mettre leur vie en scène qu'à la vivre vraiment. Et par ricochet, puisqu'il n'existe plus qu'à travers ces écrans, le pouvoir de nuisance, de destruction que ceux-ci ont acquis.

Le livre en lui-même aurait gagné à mon avis à être un peu raccourci. Je l'ai trouvé long à démarrer. Et puis l'intensité commence à monter et là, même si j'ai survolé les quelques pages en fonte différente de transcriptions par l'auteure d'extraits d'applications diverses et variées dont je ne connaissais pas toujours le nom, dans un langage que j'ai du mal à comprendre, je n'avais plus envie de le lâcher. L'auteure mêle adroitement le récit de l'année scolaire et l'enquête menée suite à la disparition de Garance. L'adolescence n'est pas une période facile et les compromissions auxquelles sont prêts à se livrer des lycéens pour être acceptés, considérés sont bien décrits par l'auteure. et ces comportements eux sont intemporels, même si l'ultra connexion les a accentués.
Pour Garance, se sentir admise dans ce petit groupe de terminale alors qu'elle n'est qu'en seconde passe avant tout. Elle trahit sa mère, sa meilleure amie, sèche les cours, et laisse va vie partir en vrille. Plus rien ne compte. mais elle s'apercevra à ses dépens que ces relations étaient juste des relations de surface. L'un d'entre eux a causé sa chute, aucun ne lui viendra en aide,

Un thème intéressant, bien analysé par l'auteure qui livre des portraits de jeunes assez négatifs. J'ose espérer que cette génération ne se réduit pas à cela.
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Même si je ne suis pas Nord-coréenne (je connais la chanteuse Sia et son clip Chandelier), j'avoue m'être sentie une bonne partie de ce roman sur une autre planète, celle des ados d'aujourd'hui, lesdits Millenials.

Garance, 15 ans, est la représentante parfaite de cette génération Z, génération née avec un portable greffé au bout de la main droite, ou gauche, c'est selon. Génération adepte du selfie avec la bouche en cul de poule, du culte de l'image, de la perfection sur les réseaux dits sociaux, de la moquerie de tout ce qui est différent.
Garance est belle, pas encore super populaire car trop jeune, mais, cerise sur le gâteau, elle entre gentiment dans les bonnes grâces de Maud et ses acolytes, les stars du lycée. Pour les bonnes raisons ?

N'étant pas mère, je n'ai pas à gérer les états d'âme d'adolescents d'aujourd'hui, et j'avoue que je me suis sentie larguée à plusieurs reprises au cours de ma lecture, et ce à plusieurs niveaux. Cependant, j'ai des neveux et nièces, dont un, né en 2002, qui entre donc pile-poil dans cette catégorie, et il est vrai que ses années lycée ont été assez mouvementées. Trop ceci, pas assez cela, le tout à l'ère numérique, cela fait un combo détonnant. Et effrayant aussi.

J'avoue que l'autrice a su parfaitement se saisir de cette période charnière et a su retranscrire, je crois fidèlement, les tourments que peuvent vivre les ados en général, de cette génération en particulier. Et oui, rappelez-vous, l'adolescence, ce n'était pas franchement une partie de plaisir, en tout cas je n'en garde pas spécialement un bon souvenir.
Car oui, ce roman m'a fait replonger dans ces années, Seconde G dans mon lycée privé pour enfants de « bonne famille ». Je me rappelle d'un garçon dans ma classe qui a été pris comme tête de Turc par certains. La raison ? Il était roux et avait parfois – souvent – les cheveux gras, un sobriquet a très rapidement été trouvé (et en écrivant ce billet, je dois bien admettre que si je me rappelle parfaitement du surnom qui lui avait été donné, je ne me souviens plus en revanche de son prénom). Et si je ne participais pas à l'acharnement dont il pouvait faire l'objet, je ne prenais pas sa défense non plus. Je restais finalement témoin silencieux, est-ce mieux ? Mais bon, j'avais 15 ans moi aussi, cherchais à me faire des amis dans ce nouveau lycée, n'avais pas le courage d'affronter la meute même si je trouvais que ce qu'il subissait était injuste et dégueulasse. On se trouve finalement des excuses pour ne pas agir... Donc oui, le harcèlement, scolaire ou autre, a toujours existé. Mais, à la différence notable, j'ai eu 15 ans en 1995, alors que dans ce roman, ils ont 15 ans en 2015, et les réseaux sociaux ont pris toute la place. Ce qui restait confidentiel, à l'échelle d'une classe, à mon époque, ne l'est plus aujourd'hui. Alors quand un ado fait une connerie, c'est la Terre entière qui peut être mise au courant, tel un virus qui se propage dans la population entière. Avec les conséquences, désastreuses, qui peuvent en découler.

