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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture "TUER LE FILS" de Benoît Séverac. Pour l'inspecteur Cerisol et son équipe Matthieu est le coupable idéal pour le meurtre de son père. Ayant compris rapidement le cheminement de cette enquête je me suis dit comment va t-il se faire prendre. La fin est à mon avis bâclée à la va vite malheureusement. Une lecture qui sera vite oubliée.
Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel
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Je découvre Benoit Séverac avec ce livre que j'ai fini hier: j'ai adoré!
Le père d'un ex-prisonnier sorti de prison la veille pour un meurtre barbare est retrouvé mort chez lui. S'il s'agit d'un meurtre, le coupable est tout trouvé. le père et le fils avaient une relation complexe, mais est-ce si évident que cela ?
La relation père-fils, ce fils avec des "orchidées" dans le ventre, la lecture de ses cahiers intimes par l'équipe chargée de l'enquête, le commandant Cérisol ( vraiment un profil super attachant avec son addiction aux confitures, sa vie de couple avec une épouse aveugle, sa relations avec ses collègues hauts en couleurs), un rythme très prenant..j'avoue avoir tout aimé dans ce livre!

On s'attache au personnage du fils qui nous intrigue et c'est pourtant le père qui se révèle. La force de ce récit est de nous présenter des protagonistes stéréotypés qui peu à peu se dévoilent.
Un auteur à suivre!
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Tuer le fils est un polar classique, un peu à l'ancienne comme je les aime. Un seul mort; ça change! D'autant que le mort est une vraie ordure que personne ne va regretter. Mais du simple polar l'auteur passe au roman noir psychologique. Ça devient très intéressant!
Le fils, Mathieu, a tué son père. C'est sûr! Sorti la veille de prison ce ne peut être que lui. Et puis je me suis dit que c'est trop simple. Au fil des pages je l'ai cru coupable puis j'ai douté.Il y a d'autres prétendants au titre. Puis je suis redevenue certaine de sa culpabilité, puis non, puis ... Benoît Séverac sait nous balader, nous tenir en haleine. Ne comptez pas sur moi pour en dire plus.
C'est par le subterfuge d'une sorte de journal avec des textes écrits par Mathieu lors d'un atelier d'écriture en prison que l'auteur remonte le temps et dissèque la psychologie du fils et du père. le thème des relations père/fils y est omniprésent. Benoît Séverac a puisé une partie de son inspiration dans des ateliers qu'il a lui-même animés pour des détenus et nous donne d'intéressantes réflexions sur l'écriture.
Les policiers du SRPJ de Versailles sont humains, sympathiques pas du genre à rouler des mécaniques. le commandant Cérisol semble un peu banal au premier abord mais entre sa femme aveugle et sa passion pour la confiture ou la chanson française, le personnage est assez complexe et attachant. Il éprouve de l'empathie pour Mathieu dont la perversité du père a gâché la vie.
Le fils a peut-être tué physiquement le père mais ce qui est sûr c'est que le père a tué moralement le fils, à petit feu, à force de brimades et d'humiliations.
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Il y a quelques jours je vous ai parlé de " 115 " du même Benoît Séverac. Ma petite chronique a eu l'heur de plaire à l'auteur qui m'a incité à lire son nouveau roman qui vient de paraître.  Qu'est-ce qu'il a bien fait ! Et si je peux me permettre cette appréciation : Benoît,  vous avez encore progressé...  La qualité littéraire du texte est évidente.  On est toujours dans le polar social-sociétal mais avec en plus cette fois une profonde dimension psychologique. Ne fuyez pas ! Ici, psychologie ne veut pas dire ennui. J'adore. Vous l'aviez deviné ? 😊
De quoi est-il question ici ? Mathieu sort de prison où il a purgé une peine de 15 ans pour meurtre.  Meurtre qu'il a reconnu et dont les raisons sont complexes, même pour lui. Et je ne dis pas cela par hasard. le jour de sa sortie,  son père est assassiné.  Père avec lequel ses rapports sont plus que difficiles. Père motard néo-nazi qui cultive la "virilité " au-dessus de tout. Virilité dont il reproche à son fils de manquer. Et là,  tout désigne Mathieu comme le coupable, évidemment. Et lui qui avait spontanément avoué son premier meurtre semble ici résigné à retourner en prison sans autre ligne de défense que "je n'ai pas tué mon père ".
Mais ce n'est pas seulement Mathieu que nous suivons ici, c'est aussi l'inspecteur Cérisol. Flic quinqua désabusé,  fan obsessionnel de confitures ( ne riez pas, cela a son importance ), marié à une femme formidable bien qu'un peu à part (je vous laisse la découvrir ). Et Cérisol est entouré d'une équipe dont Benoît Séverac a formidablement bien caractérisé les personnages, chacun dans son genre, sans tomber dans le travers d'en faire tous des flics abîmés par leur métier. Ce qui ne veut pas dire qu'ils soient tous très flambants...
C'est la difficulté.  Ne pas dire l'essentiel,  et Dieu sait s'il y a des choses sous le tapis, dont les raisons de cette haine réciproque. Et cependant vous donner envie de lire cette histoire parce que, vers le chapitre 30, vous ne pourrez pas vous arrêter. Qui a tué le père ?  Mathieu est-il allé au bout de sa haine? Ou y a-t-il autre chose? Ou finalement l'évidence est-elle totale? 
Faites-moi confiance ! Lisez ce bouquin ! Parce que quelque chose me dit qu'on va en parler... 😉

