Un bien joli album, mais si triste...
Un ours blanc voit sa banquise fondre. Il avance et trouve refuge dans une forêt. Sur l'eau, il croise le regard d'un enfant...
De l'autre côté du livre, tête bêche, un garçon doit fuir son pays, ravagé par la guerre. Il fuit sur l'eau et croise le regard d'un ours.
Les petites préfaces de Danièle Fossette éclairent les images sans texte. de très belles images d'ailleurs, au trait hachuré, aux jeux de lumière blanche si pertinents, aux angles vifs et aux regards expressifs.
L'homme responsable, l'homme coupable. Un poil moralisateur à mon goût, mais en même temps, ce n'est malheureusement pas faux ...
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Le silence du récit impressionne, sa forme en anneau est sans fin, le découpage cinématographique et le montage des images, similaires et différentes à la fois, déchirent le cœur. Un livre tout en douceur sur la violence faite au monde, animaux et humains, unis dans la même souffrance. Les héros dérivent, et nous, « on va où » ?
Lire la critique sur le site : Ricochet