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Sin City tome 7 sur 7

Lorraine Darrow (Traducteur)
EAN : 9782878270501
320 pages
Rackham (09/09/2001)
4.29/5   63 notes
Résumé :
Wallace est un vétéran de la guerre du Vietnam. De retour au pays, à Sin City, il est à présent illustrateur de presse.
En balade sur la côte par une belle nuit de pleine lune, il aperçoit une fille qui est sur le point de sauter dans le vide. Il va la sauver, et apprendre à la connaître puis à l'aimer.
Esther ne restera pas longtemps dans ses bras puisqu'après un canardage en règle, elle est enlevée.

Wallace va alors tout faire pour la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce tome est le dernier de la série, il est paru après Des filles et des flingues. Il regroupe les 9 épisodes de la minisérie du même nom.

Une femme se suicide en se jetant dans la mer. Un jeune dessinateur très musclé passe au même moment et plonge pour la sauver. Il la ramène chez lui pour lui permettre de reprendre ses esprits et ils se trouvent des goûts en commun au point d'aller prendre un pot ensemble au café du coin. En sortant de l'établissement, la jeune femme est enlevée sous les yeux de son sauveur qui est laissé drogué pour être ramassé par la police. Après une nuit en cellule aux cotés d'un type qui a des crises de vomissements et d'un autre qui a des crises de paranoïa, il se jure de retrouver la belle.

Ce dernier tome de Sin city se distingue déjà par son nombre de pages (presque 300 d'histoire) qui en fait le plus long de la série. Ensuite l'un des épisodes est en couleurs, cette tâche incombant à Lynn Varley (oui, la même coloriste que The Dark Knight returns). Enfin Wallace, le héros, se distingue de Marv et de Dwight dans la mesure où il est en pleine possession de toutes ses facultés intellectuelles. Il a même plusieurs fois recours à une forme particulière de méditation pour recouvrer une emprise suffisante sur la réalité.

Wallace est un ancien fusilier commando de la Navy. Il est surentraîné et il possède un mental d'acier. Pour autant Frank Miller ne s'est pas contenté d'une caricature de personnage générique. Bien sûr, il dispose d'une force très développée, d'une résistance à la douleur exceptionnelle et d'une maîtrise d'un nombre impressionnant de techniques de combat. Mais il a également une vraie personnalité qui se manifeste par une vraie politesse inattendue et une fibre morale assez solide. C'est le personnage principal de Sin City qui se rapproche le plus d'un héros traditionnel.

Cette histoire dispose de racines qui plongent loin dans la mythologie de Sin City. le lecteur rencontre à nouveau Manute, Agamemnon qui apparaît le temps d'une case, Delia (Blue Eyes) et l'ombre de Wallenquist plane sur les exactions mises à jour par Wallace. Mais d'un autre coté, Miller éloigne son récit de la trame hardboiled traditionnel pour l'emmener vers les territoires du thriller paranoïaque sur fond de machinations de moyenne envergure. À plusieurs reprises, le lecteur constate avec le héros que l'ennemi dispose d'une influence tentaculaire dans la cité.

Miller innove également pour ce qui est des illustrations. Il y a évidemment le passage en couleurs qui saute aux yeux. Wallace est sous l'emprise d'un hallucinogène puissant qui lui fait voir des tas de trucs bizarres. Miller se sert de cet épisode délirant pour rendre un hommage à plusieurs influences et plusieurs héros : Captain America , Elektra (on est jamais mieux servi que par soit même), Buck Rogers, Hellboy, Hägar Dünor (Hagar dunor le viking), Legion of Super Heroes, Rambo, Itto Ogami, Martha Washington, 300 et Big Guy (vive l'autopromotion). Au delà de cette innovation évidente, Miller introduit à nouveau un personnage avec une nouvelle couleur (l'orange pour un résultat peu convaincant). Et il ose quelques cases où le blanc prédomine sur le noir (en particulier pour une scène se déroulant dans un hôpital).

