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4,09

sur 733 notes
Quel plaisir de plonger dans cette littérature anglaise. J'ai adoré l'atmosphère qui y règne, un manoir hanté, des fantômes, des secrets de famille, des jumelles étranges, quand l'une est violente l'autre et passive quand l'une aime la nourriture l'autre la déteste tout est à l'opposé et pourtant leur séparation est un véritable déchirement.. et tout ça se passe dans le Yorchire dans la brume anglaise...
Tous les ingrédients pour me plaire..

J'ai été envoûté par ce roman gothique, un mélange de Jane Eyre et Les hauts de hurlement dont on fait souvent référence dans ce roman....

Margaret est chargé d'écrire les mémoires d'une célèbre écrivain Miss Winter, celle-ci est mourante, elle lui confie son histoire... Et en l'écoutant elle va pénétrer dans le manoir d'Angelfield et y découvrir ses secrets...

Si vous aimer les fantômes les maisons hantées les livres des Brontë et ceux avec de la magie alors foncez.
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Très beau roman qui nous emporte a découvrir la vie d une autrice célèbre et mystérieuse;
Belle lecture en compagnie de personnages captivants;
j'ai apprécié me plonger dans cette histoire et je n ai pas du tout deviné le dénouement ce qui me plait beaucoup c est un livre captivant rempli de mystères.
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Ce livre m'a possédé du début à la fin. Je l'ai dévoré, avide de percer les mystères de cette femme étrange, Vida Winter.
Entre les fantômes du passé, une grande demeure qui semble animée, une narratrice qui se révèle peu fiable au fil du roman, une famille dysfonctionnelle, des références aux plus grand romans gothiques Jane Eyre, Les Hauts de Hurlevent, le tour d'écrou, La dame en Blanc... beaucoup d'éléments sont réunis pour les amateurs des ambiances gothiques.
Tout au long de ma lecture j'avais l'impression d'une insaisissable vérité, et même en ayant fini le livre, et que tout est résolu, j'ai ce sentiment magique de lecture qui me reste. Une lecture qui résonne en moi, qui me marque beaucoup.
J'ai adoré la narratrice et sa façon de parler de sa passion des livres. Elle travaille dans une librairie ancienne avec son père et écrit des biographies amateurs. C'est elle que Vida Winter choisit pour se livrer sur sa vie, chose que l'écrivaine à succès n'avait jamais fait, à aucun journaliste.

Énorme coup de coeur ❤❤❤❤❤ je vous le conseille.
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( 28/04/2013 )

Si on aime la littérature et les histoires qu'elle peut nous raconter, on serait parfois surpris de découvrir la vie de certains des auteurs qui les ont écrit. Derrière une plume peut se cacher un passé parfois bien plus riche que la passé des héros qu'ils ont imaginés.

C'est ce que Diane Setterfield a choisi comme porte d'entrée pour nous raconter "Le treizième conte". Léa, jeune biographe d'écrivains et accessoirement fille de bouquiniste, a été choisie par la grande Vida Winter, célèbre auteur d'Angleterre mais dont on ne sait en fait rien de la personne, pour recueillir ses souvenirs, sa vie et en faire une sorte de testament littéraire... Ces deux grandes amoureuses de la littérature vont se nourrir l'une l'autre de leurs vies et apprendre à s'apprivoiser pour nous conter une histoire que Dickens lui - même aurait savouré, ainsi que les fantômes d'autres auteurs anglais tels les soeurs Brontë, Wilkie Collins et encore bien d'autres, qui ont été invités pour l'histoire.
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C'est un vrai plaisir de retrouver la plume ciselée de Diane Setterfield treize ans après ma première lecture du Treizième Conte.

Je crois que ce que j'ai le plus aimé dans le roman, c'est la manière dont la narratrice parle des livres et de ses expériences de lectrice. Cela rappelle forcément des expériences personnelles similaires...

Le texte de Diane Setterfield déborde de références aux grands classiques de la littérature anglaise. Il y a des références directes aux auteurs et aux titres de leurs livres et puis il y a des échos dans l'intrigue elle-même.