La remarquable capacité de Francesca Serra à se mettre à la place d'adolescents entraîne aussi malheureusement un côté un peu brouillon, répétitif voire lassant, aussi bien sur le fond que sur la forme. J'ai eu mal aux yeux à plusieurs reprises (abréviations incompréhensibles pour moi, fautes d'orthographe à me faire saigner les orbites) et j'ai parfois eu l'impression de lire plusieurs fois la même chose de divers points de vue. Alors c'était utile, je ne le nie pas, mais ça m'a gênée. Cependant, je loue l'incroyable variation de langages utilisés par l'autrice, et aussi qu'elle ne perd jamais de vue son intrigue, toutes les pièces du puzzle finissant pas s'emboîter les unes avec les autres.
Reste que j'ai trouvé ce roman long, très long, trop long, il aurait pu être amputé d'au moins 150 pages. Je n'ai pas du tout apprécié ma fin de lecture, selon moi l'autrice s'est finalement perdu dans les méandres de son histoire, je n'ai pas du tout adhéré à sa fin qui traînait en longueur, qui, selon moi, n'apporte rien au reste du récit, et que j'ai trouvé inadéquate pour ne pas dire absurde.

En résumé, un roman que j'ai globalement apprécié, dont je loue la sagacité sur bien des aspects, mais qui m'aura finalement laissée sur le bord de la route.


Lu en janvier 2022
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Combien ?... Combien d'abonnés, combien de followers ? Combien de RT ? Combien de like ? Combien je suis ? [...] Et [les générations] suivantes feront la même chose ; elles tenteront avec leurs propres moyens d'échapper au sentiment d'être éphémères et insignifiantes. Bien sûr, ceux qui exibhent leur bonheur sur internet ne sont pas dupes et ceux qui les admirent ne sont pas dupes non plus; tout le monde joue le jeu. Personne ne veut passer à côté, chacun cherche à s'inscrire dans la légende."

La grande force de Francesca Serra est son analyse si précise et sans jugement de cette génération née quasi avec une tablette à la main. Elle reproduit leurs façons d'échanger, elle décortique leurs relations et leurs coups bas au temps du 2.0. Et elle montre aussi les proportions que prend le harcèlement aujourd'hui quand il suffit d'un petit clic, lorsqu'on peut se dédouaner si facilement en se planquant sous l'anonymat.

Pas de coup de coeur pour moi pour autant car j'ai trouvé ça trop long et mon esprit a eu tendance à partir ailleurs dans la toute dernière partie (mais comme personnellement je vivais un moment pas facile peut être que le roman n'y est pour rien).

Sur l'adolescence j'avoue avoir préféré largement la vie parfaite de Silvia Avallone dont l'écriture m'avait frappé par sa puissance mais les critiques sont très bonnes alors à vous de vous faire votre propre avis.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Du haut de ses 15 ans et de son mètre soixante-quatorze, Garance est belle, vit une adolescence tranquillement merdique et dévoile consciencieusement sa platitude sur tous les réseaux sociaux possibles et imaginables.
Ado de base quoi.

Ana, sa mère, veille au grain, cadre, autorise, interdit.
Souad, son amie de toujours, partage toute sa vie diurne: danse, collège, lycée, bonnes notes, shopping, tweets et autres…

Pourtant quand Garance plonge dans l'alcool, sèche les cours, voit ses notes dégringoler, fréquente des terminales, découche, personne ne voit rien. Il n'y a que le jour où elle disparait que le monde qui l'entoure s'aperçoit que Garance avait peut-être une âme douée de sensibilité, qui ne demandait qu'à déployer ses ailes.

Voilà une fulgurante dissection d'une certaine adolescence, celle qui se fait autant chier que nous à 15 ans, mais avec un portable dans les mains. Une jeunesse plaquée or, douée d'autant de sens critique et de créativité qu'un troupeau d'amibes.

Je dois avouer que ces jeunes m'ont gonflée. C'est long. Beaucoup trop long. Il n'en finit plus d'en finir. Je reste très dubitative quant à la mère, stricte au début puis plus sa fille déconne plus elle semble permissive.
Mais la plume de Francesca Serra est agréable à lire, alors je suis allée au bout, tout en diagonalisant ma lecture.

Un livre qui a confirmé que j'ai raison d'être la maman chiante que je suis.

