AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,3

sur 1391 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Page 157 exactement, je range le livre.
Cela fait une semaine que je tente de lire cette histoire.
Eva, la narratrice, mère d'un assassin de 17 ans, décortique son passé à travers des lettres écrites au père de son fils.
On comprend qu'ils sont séparés. On comprend que Kevin purge une peine de prison à perpétuité suite à l'assassinat de 9 personnes.
Eva s'auto-punit. Eva ressent une culpabilité qui engloutit sa vie, à tort ou à raison.
Elle se fait son propre procès.
Elle remet en cause son rôle de mère, le non-amour qu'elle ressent pour son fils depuis la maternité.

L'écriture est pesante. J'avoue ne pas comprendre où l'auteur veut vraiment en venir.
Je m'ennuie en lisant ce livre. Je ne comprend pas. Bref, je n'y trouve pas mon compte...
Et dans ce cas, j'arrête.
Commenter  J’apprécie          566
Je l'ai "fini", un bien grand mot : après la 200 ième page j'ai lu en pointillé. J'ai eu très vite l'impression de lire sans avancer! de gadouiller...
Kevin a tué neuf personnes dans son lycée, il a été jugé et condamné.
Après ce massacre, Ava la mère, va écrire une multitude de lettres à Franklin, le père, pour expliquer à sa façon la monstruosité de son fils.
Un soir Ava et Franklin font l'amour sans préservatif, Ava le regrette très vite, trop tard Kevin est "en route". Franklin désirait un enfant, Ava pas vraiment.
Elle parcourt le monde pour le guide touristique qu'elle a créé, lui fait un travail beaucoup moins passionnant. Elle est démocrate, lui républicain, ils n'ont pas la même vision du monde.
En attendant Kevin, puis à sa naissance, elle ne ressent strictement rien. Elle n'aime pas son fils, il le lui rend bien. Il se détourne du sein, puis de la totalité de sa mère. Franklin, lui est heureux !
Commence alors l'histoire de Kévin : de la naissance jusqu'au drame et même après, Kevin va mener une vie infernale à sa mère, alors qu'avec son père tout va bien.
du début à la fin du livre Ava énumère toutes les "actions, réactions " de leur relation : elle le nourrit, il vomit, elle le prend dans ses bras, il hurle...et ainsi de suite. Ça devient très vite lassant.
Elle raconte surtout l'histoire de son couple, ses distorsions. Kevin est au milieu de deux êtres que tout sépare. La démonstration de la monstruosité de Kevin est très tirée par les cheveux : la mauvaise mère a engendré un mauvais fils ! Très simpliste tout ça ! . Je m'attendais à tout autre chose!
1175 notes, une moyenne de 4,30 . C'est bien !
Je n'ai pas ressenti ce livre comme une révélation. J'ai trouvé sans aucune nuance.

Commenter  J’apprécie          1328
Que de questions intéressantes qu'on se pose en lisant ce livre : une mère aime t'elle forcement son enfant ? Un enfant peut il naître mauvais ? ...

Seulement le coté épistolaire ( la mère qui écrit au père ) ne m'as pas plu, aucune empathie de la mère (ni du fils d'ailleurs ) , du coup je n'ai ni accroché sur les personnages, ni au bouquin.
Commenter  J’apprécie          40
Je n'ai pas réussi à lire ce livre, très bien noté mais probablement pas pour moi , ou pas commencé au bon moment ! Ce sont des choses qui arrivent. Je ne me suis pas identifiée à Éva , je ne suis peut être pas allée assez loin pour découvrir Kevin et sa personnalité.
Commenter  J’apprécie          11
J'ai moyennement apprécié ce livre. Des passages survolés. Beaucoup trop long pour en venir au sujet même du roman. La fin est terrifiante.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai connu ce roman par les nombreuses critiques positives que j'ai glanées çà et là sur Internet ; ce sont elles également qui m'ont donné envie de le lire. Toutefois, la lecture m'a déçue : si le livre a de nombreux points positifs, il a aussi des faiblesses qui le handicapent fortement.