Le récit dans le récit, c'est à dire le récit que l'écrivaine fait de son enfance, sonne davantage comme un conte que comme des souvenirs tellement ce qu'elle décrit est difficile à croire. Et puis on nous livre la clé et tout s'éclaire : on comprend mieux et on compatit enfin au sort des personnages victimes des circonstances.

Comme dans L'Autre Moitié de Soi que j'ai lu il y a peu, il est ici question de soeurs jumelles et du manque de la jumelle absente. J'ai trouvé que le Treizième Conte racontait beaucoup mieux, avec plus de sensibilité, les rapports si particuliers et si complexes.

C'est donc une relecture que je ne regrette pas même si l'atmosphère est parfois un peu pesante, mais après tout le Treizième Conte est un hommage aux oeuvres romantiques et gothiques, telles Jane Eyre ou Rebecca...
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Une lecture sympathique mais qui ne me marquera pas durablement. En 4e de couverture, l'éditeur prend soin de rapprocher le Treizième Conte de Rebecca de Daphné du Maurier. Je me méfie toujours de ce genre de comparaison, quand bien même j'y succombe (car tel est leur but). J'adore Rebecca, et je dois dire que j'ai vite été déçue. Dès les premières pages, j'ai compris que la plume de Diane Setterfield n'était pas à la hauteur et ne pouvait se réclamer de du Maurier. Ni des soeurs Brontë, d'ailleurs, dont il est question au cours du roman...

En ce qui concerne maintenant l'intrigue, je suis partagée. J'ai apprécié l'histoire de Vida Winter, des soeurs jumelles Adeline et Emmeline (malgré un dénouement franchement peu convaincant). En revanche, j'ai trouvé l'alternance des narrations inutile. Il faut dire que je n'ai pas réussi à ressentir une once d'empathie pour Margaret Lea dont la soeur siamoise est décédée. le personnage manquait de profondeur ; un secret de famille ne suffit pas à lui donner de l'épaisseur. Par conséquent, le parallèle entre les deux personnages principaux, Vida et Margaret, m'a semblé extrêmement vide et artificiel.
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Avant de me lancer dans la lecture de ce roman j'ignorais tout à fait ce que le terme " roman gothique " signifiait. Au terme de ma lecture je ne le sais toujours pas...
Je n'ai pas partagé l'enthousiasme de beaucoup même si j'avoue avoir passé un bon moment.
Le récit se fait à plusieurs voix, sans que le style de narration ne change vraiment, ce qui m'a un peu perturbée.
L'histoire des ces jumelles qui grandissent livrées à elles-mêmes est triste bien sûr mais donne-t-il réellement des frissons ? Pour ma part, non.
Ai-je tremblé à l'évocation de l'ambiance lourde de la maison familiale partie en fumée ? Pas vraiment.
Me suis-je posé des questions sur ces fameuses jumelles ? Oui.
Ai-je été surprise par le dénouement ? Oui.
Recommanderai-je ce roman à quelqu'un ? Non.
J'aurais aimé plus de mystère, plus de frissons, plus de psychologie, plus de ce petit quelque chose qui fait la différence.
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Écrivaine renommée, Vida Winters n'a jamais dit la vérité sur sa vie. Désormais âgée, elle invite Margaret, jeune libraire et biographe, à lever le voile sur son passé afin de rédiger sa biographie. Dans le manoir de Vida, Margaret doit démêler la réalité et l'imaginaire. Elle découvrira les fantômes du passé de l'écrivaine mais sera également confrontée à ses propres démons.
Ce livre très british relève à la fois du conte et du roman gothique, mettant en scène une étrange maison et une mystérieuse histoire de famille. le Treizième Conte est aussi une réflexion sur le pouvoir de la fiction. À travers une héroïne amoureuse de livres, Diane Setterfield rend hommage aux soeurs Brontë, à Daphné du Maurier et à Jane Austen.
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Le Treizième conte est une relecture, un petit bonbon, une douceur parfaite pour la fin de l'année. Étrangement, je me souvenais surtout de l'ambiance de ce roman et très peu de l'intrigue sur fond de secret de famille.

