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Cette deuxième partie est narrée du point de vue de Yukio, le demi-frère et amoureux d'enfance de Yukiko, personnage central du premier tome. Bien que l'histoire soit donc en partie connue, elle n'en est pas moins touchante lorsqu'on la découvre à travers le regard de Yukio. Plusieurs autres éléments de l'histoire de Yukio nous sont également dévoilés, à commencer par son ressenti dans cette histoire d'amour contrarié avec Yukiko ainsi que ce qu'il est devenu après avoir vu Yukiko pour la dernière fois, et une dernière partie faite de révélations après que bien des années se soient écoulées. On découvre également plus en détails d'autres personnages vus rapidement dans le premier tome, en particulier celui de Mariko, la mère de Yukio qui sera par ailleurs le personnage central du troisième tome que j'ai déjà commencé. C'est dommage que ce soit si court, mais Aki Shimazaki arrive tout de même à nous immerger rapidement dans l'histoire et à nous attacher aux personnages.
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Très astucieux comme histoire. Cette nouvelle nous amène au Japon juste avant, pendant et après la deuxième guerre mondiale. le Poids des Secrets est lourd - je veux dire que le poids du secret et lourd. Les Japonais ont leurs propres squelettes au placard en Chine ainsi que dans l'Océan Pacifique. Une vie "normale" n'est pas possible, et encore moins possible quand on est orphelin. Aki Shimazaki est quelqu'une à suivre.
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Tout comme le premier tome de cette saga, j'ai adoré ce roman. Il se lit très rapidement car les phrases sont très simple et c'est un style d'écriture assez singulier. C'est très charmant et poétique.

C'est un récit de vie très beau et touchant. Avoir le point de vue d'un autre personnage qui se rattache au premier tome est intriguant et intéressant. On a déjà des éléments d'intrigue que nous connaissons mais ça ne nous empêche pas d'être surpris par de nouvelles révélations. Les émotions sont particulières à la lecture de ce roman que j'apprécie énormément.
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Le poids des secrets tome2: J'ai lu ce tome le lendemain du 1er, les romans étant très courts. Je pense que c'est préférable afin d'avoir l'histoire et les personnages bien en mémoire.
On comprend assez rapidement que ce 2ème tome va avoir pour narrateur principal un autre membre de la famille (ici le "bâtard" Yukio demi-frère de la narratrice du 1er tome si je ne dis pas de bêtise). Nous allons donc revivre quelques évènements avec un autre point de vu et avoir aussi quelques éclaircissements sur des moments de vie vécus par ce dernier.
Le style est toujours aussi épuré.
Ces romans mettent en évidence la résilience japonaise et le code d'honneur familial très fort dans cette société.
Tome 3 à suivre dans la foulée.

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Je me demandais quel personnage en serait le héros et j'ai été surprise de découvrir que c'était Yukio. Je pensais qu'il apparaîtrait plus tard, mais c'est tant mieux, ça fait une parfaite continuité avec Tsubaki.

Ce second tome est séparé en deux parties :
– la première fait les deux tiers du roman, et nous conte l'enfance puis l'adolescence de Yukio : sa vie à Tokyo aux côtés de sa mère célibataire ainsi que les visites occasionnelles de Ojisan avec qui il allait au parc en compagnie de Yukiko, la fille de ce dernier, le mariage de sa mère et ses relations avec son père adoptif, leur vie à Nagasaki et ses rencontres avec Yukiko qu'il ne reconnaît bien sûr pas après 10 ans de séparation.
Elle s'arrête avec la bombe atomique.
– dans la seconde partie, Yukio a plus de 60 ans, il repense à sa vie d'adulte, les sentiments qu'il avait pour Yukiko.

J'ai trouve les deux parties aussi intéressantes l'une que l'autre. Dans la première, on peut mettre en parallèle ce récit avec ce qu'on a découvert dans le tome précédent ; on a l'autre pendant : la version de Yukio. La seconde nous révèle ce qui est arrivé à la plupart des personnages, et ce, bien après la bombe atomique.
J'ai beaucoup aimé les personnages. Je les connaissais pour la plupart, mais Yukio nous montre une autre facette d'eux et j'ai apprécié ça. J'aurais apprécié en connaître davantage sur sa famille actuel : sa femme et ses trois filles. Ça viendra peut-être dans les prochains.

C'est un coup de coeur pour cette lecture.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Il ne faut pas lire les tomes d'une même série à la suite. Voilà ce que m'a appris ma lecture. J'ai lu ce deuxième tome le lendemain du premier et j'ai eu un sentiment de lassitude. La même histoire vue par une autre personne et la certitude de connaître la fin qui gâche le style et la découverte. Alors que d'habitude, on repart d'un personnage et on lit autre chose. Là, c'était la même histoire, je me répète comme le livre....
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Absolument génial ! Dans cette série de livres qui se lisent dans l'ordre que l'on veut, on navigue dans les têtes des membres d'une famille en découvrant les secrets de chacun.
L'ordre dans lequel nous lisons ces livres détermine l'intrigue car nous découvrons des secrets avant d'autres.
À lire et relire dans un nouvel ordre !
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Deuxième volet de la pentalogie d'Aki Shimazaki, le poids des secrets.