NB: Une réflexion m'a paru très intéressante… le cyberharcèlement n'a rien de cyber. Il est fait par des pouces reliés à nos gamins et parfois même à des gens de notre âge, assis peut-être à côté de nous. À méditer…
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Roman qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux l'an dernier, Elle a menti sur les ailes aborde le cyber-harcèlement, un sujet grave qui peut toucher tous les jeunes et sur lequel on ne fera jamais assez de prévention. C'est pour cette raison que j'ai voulu le lire avant de le passer à ma belle-fille pour que l'on puisse en discuter.


Je me suis lancée dans ce roman en toute confiance, rassurée par la multitude d'avis positifs que j'avais pu lire à sa sortie. J'ai malheureusement assez vite déchanté. A aucun moment je n'ai croisé cette petite étincelle qui aurait pu m'inciter à partager cette lecture avec une ado. J'ai souvent eu l'impression que l'auteure voulait dire et dénoncer des choses tout en cherchant à ne pas les dire, comme s'il fallait absolument que l'esthétisme du texte prenne le dessus sur l'histoire et pour tout dire, ça m'a assez vite désintéressée. Plus encore d'ailleurs dans la seconde partie où je n'ai plus rien compris au projet de l'auteure : où voulait-elle en venir ? Quel intérêt de s'épancher aussi longuement sur cette partie qui était clairement dénuée d'intérêt par rapport au thème central du livre ? Je l'ai sentie perdue dans son propre roman, ne sachant plus où aller et comment le terminer et elle m'a tenue en otage un nombre incalculable de pages avant de trouver enfin le chemin vers la sortie, décevant lui aussi.

J'aurais aimé vous dire que l'histoire de Garance a été un coup de poing, que cette gamine qui a fait une grosse bêtise et qui le paye au prix fort m'a touchée et fait réfléchir, que c'était un roman à mettre entre toutes les mains et surtout dans celles des plus jeunes mais je ne peux pas tant ce roman m'a déçue. Sur ce thème j'ai largement préféré Raisons obscures d'Amélie Antoine beaucoup plus direct, incisif et marquant.
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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Dans l'ensemble, j'ai apprécié ce roman centré autour de lycéens d'aujourd'hui, de leurs existences en grande partie numérique, et de leur besoin de paraître. Est notamment abordé le harcèlement sur les réseaux sociaux. du côté des bémols, il y a des longueurs (le roman dépasse les 700 pages), et on se rend bien compte que la narration se fait du point de vue d'un adulte. On ne se sent pas tout à fait "dedans" , quelque chose sonne faux. Mais surtout, j'ai lu beaucoup mieux sur ce thème : "C'est pas ma faute" de Samantha Bailly et Anne-Fleur Multon, que j'avais adoré. Beaucoup plus vrai et percutant, à mon goût.
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Elle a menti pour les ailes.
Francesca SERRA

L'histoire est celle de Garance, une adolescente de 15 ans qui vit avec sa mère à côté de Nice.
Garance est belle et elle le sait : toutes ces heures d'entraînements au cours de danse de sa mère y sont pour quelque chose.
Les terminales du lycée ont bien vu qu'elle suscitait de l'intérêt bien que ce soit « une seconde ».
Alors pour gagner encore en notoriété /visibilité /intérêt sur les réseaux sociaux , le petit groupe mené par Maud, Salomé, Greg, Vincent et Yvan va approcher Garance qui n'attendait que ça.
Et c'est le début de la fin pour cette dernière qui va se faire engloutir et broyer par Facebook, Instagram, Twitter, Snapchat et compagnie.
Une vidéo privée envoyée en chaîne par une personne jalouse et c'est le début du cauchemar de Garance.

Si j'ai particulièrement aimé l'intrigue des 2/3 du livre, le dernier tiers m'a complètement désintéressé.
Trop de descriptions inutiles à mon sens et qui n'apportent rien à l'histoire.
Pas de liens cohérents non plus, comme s'il avait été écrit à 2 périodes différentes.
Le seul intérêt de ce dernier tiers c'est que l'écriture y est plus agréable puisque c'en est terminé des textos bourrés de fautes et les nombreux hashtag auxquels je ne comprends rien.
Il est en revanche très explicite sur les dangers des réseaux sociaux s'il était encore utile de le préciser…

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Un immense merci aux éditions J'ai Lu pour l'envoi de ce roman.

Bon, les copains, je dois dire que rédiger cette chronique va être tout autant difficile et compliqué que cette lecture l'a été. Et je suis déçue, car je n'ai pas réussi à accrocher à cette histoire. Pourtant lorsque j'ai découvert le synopsis, j'étais sûre et certaine de vivre une incroyable lecture. Alors peut être que c'est juste à cause de ça que j'ai l'impression d'être passée totalement a côté de ma lecture.