Rassurez-vous, on retrouve aussi tous les codes graphiques qui ont fait la spécificité de cette série. Il y a beaucoup de pages où le noir est l'élément dominant. Et il y a un retour en force des pleines pages, voire des doubles pages, où quelques tâches de blanc suffisent à faire naître des formes, des visages, des objets ou des personnages qui s'impriment dans la rétine avec une force visuelle exceptionnelle. Je ne sais pas si Miller avait déjà décidé en réalisant cette histoire qu'elle serait la dernière de la série des Sin City, mais j'ai eu l'impression qu'il souhaitait en donner pour son argent au lecteur et visiter une dernière fois toutes ses obsessions. C'est ainsi que le lecteur peut se rincer l'oeil à plusieurs reprises sur les corps dénudés de plusieurs femmes. La violence est de retour, mais sans sadisme exacerbé. Les voitures planent toujours à un mètre au dessus du sol, tel un bolide dans un dessin animé de la Warner. Enfin Miller s'est lâché pour créer plusieurs personnages bien frappés, que ce soit le tireur d'élite nu ou Liebowitz le ripou.

C'est un bel adieu à la ville de Sin City et à ses habitants que Frank Miller nous offre. Pour cette dernière tournée, il a choisi un guide un peu plus moral que les précédents et il a réservé de beaux visuels étonnants (l'incroyable troupeau de joggeuses).
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Basin City, USA. Ici, le faible est écrasé par le fort. Ici, le pauvre meurt sous le regard méprisant du riche. Depuis des générations, la ville se nourrit de tous les crimes, tous les trafics. Police, Justice, Eglise, Politiques sont tous corrompus. Voilà pourquoi ses habitants la nomment « Sin City », la « Ville du Péché ».
A Sin City, les plus riches sont aussi les plus pervers, à l'instar des membres de la famille Roark. « La famille Roark tient Sin City depuis les débuts du train et du six coups. de génération en génération, leurs millions ont viré billions. Les Roark, c'est notre famille royale à nous ». Sénateur, Ministre de la justice, Cardinal tout leur est permis depuis que « l'arrière grand père […] a lâché tous ses biftons pour importer d'la pute haut d'gamme ».
Mais parfois, un homme défie les puissants, partant pour une mission suicide au nom, si ce n'est de la Justice, de la Vengeance. Mais Justice et Vengeance se confondent souvent à Sin City.

(…)

Dans le tome 7, on suit Wallace, peintre à l'allure christique. Un soir, Wallace sauve la belle Esther qui tente de se suicider. Au premier regard, coup de foudre réciproque. Mais l'histoire se situe à Sin City, la belle est enlevée, et le prince charmant est un ancien des commandos spéciaux, héros de guerre décoré de la médaille d'honneur.

« Ville pourrie. Ceux qu'elle ne corrompt pas, elle les salit. Ceux qu'elle ne salit pas, elle les tue ».

(…) on pourrait, cataloguer Sin City comme une transposition dans le monde du neuvième art des mauvais films d'action made in USA. Eh bien « on » aurait tord ! Et ce pour au moins deux bonnes raisons. La première étant que c'est plutôt les comics qui inspirent le monde du cinéma (c'était ma moins bonne raison, voire un préjugé totalement accepté par l'auteur), la seconde tenant aux qualités de narrateur de Franck Miller qui accroche le lecteur.

D'abord, il y a une narration à la première personne par le personnage principal. Ensuite il y a les dialogues qui ponctuent le récit. Ils sont brefs, percutants et claquent comme des détonations. Si la parole distingue l'homme de la bête, on sent qu'à Sin City la frontière entre les deux est vite franchie. Tout cela contribue à poser une ambiance lourde où malgré la part d'ombre qu'ont en eux les « héros », on ressent une forte empathie, car le décor, Sin City, est bien plus noir, et de fait, ils semblent lumineux par contraste. Miller fausse alors notre jugement et nous permet de prendre plaisir dans la lecture en acceptant le recours à la violence, même si on n'est pas fan du genre.