Cet épisode commence par un retour dans le passé, comme dans le tome précédent, mais cette fois-ci l'histoire est narrée du point de vue du frère caché et fils illégitime.
On voit à quel point le poids des traditions rigides de la société japonaise d'avant-guerre sont dévastatrices pour le petit enfant et sa construction d'adulte.
A son tour il apprend le secret qui avait entouré son identité. Et on découvre avec plaisir l'enjeu de l'objet (un coquillage) qui donne son titre au roman, et qui, là aussi a une portée symbolique sur le rôle de la mémoire et de la nostalgie dont elle est parfois porteuse.
Pour ma part j'ai un peu moins aimé ce tome, un peu moins dense et plus prévisible à mon goût. Même si ce constat ne m'empêchera pas de poursuivre cette lecture kaléidoscopique.
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Une fois de plus, j'ai dévoré l'histoire proposée ici par Aki Shimazaki. Son écriture fluide et sensible m'entraîne ostensiblement vers une lecture rapide, mais intense.
J'avais déjà lu le premier et le quatrième avec grand plaisir, ce tome 2 est aussi bon.
Ici c'est le point de vue de Yukio que l'on découvre, de son enfance à un âge avancé, dans sa relation avec Yukiko dès son plus jeune âge, mais aussi son statut d'orphelin, puis d'adopté par son beau-père.
Le secret est connu du premier tome, mais compris et vécu différemment ici. Yukio est ici très attachant et la manière qu'il a d'apprendre le secret gardé précieusement par sa mère est émouvante et un peu cruelle.
Hâte une nouvelle fois de poursuivre avec les autres personnages !
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Hamaguri, c'est une histoire à hauteur d'enfants, qui débute à Tokyo, dans un jardin public. Enfant illégitime, Yukio est très attaché à une petite fille avec laquelle il joue quand elle vient dans ce parc avec son père. La petite fille s'appelle Yukiko. Tiens ! Yukiko, n'est-ce pas ce prénom déjà rencontré lors du premier opus de cette pentalogie intitulée le poids des secrets ? Nous avions alors fait la connaissance de la narratrice, une certaine Namiko, qui nous avait partagé un pan de l'histoire de sa mère, Yukiko, justement la petite fille dont nous faisons connaissance au début de ce récit. Mais cette fois l'histoire nous est raconté du point de vue du petit garçon qui joue avec elle, Yukio.
Les deux enfants ont cinq ans. Ils se ressemblent comme leurs deux prénoms. C'est en jouant avec les coquillages du bac à sable qu'ils se font le serment d'un amour éternel...
Hamaguri, veut dire palourde en japonais. C'est dans le creux des deux coquilles d'une palourde que ces deux enfants ont inscrit un jour en hiragana leurs deux prénoms, scellant à jamais cette promesse.
Nous sommes avant la seconde guerre mondiale. Et la guerre viendra bien assez tôt.
Un jour la mère de Yukio, en qui l'enfant voue un attachement inconditionnel, se marie. Son mari reconnaît l'enfant. Tous les trois quittent Tokyo pour Nagasaki.
Les enfants vont grandir chacun de leurs côtés, ballottés par l'ironie du destin, se perdre de vue. Ils ne savent pas encore qu'ils se retrouveront, sans pour autant se reconnaître.
La guerre survient...
Hamaguri est l'histoire douloureuse d'un secret de famille, celui-là même qui nous avait été confié dans le premier opus, Tsubaki. Qu'importe si on connaît déjà la vérité, il est intéressant ici de se laisser prendre la main par le point de vue différent de ce petit garçon dont le cheminement nous serre le coeur d'une émotion indicible.
Je connaissais le secret et j'aurais voulu prendre cet enfant dans mes bras pour le retenir encore un peu dans le silence de sa candeur, le protéger des malheurs du monde, lui dont l'innocence ressemblait encore à un bac à sable où deux enfants jouent loin de la barbarie, se promettant un amour éternel.
Nagasaki, la guerre viendra comme une déflagration dévastant un pan de l'humanité, recouvrant de ses cendres des histoires d'hommes et de femmes, des histoires d'amour, des histoires meurtries.
J'ai continué de me laisser envoûter par l'écriture sobre, délicate, épurée d'Aki Shimazaki.
Aux abords de la fin du récit, je savais que Yukio apprendrait le secret, finirait par découvrir la vérité qu'il n'avait jamais soupçonnée, j'ai senti alors venir en moi une odeur de pluie et de cendres, le goût fragile d'une vie qui s'enfuit avec ses non-dits, ses regrets, ses chagrins...
C'est une variation douce-amère sur l'implacable cheminement du destin, entre la douceur de l'écriture qui raconte les événements et la cruauté d'un secret qui se révèle au grand jour. La force d'évocation d'Aki Shimazaki tient sans doute pour beaucoup dans l'émotion qui m'a emporté, aussi dévastatrice que les larmes de Yukio tombant sur ses mains et celles de sa mère qu'il étreint à la toute fin du récit.
C'est juste beau et cela me suffit parfois pour aimer la littérature.
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