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J'ai voulu lire cette bande dessinée parce que j'aime Chagall, et la Russie, et je me demandais comment Joann Sfar allait s'en sortir avec ce sujet.

On retrouve l'humour made in Sfar typique, qui se moque de la religion mais est plein de tendresse pour ses personnages.
Il évoque le quotidien des petits villages ashkénazes avec des images - comme Issac Bashevis Singer le fait avec des mots - et pour donner une impression d'authenticité, Sfar utilise quelques mots en yiddish dans les dialogues.
Après avoir mis en avant la musique dans la série Klezmer, ici c'est la peinture qui devrait être mise en avant. Mais dans ce premier tome Marc Chagall est surtout un jeune homme rêver qui rêve de peinture et de sa belle. Seulement voilà, le père de la jeune fille veut un gendre qui ait un "vrai métier".

Sfar a utilisé dans ce tome deux jeux de couleurs distinctes : des couleurs primaires qui donnent un ton joyeux aux scènes de rêveries du peintre, et des couleurs plus sombres pour les scènes de guerre avec les cosaques. Celles du voyages se situent un peu entre les deux.
Pas désagréable à regarder, en revanche on peut reprocher au scénario de ne pas être très travaillé.
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Un petit voyage poétique et rêveur aux côtés de Chagall, sous la plume de Joan Sfarr ; comme un air de famille chez ces deux-là...
C'est plaisant, parfois sans queue ni tête, avec beaucoup de références aux peintures et dessins de Chagall, ce peintre qui ne ressemblait à aucun autre, avec ses violonistes volants et ses mariés en lévitation... (a dû aussi inspiré Emir Kustiriza pour son Temps des gitans...).
L'histoire : Chagall, dessinateur rêveur, se laisse vivre en Russie. Mais il est amoureux, et le père de son amoureuse ne veut pas donner sa fille à un feignant qui n'a pas de vrai travail... Chagall part en quête de conseil auprès du grand rabbin, et de travail accessoirement. Sur sa route, il croisera de bien étranges personnages....
A suivre !
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Cela ressemble à une biographie, s'inspirant de la vie de Marc Chagall dans la société société paysanne russe du début de la Révolution, avant son exode en France. Mais en réalité, le projet de Joann Sfar est de s'imprégner et de s'immerger dans l'oeuvre, les peintures et les dessins de l'artiste. Il s'agit plutôt d'une interprétation que d'une biographie linéaire. Alors on va retrouver quelques éléments et personnages récursifs de ses peintures : des personnages marginaux, un violoniste klezmer, un boucher un peu simplet, un illuminé qui se rend pour le Christ et quelques cosaques sanguinaires. Et puis il y a l'histoire d'amour et la situation des juifs dans cette société, dure et cruelle. Malheureusement dans ce premier tome, tout cela s'accumule sans vraiment s'articuler, il y a un côté désordonné, un scénario qui semble improvisé, écrit au fil des pages sans plan préalable, comme les toutes premières aventures de Tintin, de plus, l'écriture est parfois difficile à déchiffrer. Il me semble tout à fait louable de choisir des procédés d'écriture automatique, d'inspiration laissée libre, chèrs au surréalisme et à l'époque, pari très ambitieux mais pas tout à fait réussi, car difficile pour le lecteur de vraiment entrer dans cette histoire un peu brouillonne.
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Même constat que pour Manu Larcenet : Joann Sfar, soit j'adhère, j'adore, j'adopte (Le chat du Rabbin, Socrate le demi-chien)... soit je reste complètement hermétique (La Comtesse Eponyme) et je m'y ennuie alors copieusement.

Encore un échec pour moi avec cette BD. Déjà, faute de connaître la culture juive, beaucoup de termes inconnus (en yiddish ?) dans l'album, donc autant de clins d'oeil qui m'échappent. J'ai vu quelques oeuvres de Chagall mais je ne sais rien de sa vie, même si d'après l'éditeur "vous ne lirez pas ici la vraie vie de Chagall. C'est un fabuleux conte juif, dont le héros se nomme Marc Chagall". le contexte socio-historique russe de l'époque, je ne connais guère plus... Quant aux divagations de l'auteur, philosophiques ou autres, je n'y ai pas compris grand chose. Je me garderai donc de lire le second tome quand il paraîtra. Pas grave, j'ai le chat du rabbin à redécouvrir sans me lasser !
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Après un premier temps où le côté étrangement farfelu et rocambolesque des personnages et de leurs aventures m'a quelque peu déroutée, j'ai fini par beaucoup aimer ce récit à la fois désespéré, cruel, déraisonnable mais surtout poétique, parfaitement rythmé par les dessins très personnels de l'auteur et les couleurs dans les tons majoritairement clairs malgré le côté sombre de l'histoire. Un récit en deux tomes dont la lecture m'a fait plaisir.
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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Quelle déception. Cette BD ne peut être lu que par les personnes ayant un bon niveau de connaissances de la culture Juive : certains dialogues sont juste incompréhensibles, du fait de la présence dans chaque phrase d'un terme yiddish.... sans glossaire : c'est impossible à lire.
C'est aussi une représentation très symbolique de la vit de Marc Chagall, et pour qui ne connait que vaguement sont oeuvre, c'est aussi à n'y rien comprendre.
Il me restait donc le dessin..... et me laisser porter par un récit qui m'échappait... Je vais lire le second tome car je l'ai emprunté en même temps que celui ci... mais je ne vais pas m'attarder.
C'est pour moi une mauvais expérience
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On nous raconte ici, de manière très poétique et onirique la jeunesse de Marc Chagall. Celui ci est tombé amoureux d'une jeune et belle femme, mais son père refuse qu'il l'épouse avant qu'il est un « vrai » métier. En effet, peintre, ça n'est pas ce qui ramène du pain sur la table !
Marc va donc commencer une sorte de voyage initiatique, tout en se demandant s'il doit sacrifier son art pour son amour. Il va rencontrer un homme amoureux fort comme un golem, un violoniste cherchant un groupe de musicien klezmer, un nouveau Christ pas très net, … On nage comme dans Klezmer (très bonne série de Sfar dont j'ai fini les trois tomes d'ailleurs) dans l'univers et les histoires juives de Russie.
Lien : http://geekette.fr/2010/11/d..
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Tout ce qui est signé Joan SFAR m'intéresse et comme j'aime beaucoup l'oeuvre de Chagall, j'ai lu cette BD. C'est une sorte de fable dans un village juif de Russie, le jeune Chagall aime une jeune fille et tente de convaincre sa famille de l'épouser. mais un peintre c'est trop original, ce n'est pas considéré comme un vrai métier. Sinon la plupart de l'histoire part dans des délires liés au judaïsme, qui pour les non initiés semblent assez obscurs...
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Sfar s'inspire de l'autobiographie du peintre et de son oeuvre, mais pour en faire un personnage de conte. Comme Chagall a pu le faire en étant le chroniqueur de la vie d'un shtetl à travers ses tableaux. Cela donne une belle fable, bruissante d'humour et de couleurs. On y retrouve aussi l'humour d'auteurs comme Aleichem et Singer.
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J'aime Joann SFAR, j'adore Marc Chagall mais là, vraiment, désolée je n'adhère pas...
Les divaguations de Chagall n'ont pas d'échos en moi.
D'accord, on dit que cette bande-dessinée se veut le reflet de l'imaginaire onirique du peintre, pourquoi pas ? le sujet pour Sfar aurait pu être un bel exercice; mais là... je ne comprends pas...
L'histoire est lente, déconcertante et ennuyante !
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