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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce que j'ai ressenti:

« Comment en est-on arrivé là? »

Comment en est-on arrivé là, à cette indifférence du monde, devant tant de meurtres de femmes? Comment en est-on arrivé à cette vague de Feminicid? Comment expliquer un tel phénomène?

Un homme, Timur Maximovitch Domachev décide de mener une grande investigation, en vue certainement, d'un futur roman pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette série de meurtres atroces à l'encontre des femmes. Parce qu'à un moment, (on l'espère) certains devront répondre de leurs actes, devront rendre des comptes, pour qu'il y est réparation(s). En tout cas, c'est cette noble cause que ce journaliste défendra jusqu'à son dernier souffle. Reste donc, entre nos mains en plus de la question étrange de son « suicide », les pages de son manuscrit incomplet mais déjà fortement subversif, fait de multiples documents, annexes, témoignages, bilans chiffrés qui retrace la complexité d'un phénomène de tueries sans précédents…

Déjà, il faut comprendre que ces horreurs sont commises dans une ville rongée par le Mal. En parcourant Mertvecgorod, on est saisi par tout un engrenage de jeux politiques, de fièvre bestiale, de pauvreté chronique, d'hommes imbus de pouvoirs, de mélange de légendes urbaines et d'actes atroces commis en toute impunité, de corruptions et de misères. C'est aussi tout un réseau d'économies souterraines, de trafics en tout genre, de violences et d'horreurs. Mertvecgorod, c'est une ville pourrie de l'intérieur qui se nourrit, avec férocité, de folklore et d'obscurantisme, de sang et de chair fraîche. Autant vous dire que se promener dans ses rues, c'est se confronter à ce qu'il y a de pire en l'Homme…Et à chaque fois, presque inévitablement, c'est les femmes qui en pâtissent…

Malgré la noirceur et la décadence qui se dégage de ces pages, j'ai aimé l'audace et l'originalité de cette lecture. En effet, c'est une enquête journalistique truffée de textes de différentes natures, mais qui relève d'une véritable envie de justice pour ces femmes. Et puis, l'auteur laisse au lecteur, le choix de faire ses propres conclusions sur la portée de ce manuscrit inachevé. Je regrette de n'avoir pas lu le premier tome, Images de la fin du monde, pour saisir encore mieux de l'ambiance de cette ville soviétique imaginaire et corrompue, mais déjà cette chronique, particulière, accès sur les ravages du Feminicid à Mertvecgorod est fort intéressante. Parce qu'il joue entre passé et anticipation, l'auteur nous entraîne dans une dynamique de réflexions sur les dérives du pouvoir de l'État, sur les dangers du capitalisme, sur les théories du complotisme, sur les courants dévastateurs de la violence, tout en agrémentant des profondeurs de la terre, toutes les croyances surnaturelles qui font revenir la bête en chaque homme…

Et comme on le sait, la réalité dépasse toujours la fiction, j'ai été touchée de voir que ce livre est dédié aux victimes du féminicide de Ciudad Juarez. Comme un hommage et une dénonciation de ce phénomène de société inadmissible, l'auteur sensibilise, avec panache et une imagination débordante, sur un sujet d'actualité brûlant…

Et pour contrer cela, on espère que ce fameux virus imaginé de Christophe Siébert, ce « virus » de la bonté, de l'empathie, de la piété contamine le monde entier. Que la « blagocestie » soit contagieuse et partagée par le plus grand nombre!

« En vérité je vous le dis, contaminez-vous les uns les autres. »

Remerciements:

Je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions Au diable Vauvert pour leur confiance et l'envoi de ce livre.
Lien : https://fairystelphique.word..
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Attirée par le titre du livre et sa couverture , j'ai découvert un auteur fascinant de dark SF qui a créé un monde fictif des plus glauques avec une histoire extrêmement précise et documentée.
J'ignorais en commençant ma lecture qu'il y avait eu un premier volume des Chroniques de Mertvecgorod, mais cela n'a pas gêné la compréhension.
Mertvecgorod est un ancien goulag, décharge de l'ex-URSS, une capitale sordide et corrompue qui vit du trafic d'ordures, d'organes et de drogues. La pollution ambiante atteint des sommets et la population est principalement composée de miséreux, de malades et de dégénéres. Dans cette atmosphère post-soviétique, l'auteur multiplie les scènes de gore, de sexe et de violence commanditées par les oligarques les plus sanguinaires et déments de toute l'Europe de l'Est.