Je vous avoue que je ne sais pas du coup comment parler de mon ressenti. Tant les émotions qui m'ont traversé en refermant « elle a menti pour les ailes » sont étranges, contradictoires et puissantes. Car si en soi, je n'ai pas réussi à accroché à l'histoire, les sujets de sociétés que Francesca Serra aborde m'ont énormément intéressés. Mais je ne peux pas dire que j'ai adoré ma lecture, à ma plus grande peine, c'est une déception.

Ici nous allons faire la connaissance de Garance, 15 ans, élève en seconde, qui mène une vie calme et posée, qu'elle partage avec Ana, sa mère et professeur de danse et sa meilleur amie Souad avec qui elle partage tout. Cependant Garance ne rêve que d'une chose, être populaire et devenir « quelqu'un ». Alors lorsqu'elle est invitée à une soirée d'Halloween chez l'une des élèves de terminale la plus appréciée et populaire. L'adolescente voit l'opportunité d'intègre ce groupe d'amis dont fait partie Vincent, le garçon dont elle est amoureuse depuis plusieurs années. La vie de Garance change, elle va atteindre les plus hauts sommets avant de connaître une chute extrêmement brutale. Tellement que la jeune fille va vouloir disparaître…

Bon, bon, bon. Commençons par le commencement. Au début, lorsque j'ai commencé ma lecture, je pensais lire une Roman sur la vie d'une adolescente lambda, sur les premiers émois, sur les conneries que l'on peut faire avec sa bande de copains, c'est le cas. Mais pas que. C'est aussi un thriller psychologique, sous fond d'enquête après la disparition de Garance, et comme un documentaire sur l'influence des réseaux sociaux.

J'ai aimé tout cela, j'ai trouvé que l'autrice maîtrisait parfaitement son sujet. Elle aborde avec force les problèmes de l'adolescent d'aujourd'hui. Où Instagram, Snapchat ou encore Twitter donnent les dictas de ce qui est populaire ou non. Combien de likes et d'abonnés ma nouvelle publications va me rapporter ? Est ce que je serai encore populaire demain ? Lorsque que mon compte sera passé de « In » à « Has Been » ? Ces questions qui sont sans importances, pour moi car mon adolescence a été bien différente de celle de Garance et tant d'autres, mais pour les adolescents de la génération Z, elles sont vitales, essentielles. Et Francesca Serra le démontre parfaitement.

Cependant, c'est aussi ce qui coince pour moi avec cette histoire. J'ai trouvé cette lecture trop « documentaire » trop clinique. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. J'ai eu l'impression qu'ils étaient là pour étayer les propos de l'autrice et pour servir d'exemple. J'ai trouvé certaines scènes trop trash (notamment une qui m'a énormément dérangée)et certains passages sont très vulgaires, et vous savez que j'ai du mal avec ça.

Et si l'intrigue autour de Garance m'a plus, j'ai trouvé que ça partait un peu dans tout les sens. J'ai trouvé qu'il y avait trop de points de vue différents et de flash-backs, si bien que j'ai eu l'impression d'être complètement perdue par moment. J'ai aussi trouvé certains passages très longs. Notamment la fin. J'ai complètement décroché.

Pour ce qui est de la plume de l'autrice, je l'ai bien aimé. J'ai trouvé sa façon d'écrire riche, et intéressante.

Pour conclure, si j'ai beaucoup aimé les sujets traités par l'autrice, je n'ai pas réussi à m'immerger dans son histoire. Un roman coup de poing, qui je pense sera un coup de coeur pour certains.
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Avec ce roman très ancré dans le monde contemporain, Francesca Serra invite les lecteurs à découvrir cette jeunesse qui ne peut vivre sans les réseaux sociaux.
La génération Z, accro au paraître et aux influenceurs, subit une énorme pression : pour exister il faut absolument être présent partout, se distinguer, être meneur d'opinion. C'est émotionnellement épuisant et aussi très dangereux pour l'équilibre psychique.

Dans ce lycée ordinaire, Garance, une adolescente très jolie de 15 ans veut se présenter à un concours de mannequin pour l'agence Élite.
Pour exister à cet âge là, mieux vaut être belle, et plus encore la plus belle. Malheureusement, les ambitions de cette génération cochent souvent la case "Célébrité". Elle va pour cela, et aussi par amour pour un garçon plus âgé, s'introduire dans un groupe de Terminales qui jouent le rôle d'influenceurs au lycée.
Elle va pour cela devoir mener des expériences à risque ( alcool, drogue, sexualité, pornographie) et se confronter à la jalousie, la haine et le harcèlement sur les réseaux sociaux. Au point de risquer sa vie.
Le roman aurait cependant gagné à être plus resserré pour gagner en efficacité et en suspens.
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