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4,15

sur 1970 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Très court roman à l'écriture sobre et dépouillée, des personnages tendres qui suscitent l'empathie, une histoire familiale complexe et torturée. Sur fond d'horreur atomique. J'ai adoré la simplicité et la pudeur de cette courte histoire. Au début, c'est une gymnastique particulière, l'arbre généalogique est dressé en une dizaine de pages et on ne sait plus très bien qui est le père de qui, la grand-mère, le frère... Mais tout se met en place progressivement et se clarifie. Cela donne envie de lire les tomes suivants !
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«  Namiko, pardonne-moi d'avoir gardé le silence depuis des années sur mes parents et la bombe atomique »
Ainsi commence la lettre que découvre Namiko à la mort de sa mère et cette phrase est assez significative de ce court roman d'à peine plus d'une centaine de pages.

Dans « Tsubaki » ( le camélia, en japonais), Aki Shimazaki mêle l'histoire intime et l'Histoire du Japon dans ce qu'elle a de plus effrayant, la bombe atomique lâchée par les Américains sur Nagasaki le 9 août 1945.

L'horreur est suggérée, avec délicatesse, mais ce n'est pas le centre du roman qui traite surtout de liens familiaux, de mensonges, de trahison, de déception qu'éprouve une adolescente à l'égard d'un père qu'elle vénérait jusqu'à commettre l'irréparable, de secrets profondément enfouis jusqu'à ce que l'approche de la mort vous en délivre. Un roman qui donne aussi un aperçu intéressant de la société japonaise et de ses codes au début du XX e siècle.

Un style très épuré, des phrases courtes, l'auteure japonaise qui vit à Montréal et écrit en français livre ici un roman plein de pudeur et de poésie, un réel plaisir de lecture.

En cherchant les autres titres de Shimazaki, j'ai appris que Tsubaki faisait partie d'un ensemble de cinq récits , «  le poids des secrets », centrés sur des personnages différents éclairant chacun un aspect de l'histoire....ou comment augmenter ma pile de livres à lire ...
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Texte court mais intense. Au décès de sa mère, Namiko reçoit, de l'avocat de cette dernière, deux lettres. La première lui est destinée, la seconde doit être remise à un destinataire inconnu de Namiko jusqu'alors. Tsubaki est le récit de la première lettre, celle qui dévoile le lourd secret du passé de la mère de Namiko, cette jeune fille survivante de la bombe de Nagasaki. L'écriture de Aki Shimazaki est limpide et ce récit se lit facilement d'une traite. Il m'a donné très envie de poursuivre la pentalogie.
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Bonjour,
❄Tsubaki Tome 1, de le poids des secrets , d'Aki Shimazaki est une longue lettre posthume qu'une mère - survivante de Nagasaki- écrit à sa fille pour se soulager d'un secret familial.
❄L'histoire fait des allers-retours entre le passé et le présent, l'écriture est épurée et simple. Aki Shimazaki, par cette apparente simplicité, s'applique à décrire les outrages de la seconde guerre mondiale et ses conséquences, ainsi que les relations hommes-femmes dans un Japon où les classes sociales ne se mélangent pas, un peu comme chez nous...
❄L'ambiance est subtil, doux comme le parfum des camélias (tsubaki).
❤❤❤Tsubaki est le premier roman que l'auteure a écrit en langue française.
C'est le premier d'une série de 5 romans.
A découvrir!
⛄⛄⛄Résumé
Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d'abord à Tokyo puis à Nagasaki. Elle reconstitue le puzzle d'une vie familiale marquée par les mensonges d'un père qui l'ont poussée à commettre un meurtre.
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Court roman qui réunit de nombreux thèmes : secrets de famille, adultère, guerre, bombardement... Grâce à l'écriture tout en délicatesse et poésie, l'auteur atténue les faits dramatiques de l'Histoire et la noirceur de l'âme humaine. Quelle subtilité de ton !!! J'ai beaucoup aimé et j'ai hâte de découvrir la suite.
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Bon petit roman pour ma part, j'ai beaucoup aimé l'alternance passé/présent, les personnages sont intéressants et l'histoire l'est toute aussi, j'ai pas mal appris sur l'histoire des bombes atomiques. Je recommande ce récit et je pense me procurer le second .
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Livre court et très simple que j'ai lu en une journée, incluant une insomnie d'une heure… ou deux. Je crois bien avoir attraper la piqûre de l'oeuvre d'Aki Shimazaki. Une langueur, une profondeur alliant histoire et vie, très nippon quoi!
Yukiko laisse une lettre à sa fille avant de mourir et ouvre la porte sur les mensonges de son père. Les mensonges d'une vie, de plusieurs vies.
Tsubaki signifie camélia et le camélia symbolise la longévité, la fidélité et le bonheur dans le langage des fleurs. La référence à cette fleur pour une survivante de la bombe atomique de Nagasaki nous ramène à la longue vie mais la fidélité et le bonheur… nous aurons donc d'autres clés pour reconstituer le puzzle de son existence.
Le destin incomparable de deux enfants, Yukio et Yukiko qui se poursuit au fil du poids des secrets. Belle découverte!
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Premier roman de la série (on pressent un feuilleton) le poids des secrets. Et des secrets il y en a, et des lourds!
Ils se révèlent à l'occasion de la mort de la mère. La mort des parents, c'est souvent l'occasion d'une remontée dans le passé, et ses révélations pas toujours agréables.
Et au Japon le passé de la génération précédente, c'est la fin de la seconde guerre mondiale, les bombardements sur les villes japonaises, le jusqu'au-boutisme suicidaire, et finalement Hiroshima, Nagasaki, et la reddition.
La question de la nécessité du bombardement nucléaire est abordée et même tranchée par la mère.
Mais la tragédie de la grande histoire cache une tragédie plus intime dont Aki Shimazaki nous livre ici les premiers éléments.
La narration se déroule dans le style japonais que l'on aime et que l'on attend: sobre, posé, linéaire, avec ce mélange d'émoi et de distance qui nous charme. de ce côté-là, pas vraiment de surprise donc, mais beaucoup d'agrément.
Et c'est promis, je vous donnerai mes impressions sur la suite.
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A sa mort, Yukiko laisse une lettre à sa fille où elle évoque sa jeunesse au Japon lors de la seconde guerre mondiale, mais dévoile aussi un lourd secret sur ce passé maintenant lointain…

