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sur 1932 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'aime les récits dans lesquels une petite histoire rencontre la grande, celle avec un grand H. J'aime ce mélange d'intime et d'universel qui se nourrissent l'un l'autre. « le poids des secrets » est un cycle qui s'inscrit dans ce registre. Je me suis donc lancée dans le 1er volet intitulé « Tsubaki » avec confiance. Hélas, je n'ai pas aimé cette lecture et je ne lirai pas la suite de cette série.

Je n'ai aimé ni ce qui était raconté, ni la façon de le faire. J'ai trouvé l'intrigue assez convenue, mal menée et peu immersive. le contexte des bombes atomiques et de la défaite japonaise est très mal exploité. J'ai trouvé que l'auteure ne parvenait pas à transmettre le caractère assez unique de l'horreur qu'ont constitué les bombes lâchées sur Hiroshima et Nagasaki. Pour avoir lu et vu pas mal de livres et de films sur le sujet, j'en ai une certaine perception. Et là, j'ai trouvé que les personnages en parlaient sans impliquer le lecteur, presque avec détachement. Justement, j'en viens aux personnages. Je les ai trouvés sans saveur, insipides, ce qui fait que je n'ai ressenti aucun sentiment à leur égard, ils m'ont laissée totalement indifférente. Tout comme l'écriture que j'ai trouvée très plate.

Pour résumer, « Tsubaki » ne m'a procurée aucune émotion et est même parvenu à m'ennuyer malgré sa pagination réduite. Une lecture que je vais très vite oublier.
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Un petit roman, léger et sympathique, centré autour de la révélation d'un secret de famille, avec pour toile de fonds une évocation des derniers jours de Nagasaki avant l'horreur de la bombe atomique. C'est lu si rapidement qu'on ne s'ennuie pas, mais si l'intrigue et le contexte historique sont intéressants, l'écriture simple et le traitement du sujet manquent de profondeur pour marquer durablement l'esprit. J'ai regretté que la vie quotidienne japonaise ne soit pas plus décrite car sans les références historiques, on aurait pu croire que l'on se trouvait dans n'importe quelle ville occidentale.

La chute est sans surprise... Il semble que la suite Hamaguri ait été récompensée par un prix ; peut-être est-elle de plus grande envergure, mais je n'ai pas été suffisamment convaincue par le début de cette pentalogie pour la poursuivre.

Challenge multi-défis 2020
Challenge plumes féminines 2020
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La Québécoise Aki Shimazaki – elle écrit en français – est une adepte des pentalogies qui lui permettent de décliner en brefs romans des histoires où le passé revient hanter le présent. Tsubaki constitue le premier opus de la série intitulée le temps des secrets. La romancière qui a vécu la première partie de son existence au Japon aime aborder les non-dits et les secrets de famille qui bouleversent la vie en apparence tranquille et routinière de ses personnages.
Namiko vient de perdre sa mère, Yukiko, une survivante de l'explosion atomique qui avait ravagé Nagasaki à la fin de la seconde guerre mondiale. Cette femme réservée s'était toujours tue sur sa jeunesse, la guerre et la catastrophe nucléaire. Mais, à l'approche de sa mort, elle commence à évoquer certains souvenirs avec son petit-fils. Une fois disparue, Namiko reçoit une longue confession de sa mère et apprend l'existence d'un oncle maternel dont elle ignorait tout.
Le style plat de l'écrivaine, son économie de mots ôtent beaucoup de leur sensibilité et de leur profondeur aux personnages tout en reléguant le lecteur à une certaine distance. Il reste un livre facile à lire, presque trop léger pour la gravité des thèmes qu'il aborde, et une sorte de constat : un grand crime peut en cacher bien d'autres.
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N°718 – Janvier 2014.

TSUBAKI (Le poids des secrets 1)- AKI SHIMAZAKI – Actes sud

Juste avant de mourir et pour la première fois, une grand-mère japonaise, Yukiko, accepte de parler à son petit-fils de la guerre qui a exterminé le Japon. Elle est en effet la survivante des bombardements d' Hiroshima et de Nagasaki. Elle avait toujours gardé le silence sur cet épisode de sa vie pendant lequel son père et son grand-père ont été tués. Sa mère s'était mariée comme on le fait dans la société japonaise et était venue s'installer avec sa famille à Nagasaki alors qu'elle était originaire de Tokyo. Avec son mari ils avaient eu une fille, Yukiko qui découvre un peu par hasard qu'elle a un demi-frère. Son père a en effet eu, avant de se marier, une liaison avec une orpheline qu'il n'a pu épouser à cause des convenances familiales et avec qui il a eu un fils, Yukio. Cette orpheline s'est elle-même mariée ensuite avec un autre homme qui a reconnu Yukio. En venant s'établir à Nagasaki, le père de Yukiko a choisi de retrouver cette femme et de vivre avec elle une liaison amoureuse malgré sa famille. C'est ce que découvre sa fille. de plus Yukiko rencontre Yukio et les deux enfants tombent amoureux l'un de l'autre mais doivent se séparer à cause de leur parenté. Bouleversée par la trahison paternelle Yukiko décide d'empoisonner son père qui meurt le jour du bombardement de Nagasaki. Sa mère qui n'était pas présente à Nagasaki lors du largage de la bombe est morte cinq ans après le bombardement d'une leucémie. Elle était restée seule près la mort de son époux. A la mort de Yukiko, sa fille, Namiko, apprend l'existence de Yukio, son oncle, alors que sa mère lui avait toujours dit être une fille unique. Il est maintenant un homme âgé qu'elle rencontre à la fin.

C'est une histoire un peu compliquée qui mêle les générations mais c'est aussi celle d'amours contrariées d'adolescents, d'un adultère, des mensonges du père, de sa responsabilité dans la déliquescence de sa propre famille et la révélation d'un meurtre. La faute du père est d'autant plus grave qu'elle met un terme à l'amour authentique de deux enfants qui n'y sont pour rien. le poids de ces secrets de famille est exprimés par les paroles de la grand-mère « Il y a des cruautés qu'on n'oublie jamais. Pour moi ce n'est pas la guerre ni la bombe atomique », une manière de dire que nul n'échappe à son destin.

C'est donc un bref roman où le parfum du camélia (Tsubaki) se mêle au cyanure mais ce n'est pas pour autant un roman policier. Bien qu'il s'agisse d'une saga, on y trouve peu de renseignements sur la société japonaise de l'époque à l'exception des règles régissant le mariage mais en revanche je note une analyse pertinente de ces événements historiques. Je ne sais pas si c'est à cause du style assez quelconque ou de l'histoire, mais je ne suis pas entré dans ce roman que j'ai cependant lu jusqu'à la fin.

©Hervé GAUTIER – Janvier 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Le jour ou la bombe atomique tomba sur Nagaki, je me levai à cinq heures. Ma mère restait de nouveau chez sa cousine au centre-ville. Mon père dormait. Je mélangeai le cyanure de potassium au contenu des trois derniers papiers en cellophane pliés dans la bopite qui contenait le médicament de mon père et je partis. Je ne savais pas ou aller. Je commençai à marcher vers le nord. Je n'avais rien apporté à manger ni à boire.
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