Un autre tour de force de Miller tient dans le ressenti qu'il transmet au lecteur. Depuis le début de cette chronique, le mot violence revient tout le temps. Cependant, la majorité du récit retranscrit une introspection du personnage. En l'accompagnant à travers son errance dans la ville, son dialogue intérieur nous livre ses pensées, on ressent les tourments de son âme. Les scènes d'action sont là, à intervalles réguliers, mais la réelle violence est celle ressentie, pas celle qui nous est donnée à voir.

Graphiquement, cette noirceur se traduit dans son utilisation particulière du noir et du blanc (à l'exception de quelques touches de couleurs éparses et d'un passage de 25 planches relatant les hallucinations d'un personnage drogué). Ils sont purs, bruts, sans nuances. Ils ne se mélangent jamais, pas une touche de gris. Sur des fonds noirs, Miller fait exploser la lumière blanche. Il imprime sur la rétine du lecteur des contours, des détails. L'ambiance s'impose directement au lecteur. Chaque planche est dépouillée du superflue : peu ou pas de décor. Tout est centré sur les personnages, leurs émotions, et sur les armes qui le passionnent manifestement. Une autre «passion» redondante, pour le plus grand plaisir du lecteur masculin, tient dans l'érotisation des personnages féminins. Sin City semble être la ville des femmes fatales aux courbes parfaites.

Franck Miller C'est notamment le cas avec qui lui apportent la reconnaissance et lui permettent de travailler à ses propres créations. Avec Sin City, Franck Miller nous propose des récits noirs, violents.

Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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A Sin City, même les histoires d'amour baignent dans la violence et la folie !
Le scénario de ce septième tome est assez classique et a comme un air de déjà-vu. On y suit à nouveau les pas d'un personnage (un vétéran du Vietnam nommé Wallace), obligé de remuer la merde au sein d'une ville où il est déjà assez difficile de survivre en temps normal, et tout cela pour retrouver une femme qui s'appelle Esther. Alors OK, rien de vraiment original, mais raconté et dessiné par Mr. Frank Miller, ça donne tout de même un polar sombre, très haut de gamme.

L'ambiance de Sin City reste évidemment fidèle à elle-même : flics pourris (on retrouve d'ailleurs l'inspecteur Liebowitz), gros bras qui ne reculent devant rien, filles aussi craquantes que faciles et une désagréable sensation de danger permanant. Outre un héros charismatique et le plaisir de retrouver quelques anciennes têtes, le récit propose également quelques rebondissements intéressants ... et pas seulement au niveau du scénario ...

Frank Miller va en effet profiter d'un délire psychotique de Wallace pour s'éloigner de son graphisme noir et blanc habituel (toujours aussi somptueux), pour livrer un passage colorisé par Lynn Varley ("300"), pour le moins surprenant et bourré de clins d'oeil (Lone Wolf & Cub, Captain America, Rambo, Dirty Harry, Hellboy, Zorro, Elektra, ... et j'en passe). Bon, certes, ce passage est graphiquement plus amusant que réussi et dénote avec l'atmosphère habituelle de Sin City.

Lisez Sin City !!!
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Probablement un des tout meilleurs de la série. très noir comme toujours, peut être un peu moins trash et morbide que les épisodes précédents. là scénario est aussi plus classique (et plus construit) .
Esther et Délia nous régalent de leur sublime plastique ….. Merci Monsieur Miller !
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Une nouvelle figure pour un ultime tome de Sin City ! Je suis un brin déçue de ne pouvoir terminer la série avec la ribambelle de personnages à laquelle on s'était familiarisé dans les autres tomes, mais la lecture de ce septième opus n'en reste pas moins agréable et Wallace est un personnage avec une personnalité qui me plaît assez.
J'ai quelques doutes quant aux passages tout en couleurs qui détonnent vraiment avec l'ambiance générale du comics, mais le concept reste intéressant.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Vous êtes une petite chose rapide. J’aurais dû amener une tapette.
- Vous auriez dû amener une armée.

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Il n’y a rien de tel qu’une ravissante nymphomane pour distraire l’attention d’un mec.

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« Promesse de camé. Tout à fait sincère. Tout à fait vaine. »
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Merci à Emmanuel pour le montage et ClemB pour l'habillage sonore.
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