Je conseille aux lecteurs de ne pas lire le résumé proposé car il en dit trop à mon avis, même si l'intérêt de ce livre n'est pas le suspens mais le traitement du sujet.

Tsubaki est le premier tome d'une pentalogie.
C'est un court roman qui se lit très facilement. le style est épuré, minimaliste je dirais, mais soulève cependant beaucoup de thèmes liés à la famille : les traditions sociales japonaises souvent très exigeantes (en particulier ici sur la famille et le mariage) mais aussi l'infidélité et la délicate situation des jeunes femmes mères sans maris.

Cette lecture offre également en quelques pages une photographie très réaliste sur les conditions de vie durant ces années de guerre ; l'attente, parfois surprenante, que pouvait avoir des japonais sur l'issue de ce conflit (j'ignorais que des japonais pouvaient envisager, et même souhaiter, une victoire américaine) ; et cet intérêt général japonais placé tellement plus haut que l'intérêt particulier (l'unité face à la liberté).

Mais c'est aussi un livre intime, sur les émotions d'une adolescente choquée, déçue et en colère. le mal causé par les non-dits, le mensonge et l'égoïsme. le chagrin aussi… Pas simple de découvrir la zone d'ombre de quelqu'un que l'on croit connaitre, ou avoir connu, surtout lorsqu'il s'agit d'un parent très proche.

Beaucoup de choses donc pour un tout petit livre.
Merci à Srafina pour sa pioche surprise, je m'en vais de ce pas lire la suite, car un autre secret est dévoilé…
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Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d'abord à Tokyo, puis à Nagasaki.

Un roman très court et qui pourtant réussi à traiter de la bombe atomique de Nagasaki, de l'adultère, des coutumes sur les mariages au Japon. L'écriture est simple , limpide et j'ai passé un bon moment à la lecture de ce très beau roman.

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