" Humains et animaux se distribuent les rôles, tantôt proie, tantôt chasseur. Mutilés, infirmes, cancéreux, gosses de douze ans à l'allure de vieillards, putes, camés si maigres et absents qu'ils semblent transparents. Toutes les couleurs de peau, toutes les langues, tous les âges. Brouhaha de milliers de vois humaines qui s'interpellent, supplient, hurlent, râlent. "

Au milieu de cette frénésie, un journaliste Timur Domachev mène une enquête minutieuse sur des féminicides de masse.
Un groupe de quatre anciens apparatchiks devenus l'aristocratie du pays, réunis avec une femme mystérieuse et des adeptes de Dracula dans un culte démoniaque, seraient responsables des meurtres de centaines de femmes. Celles-ci sont victimes de viols et de mutilations et on ne connaît pas le nombre exact de victimes car des cadavres sont régulièrement retrouvés.
On sait dès le début du livre que Timur Domachev sera retrouvé mort sans avoir résolu ces disparitions de masse ce qui confirme les hypothèses qu'il formule dans ses investigations.

" Dans cette ville de sept millions d'habitants, tous savent. Ceux qui ont perdu une fille, une soeur, une amie, une kollega, savent, devinent ou espèrent se tromper. Tous savent et se taisent parce que ça marche comme ça, parce que les prédateurs depuis toujours dévorent leur proie et que connaître cette loi n'y change rien. "

Christophe Siébert a choisi l'expérimentation littéraire et il imbrique dans le roman des pages Wikipedia complètes et fictives, des compte-rendus juridiques, des articles de presse, des interviews, des témoignages, des fragments de notes, de longues chronologies et des récits légendaires. Tout cela s'emboîte parfaitement dans un roman d'un nihilisme absolu qui mêle science-fiction, thriller politique et hardgore.
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Ciudad Juarez sur Don : premier retour à Mertvecgorod, la monstrueuse mégapole post-soviétique, mystérieuse et infectieuse.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/07/28/note-de-lecture-feminicid-christophe-siebert/

Christophe Siébert nous avait fait découvrir Mertvecgorod, l'immense ville fictive, aux confins de l'Ukraine et de la Russie, qu'il a inventée pour habiter et hanter les ruines post-soviétiques au sein même de nos imaginaires, avec son « Images de la fin du monde » de 2020 (auquel je vous renvoie donc pour une situation générale de la mégapole infectieuse).

Un an plus tard, toujours chez Au Diable Vauvert, voici « Feminicid », qui nous permet, à travers le filtre du « manuscrit exfiltré » de Timur Domachev (« traduit par Ernest Thomas » 🙂), de retrouver des lieux désormais familiers, entre le sordide avéré des barres d'immeubles paupérisés et les somptueuses villas bunkérisées des hauts de la ville, ainsi que bon nombre de figures à présent connues, politiciens, oligarques, intermédiaires douteux, et, naturellement, en bonne place, le Svatoj Nikolaï lui-même, être hors normes fait de violence, de sainteté, de sexe et de mysticisme. Et nous voici donc armés pour traquer, par bribes, aux côtés du journaliste d'investigatio Timur (vraisemblablement suicidaire pour exercer ce métier en ce lieu) et de son alliée hackeuse Lily (un peu plus prudente ou paranoïaque que lui), le mystère de ces meurtres de femmes qui dévastent la cité depuis plusieurs années et qui n'ont rien à envier à ceux de Ciudad Juarez, à une échelle encore plus massive, semblant peut-être encore moins explicables.

Ce deuxième volume consacré, par de nouveaux angles d'approche, à la cité délétère mobilise à nouveau le plus cruel et le plus désespéré de l'imaginaire post-soviétique, celui que nous connaissons certes ici par bien d'autres biais, en général plus authentiques que l'étrange succédané récemment concocté par Giuliano Da Empoli et son « Mage du Kremlin », car Vladimir Sorokine et Viktor Pelevine sont grands, Thierry Marignac est habile, et Antoine Volodine (notamment à l'époque de « Un navire de nulle part » et de « Rituel du mépris ») comme la team Yirminadingrad (Léo Henry, Jacques Mucchielli et Stéphane Perger) ont su insuffler un souffle poétique fort rare dans les décombres de la fin rêvée de l'égalitarisme.

Mais une fois de plus, sur ce terreau à nul autre pareil, Christophe Siébert fait fructifier des ingrédients bien à lui, dont le mélange secret est à nouveau bien curieusement délectable. Son maniement insidieux de la langue, sans se limiter, loin de là, à l'usage malicieux des mots directement issus – éventuellement joliment déformés – du russe, passe par l'imbrication de registres techniques, journalistiques, politiques et sensuels que l'on connaît le plus souvent sous leurs formes bien disjointes. Et même dans le cadre littéraire d'une investigation, sa capacité à utiliser des mots ambigus, mots qui laissent entendre leurs non-dits, leurs suppositions et leurs collusions, avérées ou simplement vraisemblables, fait merveille. Dans le bourbier sans nom de Mertvecgorod, une écriture est née et se développe dans des directions encore insoupçonnées.

