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Citations sur Le roi Henri IV, tome 2 (9)

LA RUMEUR:
La Rumeur est une flûte où soufflent les soupçons, les jalousies, les conjectures : instrument si aisé et si simple que le rude monstre aux innombrables têtes, la discordante et indécise multitude peut en jouer.
(Prologue)
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DOROTHÉE:
Ça, dis-moi, de quelle nature est le prince ?
FALSTAFF:
C'est un bon jeune homme bien nul : il aurait fait un bon panetier, il aurait coupé le pain congrûment.
DOROTHÉE:
On dit que Poins a beaucoup d'esprit.
FALSTAFF:
Lui, beaucoup d'esprit ! La peste du babouin ! Il a l'esprit aussi épais que la moutarde de Tewksbury ; il n'y a pas plus de finesse en lui que dans un maillet.
(Acte II, Scène 4)
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LE ROI mourant, au Prince Henry:
Pourtant, bien que tu sois plus solidement établi que je ne pouvais l'être, tu n'es pas encore assez affermi en présence de tant de griefs encore vivaces. Tous mes amis, dont tu dois faire tes amis, n'ont perdu que depuis peu leurs griffes et leurs dents. Élevé primitivement par leur terrible assistance, j'ai dû craindre d'être renversé par leur pouvoir ; pour prévenir ce danger, j'ai anéanti les uns, et j'avais le projet de mener les autres à la Terre Sainte, de peur que le repos et l'inaction ne leur permissent d'examiner de trop près mon autorité. Aussi, mon Harry, aie pour politique d'occuper ces esprits remuants dans des guerres étrangères, en sorte que leur activité, exercée loin d'ici, puisse effacer le souvenir de ces premiers jours.
(Acte IV, Scène 5)
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L'ARCHEVÊQUE D'YORK:
Ô peuple stupide, quelles bruyantes acclamations tu jetais au ciel en bénissant Bolingbroke, alors qu'il n'était pas encore ce que tu voulais qu'il fût ! Et maintenant que tu es servi à souhait, monstrueux mangeur, tu es tellement rassasié de lui que tu t'efforces de le rendre. Ainsi, ainsi, chien immonde, tu as recraché de ton estomac glouton le royal Richard ; et maintenant tu as faim du mort que tu as vomi, et tu l'appelles de tes hurlements. A qui se fier de notre temps ?
(Acte I, Scène 3)
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"LE ROI HENRY :
- La fortune n'arrivera-t'elle jamais les deux mains pleines? Ecrira-t'elle toujours ses plus belles paroles en sombres caractères? Tantôt, elle donne l'appétit, mais pas d'aliment : tel est le pauvre en santé ; tantôt elle donne le festin et retire l'appétit : tel est le riche qui a l'abondance et n'en jouit pas."

Acte IV, Scène 4
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"FALSTAFF :
- Ombre, de qui es-tu le fils?
OMBRE :
- Le fils de ma mère, monsieur.
FALSTAFF :
- Le fils de ta mère! C'est assez probable. Et l'ombre de ton père! Ainsi, l'enfant de la femelle est l'ombre du mâle ; c'est souvent la cas, en vérité ; le père y met si peu du sien."

Acte III, Scène 2
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"L'ARCHEVEQUE :
- Le passé et l'avenir semblent toujours préférables ; le présent toujours pire."

Acte I, Scène 3
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"FALSTAFF :
-Un bon vin de Xéres a un double effet. Il vous monte au cerveau, y dessèche toutes les sottes, stupides et âcres vapeurs qui l'environnent, le rend sagace, vif, inventif et le remplit de conceptions légères, ardentes et délectables, lesquelles, transmises à la voix, à la langue qui leur donne naissance, deviennent d'excellentes sailles. La seconde propriété de votre excellent xérès est de réchauffer le sang qui, auparavant froid et rassis, laissait le foie blanc et pâle, ce qui est l'insigne de la pusillanimité et de la couardise ; mais le xérès le réchauffe et le fait courir de l'intérieur aux extrémités. Il illumine la face qui, comme un fanal, donne à toutes les forces de ce petit royaume, l'homme, le signal de s'amuser ; et alors toute la milice vitale, tous les petits esprits intenses internes sa rallient en masse autour de leur capitaine, le coeur, qui, dilaté et fier de ce cortège, ose toute espèce d'exploits ; et toute cette valeur vient du xérès! (...) Si j'avais mille fils, le premier principe humain que je leur enseignerais serait d'abjurer toute boisson légère et de s'adonner au bon vin."

Acte IV, Scène 3
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"NORTHUMBERLAND :
- S'il est tué, dis-le ; ce n'est pas une offense que d'annoncer sa mort : il est coupable de calomnier un mort, mais non de dire qu'un mort ne vit plus."

Acte I, Scène 1
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