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EAN : 9782330179670
144 pages
Actes Sud (03/05/2023)
3.96/5   244 notes
Résumé :
Alors que son épouse attend leur troisième enfant, Nobuki Niré trouve un vieux cahier dans l’un des tiroirs de son ancien bureau d’écolier. Il s’agit du journal que sa mère, atteinte d’Alzheimer, a éprouvé le besoin de tenir lorsqu’elle a senti sa mémoire décliner. À travers ces quelques mots, parfois quotidiens, parfois intimes, Nobuki va découvrir une femme qui a eu une vie avant lui, à travers lui, et qui désormais ne peut plus en rendre compte.
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
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niré, le quatrième volet de la pentalogie d'”Une cloche sans battant” d'Aki Shimazaki est consacré au benjamin de la famille, Nobuki niré . niré veut dire “orme”, Nobuki “arbre fidèle”, donc il est l'orme, arbre fidèle, un nom et prénom qui lui plait beaucoup. Mais cet homme prédestiné par son nom à être fidèle et honnête , à l'orée de la naissance de son troisième enfant découvre par hasard que ses parents n'ont pas vraiment été fidèles et honnêtes, alors que sa mère est atteint de la maladie d'Alzheimer et ne le reconnaît plus….

Je pense qu'il vaut mieux ne pas abuser de la lecture des livres de Shimazaki 😁, qui jusqu'à très récemment étaient pour moi des petites friandises littéraires. L'avant-dernier déjà avait un peu perdu de sa saveur habituelle, ici même si c'est encore plaisant à lire, ça me donne l'impression de ces interminables séries télévisées sud-américaines ou autres qui durent des mois et pour retenir l'attention du public le producteur fait rebondir l'histoire avec des petites trahisons, des mensonges , des intrigues,des coïncidences…un peu trop pour être crédibles . Bien que j'y ai apprécié comme d'habitude la façon très simple de Shimazaki de raconter les choses, dans ce livre qui parle de la mémoire et de la famille, celle de sang et celle qu'on choisit, l'âme nipponne y est toujours mais elle commence à s'essouffler 😊.
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C'est le quatrième opus de la série "Une clochette sans battant". Tout comme les trois premiers, ce livre est un enchantement. Chaque volume est consacré à un personnage de la famille niré. le premier était dédié à la fille cadette Anzu, puis le deuxième aux parents niré, le troisième à la fille ainée Kyoko et enfin le quatrième au petit frère Nobuki. Ce dernier mène une vie heureuse avec sa femme et ses deux fillettes. Un troisième enfant va bientôt pointer le bout de son nez. Un jour dans le tiroir de son ancien bureau d'écolier, Nobuki, découvre le journal intime de sa mère. L'a t-elle mis là pour qu'il le lise ou est-ce un oubli de sa maman ? Nobuki, à la fois, curieux et craintif se met à lire ce journal intime. Il y découvrira des secrets. Il ne pourra pas vraiment l'interroger car sa mère souffre de la maladie d'Alzheimer...
Les romans de cette autrice sont une ode à la sérénité et à la douceur et de temps en temps il y a des événements surprenants. Je ne sais pas s'il y aura un cinquième opus...mais celui-ci est très agréable à lire. Je vous le conseille bien volontiers.
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niré, le 4ème opus de la pentalogie Une clochette sans battant, nous raconte Nobuki niré, frère d'Anzu (Suzuran) et de Kyoko (No-no-Yuri) et fils de Fujiko et Tetsuo (Sémi).
J'ai malheureusement été un peu déçue cette fois, Nobuki est gentil garçon mais ô combien fade et transparent, et je me suis ennuyée à ses côtés sans ressentir beaucoup d'émotions.
Les « découvertes » de Nobuki m'ont laissée sur ma faim, puisque Aki Shimazaki nous en a dit beaucoup plus long au cours des précédents tomes qu'à son personnage. de ce fait, il ne se passe rien de nouveau dans ce tome, j'ai rongé mon frein en attendant de nouvelles révélations, qui attendront finalement le dernier tome (ou pas) ...
Aki Shimazaki amène habituellement les situations avec finesse, à légers pas de ballerine. Là elle m'a fait l'impression d'avoir chaussé ses grosses geta, et je l'ai vue arriver de loin quand elle met en place de trop nombreuses coïncidences.
Ce numéro quatre en demi-teinte est clairement celui que j'ai le moins apprécié jusqu'à présent dans cette pentalogie. Je remarque d'ailleurs que souvent l'auteure me captive moins quand elle met un personnage masculin à l'honneur (j'avais ainsi été déçue de Suisen). Aki Shimazaki me semble peiner à se renouveler. J'espère que le dernier tome apportera un nouvel angle intéressant et relancera mon intérêt.
Je suis en revanche toujours aussi séduite par les magnifiques couvertures et cette jolie feuille d'orme (qui se dit niré en japonais) dorée tourbillonnante chahutée par le vent et les fines gouttes de pluie.
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Dans la famille niré, je demande le fils.