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Un homme aux sympathies néo-nazies est retrouvé mort ...
meurtre ou suicide ?
Très rapidement , la police s'oriente vers le meurtre et soupçonne
le fils de la victime , tout récemment sorti de prison .
L'intérêt de ce livre réside plus dans le portrait psychologique du suspect que dans l'enquête elle-même ,
l'aspect purement policier ne prenant de l'importance qu'à la fin du livre .
Un roman bien construit , une intrigue intéressante et quelques traits d'humour dans les dialogues entre flics m'ont fait passer un très bon moment .
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Connaissant déjà la plume de l'auteur et l'appréciant fortement, c'est confiante que j'ai commencé ce nouveau roman et je n'étais qu'au début d'agréables surprises.


Une chose est certaine, l'auteur ne s'est pas endormi sur ses lauriers et son nouveau polar a grimpé un échelon en intensité, avec des personnages d'une densité surprenante et une histoire on ne peut plus réaliste.


Amis scénaristes vous devriez vous penchez sur cet écrit, au lieu de nous pondre des remakes à n'en plus finir. 


Quand à vous, amis lecteurs, vous l'aurez compris, une fois plongée dans ce polar au suspens implacable, au coeur de cette relation père fils assez destructrice, aux côtés d'un flic épicurien et d'un écrivain manipulateur en manque d'inspiration, j'ai eu un mal fou à le lâcher. Mais hélas, chaque histoire a une fin, sans pour autant me laisser sur ma faim mais avec une certaine envie de retrouver l'inspecteur Cérisol pour un nouveau menu cinq étoiles au guide du polar. Je suis sûr que notre regretté Claude Mesplède aurait été d'accord avec moi.


Amoureux du noir c'est à votre tour de découvrir cette plume remarquable. 



Chronique complète sur mon blog en cliquant sur le lien ci-dessous :
Lien : https://Dealerdeligne.wordpr..
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Bienvenue au SRPJ de Versailles, où travaillent le commandant Cérisol et ses équipiers de la brigade criminelle. Les jours se suivent et se ressemblent, avec un quotidien professionnel pas toujours évident (et ça se comprend !), et des vies familiales forcément perturbées par tant de noirceur. Cérisol s'en sort bien : sa femme Sylvia est amoureuse et compréhensive. Aveugle et sportive de haut niveau aussi, bref. Un beau jour un gros facho est retrouvé mort chez lui, crime déguisé en suicide. Toute l'équipe de Cérisol s'active sur le sujet, et oriente rapidement ses recherches vers son fils Matthieu, sorti de prison le jour de la mort de son père…
« Tuer le fils » est un excellent polar. Il prend le temps de nous présenter l'équipe d'enquêteurs, avec ses qualités et ses défauts, ses failles et ses points forts (Nicodémo, le vieux-de-la-vieille patriarche portugais ; Grospierres, le surdiplômé qui en a marre d'être pris pour un jeunot ; et Cérisol déjà présenté plus haut). L'idée de faire reposer l'enquête sur les résultats d'ateliers d'écriture en milieu carcéral est excellente, et nous permet de bien cerner le personnage du suspect (trop) idéal. Un excellent polar que je vous dis, je recommande !
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J'ai adoré ce livre, et je pense qu'il y a de quoi :
C'est une enquête à la Maigret, pépère, sans coups de feu, cascades, coups de feu ou coups de poings (c'est rare !)
A la Maigret sauf que Cerisol, le commandant, ne fume pas la pipe: il mange des pots de confiture: c'est son péché mignon... pire, une dépendance. C'est un amoureux de chansons anciennes : Georgette Plana, Berthe Syva, Isabelle Aubret... Entre parenthèses, j'ai écouté "E viva l'Espana", et je me suis rendu compte que cela éveillait des souvenirs chez moi: un de mes oncles (gendarme !) adorait G. Plana et B. Sylva... je n'ai pas mis "Les roses blanches", quand même. J'aime les souvenirs, mais heureux !
Donc, un enquêteur qui change un peu de ce que nous proposent les écrivains de polars; l'enquête est menée en équipe, lentement, par tâtonnement, par intuition parfois, et se rapproche davantage du réel, je pense.
J'ai bien aimé aussi le couple , avec Sylvia, cette aveugle championne de Torbal, et... de bowliing.