Commençons par les points positifs. Lionnel Shriver a pris de gros risques pour s'attaquer à la question : "qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour que mon fils devienne un tueur ?" Pour y répondre, elle (oui, Lionel est une femme) a, semble-t-il, beaucoup réfléchi et s'est beaucoup documentée. de fait, certaines scènes sont si bien fournies qu'elles en deviennent réelles : l'épisode où la maison de la mère du tueur est aspergée de laque rouge n'aurait pas eu le même impact si la narratrice n'avait pas dû sortir par le jardin car la porte d'entrée était collée à cause de ladite laque ; les soins nécessaires à Célia après que les chirurgiens ont dû lui retirer un oeil aspergé de Destop sont décrits avec de tels détails qu'ils ne peuvent pas avoir été inventés. Quant aux réticences de la narratrice à tomber enceinte, sont tellement crédibles que je suis convaincue avoir fait quelque avancée en psychologie humaine rien qu'en ayant lu ce livre.

Cependant, ces points positifs sont contrebalancés par de grandes faiblesses. En ce qui concerne la première, j'irai jusqu'à parler d'erreur : ce livre n'aurait pas dû être écrit sous forme épistolaire (la narratrice écrit à son mari), en tout cas, pas de cette manière. En effet, dans une correspondance réelle, il existe une connivence entre l'auteur et le destinataire qui conduit à l'élision de certaines précisions. Or, il apparaît clairement que, durant environ les 200 premières pages (sur les 486 que compte mon édition), ce n'est pas la narratrice qui écrit à son mari, mais l'auteur - Lionel Shriver - qui écrit pour son lecteur. Par exemple, la narratrice précise l'endroit où se trouvait le loft, puis la maison où elle a vécu avec son mari (alors qu'aucun doute n'est possible, puisqu'ils n'ont vécu que dans un seul loft et une seule maison), l'endroit où vit sa mère (alors qu'elle vit recluse dans sa maison depuis environ la naissance de sa fille), etc. Ces petits détails, cumulés, démentent encore et encore l'authenticité du récit.Sans doute aurait-il mieux valu que la narratrice tienne un journal intime, auquel elle aurait pris soin de tout expliquer, comme si elle s'adressait à un inconnu (comme l'avait fait Anne Frank dans son journal bien réelle, ou Jamila dans la fiction de Frank Andriat le Journal de Jamila). Même si, c'est vrai, la forme épistolaire permet un "retournement" final. Je mets "retournement" entre guillemets car je l'avais senti venir au bout d'une trentaine de page, dans la mesure où rien dans les lettres de la narratrice ne laisse de l'espace à son mari pour qu'il réponde ou puisse réagir, ce qui dément parfaitement le titre du roman, qui appelle plutôt un débat (vous la voyez, la discussion bien houleuse entre les deux parents ?). Je n'en dis pas plus, afin de maintenir le suspens pour les futurs lecteurs.

Autre problème lié à la forme épistolaire : la découpe. La narratrice termine ses lettres selon des séquences qui conviennent parfaitement à des chapitres successifs (notamment pour maintenir le suspens), mais pas à un échange véridique de lettres, où l'on tend à regrouper dans une même lettre l'ensemble de la thématique abordée.

La deuxième faiblesse est liée au caractère de Kevin. Que sa mère le voie tout en noir alors que, au final, il était un petit garçon comme les autres (comme cela apparaît à quelques reprises dans le roman), aurait été très instructif. Mais que des indications tendent à prouver qu'il était réellement un démon dès sa plus tendre enfance - comme la démission de la deuxième baby-sitter, dont la dévotion n'a pu empêcher l'épuisement causé par Kevin - vont trop loin : le récit perd sa crédibilité. En fait, si la narratrice avait accouché de Satan en personne, on n'aurait pas vu beaucoup de différence. Les épisodes où la mère se met à douter de ses accusations (voir l'histoire des briques jetées sur les pare-brises des voitures ou l'accident du Destop) sont beaucoup plus intéressants ; mais je n'ai compté que ces deux-là.

La troisième faiblesse est liée à la précision des souvenirs : que la narratrice se souvienne d'épisodes anciens qui l'ont marquée, c'est normal. Qu'elle reconstitue des dialogues, soit. Mais que ces souvenirs apparaissent comme frais du jour, non. Ils sont décrits avec une telle profusion de détails et de précisions qu'ils ne peuvent tout bonnement pas être les souvenirs d'une personne réelle - à nouveau, les ficelles de la fiction, écrite par l'auteur et non la narratrice, sont à nouveau trop visibles.

En somme, Il faut qu'on parle de Kevin est un livre avec de nombreuses qualités, qui s'est attaqué à une problématique difficile avec une bonne réflexion sur la psychologie des personnages. Mais ses défauts nuisent à sa crédibilité, à "l'immersion" du lecteur.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (3576) Voir plus



Quiz Voir plus

Freud et les autres...

Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

3
4
5
6

10 questions
434 lecteurs ont répondu
Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

{* *}