Nobuki mène une vie paisible avec sa femme et leurs deux fillettes.Un heureux événement s'annonce,Nobuki espère un fils,comme son père avant lui.
Parallèlement, sa mère s'enfonce dans la maladie d'Alzheimer et ne le reconnaît plus,pire,elle est mal à l'aise en sa présence et il n'arrive pas à rentrer en contact avec elle,ce qui l'attriste.

Des évènements vont révéler des secrets qui vont lui permettre de reconsidérer sa place dans la constellation familiale et de dénouer les fis entremêlés de sa destinée.

Je me laisse toujours envoûter par ces petits livres au fort symbolisme.Même et surtout parcequ'ils se lisent sans faim,entraînent le lecteur à pas feutrés dans les choses de la vie,sans fracas,sans avoir l'air d'y toucher.C'est une petite musique,entêtante comme le chant des cigales,le parfum du muguet ou du lys.
Dans cette culture très différente, rien n'est là par hasard. Tout s'emboîte au bout du compte pour nous dire que dans les familles,on croit toujours bien se connaître mais on se redécouvre souvent dans certaines circonstances.On s'aperçoit alors qu'on s'est trompé, figé que l'on est dans une posture.

Léger comme la feuille d'automne tourbillonnant avant l'hiver de la vie.
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Quatre volet de la famille niré et un peu comme dans une chenille, on tourne en rond.
C'est Nobuki l'épicentre du roman ce coup ci. le fils à l'arbre généalogique douteux.
Alors , on plonge dans son quotidien , c'est bien écrit sans fioriture , on revisite les thèmes des tomes précédents , dont les ravages d'Alzheimer ou encore l'adultère.
Mais finalement, on s'embête un peu, on n'apprend que très peu de choses sur notre famille dans ce tome , on n'a pas le temps de s'essouffler car le livre est presque fini avant d'être commencé mais pour moi, la magie n'a pas opéré ici, cela fait deux tomes sur quatre, heureusement qu'il n'en reste plus qu'un.
Pour un lecteur qui découvrirait cette auteure ,par contre, la rencontre sera assurément belle , tellement le Japon suinte à travers chaque page, tellement l'écriture est précise, fluide , tellement l'auteur modèle les émotions de ses personnages avec beaucoup de sensibilité. Mais quand on l'a déjà lu trois fois...
Je pense que les tomes peuvent se lire dans n'importe quel ordre d'ailleurs , si certains se posent la question.
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critiques presse (2)
Liberation
15 mai 2023
Niré est un très bon cru de cette romancière prolixe dont les romans sont denses, brefs, énigmatiques, à la fois très japonais et universels.
Lire la critique sur le site : Liberation
LeDevoir
09 mai 2023
Après Suzuran, Sémi et No-no yu-ri, narrés respectivement par l’aînée Anzu, le père Tetsuo et la cadette Kyôko, Aki Shimazaki consacre ce quatrième volet au benjamin Nobuki Niré (« l’orme, arbre fidèle » en japonais).
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Le corps a vieilli mais l'esprit demeure jeune.
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J'aime entendre le chant des cigales. Dans mon enfance, ma passion était d'observer ces insectes, dont je connais toutes les espèces. Ce souvenir agréable disparaîtra-t-il un jour lui aussi ? Si je perds toute ma mémoire et que je ne reconnais plus personne, qui deviendrai-je ? Serai-je quelqu'un d'autre ?
(p.61)
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La pluie qui tombait depuis tôt ce matin a enfin cessé.
On est samedi après-midi. Je suis venu en ville acheter de la peinture pour mes deux filles. S’il fait beau demain, elles vont repeindre leurs bureaux.
Je consulte ma montre en sortant de la quincaillerie. Il est cinq heures vingt. Je pense aller voir mes parents à leur résidence. Ils dînent normalement vers six heures et demie. Je pourrai rester un peu. Ma mère souffre de la maladie d’Alzheimer. Depuis quelques années elle ne me reconnaît plus et me considère comme une simple connaissance. Nous nous saluons avec de petits mots polis, presque toujours les mêmes. J’espère qu’elle m’accueillera de bonne humeur aujourd’hui.
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Cela fait trente-six ans que je vis avec Tetsuo. Nous avons le même âge. Je ne travaille plus depuis dix ans. Mon mari prendra sa retraite l'année prochaine. Je ne suis pas habituée à sa présence au quotidien. Je me demande comment nous pourrons passer le reste de notre vie.
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Rencontrer d'autres personnes et participer à des ateliers sont de bonnes stimulations pour moi. Je ne suis pas particulièrement sociable mais j'aime voir des gens de temps en temps.
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Videos de Aki Shimazaki (11) Voir plusAjouter une vidéo
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