Un bon bouquin, pour passer un bon moment..
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C'est à l'émission "La Grande Librairie" que j'ai fait connaissance de Benoît Séverac un homme sympathique qui était interviewé par F. Busnel. J'ai acheté son livre pendant le confinement. Il s'agit d'un roman policier comme il m'arrive d'en lire: la psychologie du suspect numéro 1 et des trois policiers chargés de l'enquête est assez fouillée.

Un meurtre a été commis: Patrick Fabas, un beauf amateur de moto, plus ou moins nazi, a été tué. Il ne s'agit pas d'un suicide, malgré une mise en scène qui ne trompe personne. Le hic, c'est que son fils Matthieu vient juste de sortir de prison, et qu'il avait mille raisons d'en vouloir à son père: Patrick méprisait son fils pour une raison que le lecteur découvrira vite. C'est, d'ailleurs, pour épater son géniteur que Matthieu avait assassiné gratuitement un homosexuel il y a treize ans. L'originalité de l'intrigue vient du fait que les enquêteurs ont un accès direct à la vie intérieure du suspect: il avait écrit des textes très significatifs, au cours d'un atelier d'écriture organisé en prison par un bénévole, écrivain lui-même (on pense ici à Benoît Séverac). Tout semble accuser Matthieu, mais de gros doutes subsistent - y compris dans l'esprit du lecteur. Je ne révèlerai évidemment pas qui a fait le coup, même si ce ne serait pas un scoop.

Ce roman policier se lit facilement et avec plaisir. L'intrigue ne se perd pas dans des détails; les suspects sont peu nombreux; les personnages sont attachants; l'idée de l'atelier d'écriture me semble excellente. C'est donc un livre très recommandable, même si je risque de l'oublier.
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Je me retrouve avec un coup au coeur à la fin de l'histoire, celui issu d'une belle rencontre avec la plume de Benoît Séverac. C'est un roman policier qui va au-delà de l'enquête à proprement dite, en effet, tout est disséqué, analysé au niveau psychologique.

C'est fort, prenant et certaines fois dérangeant. Cérisol est un Commandant de Police à la Criminelle de Versailles, un homme droit, un peu à l'ancienne (il n'y a qu'à écouter ses préférence musicales!!), pour qui ses hommes forment une famille: Grospierre le dernier arrivé et Nicodemo, un portugais consciencieux. Cette enquête va les chambouler, chacun en lien avec un quotidien différent.

Ils vont analyser les pistes, croiser et recroiser et pourtant ce qui les impactera le plus est ce journal intime du fils de l'homme décédé qui va les poursuivre. Fil rouge permettant une plongée en apnée dans les liens père/fils, aussi malfaisant et maltraitant ont-ils pu être. le lecteur alterne les phases d'empathie et de rejet au gré des avancées des policiers.

J'ai adoré les épisodes où l'on suit Cérisol, chez lui, au sein de sa famille, ce qui le traverse, la manière dont il réagit et pourquoi. C'est une bulle dans ce roman, où le héros apparait humain, avec ses failles et ses petits péchés mignons (notamment la confiture).

Je referme ce roman avec douceur, il m'a fait voguer au coeur d'une enquête plus psychologique que policière, avec la certitude de livre de nouveau Benoît Séverac.

Enjoy!
Lien : http://saginlibrio.over-blog..
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