Margaret est une jeune femme un peu à part, dans son monde. Elle tient une librairie de livres d'occasion avec son père. le matin, elle réceptionne les livres, trie, range. L'après-midi, elle lit aux côtés de son père. Margaret aime particulièrement lire des vieilles lettres, des biographies. Elle en a d'ailleurs rédigé quelques-unes dans cette atmosphère douillette et feutrée.

Un jour, elle reçoit une lettre de Vida Winter, la papesse du roman en Angleterre. Elle prie Margaret de venir dans sa maison afin d'écrire sa biographie. Margaret s'y rend avec réticence. Sur place, dans cette maison isolée de tout, elle découvre une femme vieillie et très malade qui se livre à une longue confession, jour après jour, dans la bibliothèque.

Le Treizième conte est donc un roman construit sur le principe de l'intrigue dans l'intrigue. Vida, conteuse hors pair, va se livrer à Margaret. Chaque jour, les deux femmes s'installent dans la bibliothèque. Margaret recueille la parole de Vida et découvre peu à peu son histoire. Vida commence par raconter la naissance d'Isabelle, sa mère et de son enfance à Angelfield, cette immense manoir qui tombera bientôt en ruine. Elle décrit la folie d'Isabelle, l'amour inconditionnel de son frère Charlie et la naissance des jumelles, Emmeline et Adeline.

L'ambiance de ce récit est assez oppressante. Les jumelles sont livrées à elles-mêmes dans le manoir. Hester, une gouvernante, tentera d'y mettre un peu d'ordre. Et puis on sent vite que l'intrigue est beaucoup plus complexe que cela. Et en effet, au fur et à mesure, le mystère s'épaissit. Tout comme Margaret, le lecteur est pendu aux lèvres de Vida. Même en ayant déjà lu ce roman, j'admire avec quel talent l'auteur dénoue les fils de son intrigue et comme la première fois, j'ai été très étonnée par la fin du livre.

« le Treizième conte » est devenu pour moi un classique, un roman à lire et à relire tant l'intrigue est prenante et tant les secrets de famille y sont tissés avec noirceur.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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L'automne est arrivé et avec lui la pluie, le brouillard et le temps des tasses de thé fumantes, des soirées pelotonnés au coin du feu ou sous un plaid avec un bon livre, de ces livres confortables et douillets qui promettent de bonnes histoires qu'on aime découvrir à la nuit tombée.

Le treizième conte est le roman parfait pour ces soirées là.

On y trouve pèle-mêle une bibliothèque dont les rayonnages croulent sous des romans du XIX°siècle, un géant, un manoir gothique aussi flamboyant qu'inquiétant, un vieux journal intime, un recueil de contes, un frère et une soeur qui s'aiment un peu trop, de lourds secrets de famille, un jardinier au coeur d'or, un incendie et une cuisinière un peu folle...

Ouvrez le livre et laissez-vous envoûter...
Il vous racontera aussi l'histoire de Vida Winter. Auteur connue et reconnue, elle vit recluse dans sa demeure et reste pour la presse comme pour ses lecteurs un vivant mystère. Nul n'a jamais su qui se cachait derrière cette chevelure flamboyante et ses yeux verts. Aux journalistes qui l'interrogent sur sa vie, elle a offert de belles histoires, des fragments de vies inventées en arguant que la vérité est belle que parce qu'elle n'existe pas. Un jour, pourtant, la narratrice du roman, Margaret Lea, reçoit une lettre de l'écrivain: cette dernière souhaite lui confier l'écriture de sa biographie. Pour Margaret Lea, c'est un voyage en eaux troubles qui s'annonce... Mais comment distinguer la fabLe du réel? Comment croire une telle conteuse? Et quels lourds secrets hantent le passé de Vida Winter? Et pourquoi touchent-ils autant la jeune biographe, pâle et fragile?

Commencer "Le Treizième Conte", c'est prendre le risque d'une plongée vertigineuse dont on ne ressort qu'à la toute dernière page... Un roman gothique dans la plus pure tradition qui rend hommage au pouvoir des mots et des histoires, à Charlotte Brontë et Daphné du Maurier aussi. Un vrai plaisir d'automne.

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