Présentation de l'éditeur : dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d'abord à Tokyo puis à Nagasaki. Elle reconstitue le puzzle d'une vie familiale marquée par les mensonges d'un père […]
Mon avis. Je ne connais absolument pas la littérature japonaise et c'est en lisant le blog de Choco que j'ai découvert sa proposition de challenge "In the Mood for Japan". Je me suis donc inscrite pour le niveau "Ronin", soit la lecture de 3 récits.
J'ai alors fait quelques recherches et me suis décidée pour ce court roman d'
Aki Shimazaki. Pourquoi ? Non seulement les critiques lues s'avéraient positives mais en plus, la couverture m'a vraiment charmée. Je me suis aussi dit que s'il ne me plaisait pas, je réussirais à aller jusqu'au bout (114 pages).
Aussi vite commencé, aussi vite lu : la couverture qui me plaisait tant est au diapason des mots. Une écriture tout en légèreté, "aérienne" pour évoquer un propos qui, lui, n'est nullement léger.
Namiko découvre un pan qu'elle ignorait de la vie de sa mère décédée, Yukiko. Celle-ci a laissé à sa fille une longue lettre dans laquelle elle raconte un épisode de sa jeunesse particulièrement douloureux et cela, "sur fond de bombe atomique puisque Yukiko a vécu ce tragique événement, nous permettant ainsi d'entendre "l'autre côté".
Un petit bijou dans un superbe écrin de papier… Je lirai les suites, inévitablement, comme une parenthèse du temps...
"Il y a des cruautés qu'on n'oublie jamais. Pour moi, ce n'est pas la guerre ni la bombe atomique."
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