Lien : https://charybde2.wordpress...
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Ce livre est un vrai coup de poing! Alors certes, il faut réussir à entrer dans cet univers très sombre, voire pourri jusqu'à la moelle mais ma foi, quel uppercut!
Timur Maximovitch Domachev est retrouvé mort, une balle dans la tête, en pleine enquête sur des féminicides horribles qui durent depuis des décennies. Il voulait comprendre et nous a laissé son journal de bord, transmis à ses éditeurs d'une façon mystérieuse suite à sa mort justement.
C'est le 2ème ouvrage sur la République Indépendante de Mertvecgorod (RIM), je n'ai pas lu le premier (et ne pense pas le faire car au final, pas mon univers) mais on peut très facilement suivre cette enquête sur des meurtres atroces et gratuits, impliquant toute l'oligarchie du pays et un réseau pire que tout, sans humanité, sans pitié, sans regrets ni remords!
C'est violent, gore, plus que sanglant et amoral. J'ai lu jusqu'au bout parce que je voulais malgré tout savoir finalement mais ce fut une lecture difficile car beaucoup de passages sont très très durs...
Cependant, il faut quand même lui rendre hommage car au travers de toute cette violence, on retrouve les travers de notre société et des faits qui ont vraiment existé en filigrane...
Donc, pour les adeptes, allez-y sans problème, vous serez comblés je pense et pour les autres, soyez avertis...
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D'abord, et c'est rare que j'en parle : c'est un plaisir de contempler le beau bleu de la couverture, presque de l'art brut. Mais il faut bien ouvrir le livre.

Je pense qu'il est compliqué de se jeter dans le roman sans avoir lu le premier tome tant il y a des termes auquel l'auteur nous a habitué et de clins d'oeil.

Christophe Siebert propose ici une uchronie plutôt qu'une dystopie, puisque certains éléments déclencheurs de tous ces drames ont débuté hier, et il y a même dix ans, il créé donc - et c'est ce qui m'avait particulièrement séduit dans le premier tome - tout un univers très solide.
Il exploite le mélange des croyances, anciennes ou nouvelles, existantes, propres à des civilisations enfouies ou slaves, mais aussi des élucubrations fantastiques et meurtrières. J'aime beaucoup que ce monde ait des légendes propres, un passé, une histoire solide, on y croirait, ainsi qu'au détail de ses vestiges et de l'histoire de son archéologie.
Autre mélange qui marche beaucoup sur moi quand c'est bien fait : le mélange entre science-fiction et magie. Loin de robots tueurs, d'extraterrestres et de baguette magique, Christophe Siebert exploite nos technologies comme les drones, l'informatique, le numérique, le hacking... Sans oublier une certaine nostalgie pour le vieux cinéma, qui par exemple se prête si bien aux snuff movies qu'on retrouve dans ce tome-là également. La magie est plutôt de l'énergie, Siebert s'est renseigné et utilise intelligemment les concepts de magnétisme, de rêves éveillés, de sorties de corps... Bref, encore une fois, le foisonnement, la science du détail de l'univers de Mertvecgorod fonctionne sur moi.

Peu habituel de l'auteur, le livre s'ouvre sur un appel à l'humanité, il enjoint à se soucier de son prochain. Ce mystère prend forme entre les pages, mais il tarde de voir s'il déborde su la suite des chroniques.
Aussi, le ton est différent du premier tome qui regroupait le point de vue de nombreux personnages, ici nous avons à faire au manuscrit d'un journaliste. Mort dans d'étranges circonstances, critiquant ouvertement le système, s'étant pris d'affection, faisant preuve d'humanité, touché par le sort de ces filles qu'on retrouvait terriblement assassinées. le roman a son titre : Feminicid.

Ainsi, on est jeté dans un récit en poupées russes, on est plongé dans l'enquête comme si ce n'était pas un roman. L'immersion est folle, vraiment super réussie, prenante, un numéro d'équilibriste littéraire et stylistique qui met le lecteur à la place de l'enquêteur, le livre se compose de (liste non-exhaustive) : comptes rendus, entretiens réalistes et très vivants, billets d'humeurs écrits à l'arrache, extraits d'articles, chronologies, roman dans le roman... Autant de format qui embarquent le lecteur sur la piste de ces mystérieux féminicids.
L'immersion persiste même dans les interstices du livre, jusqu'en "note du traducteur."

Ainsi, le premier tome nous avait laissé avec plein d'interrogations où des destins tragiques s'allongent sur les pages glacées, retraçant la vie des basfonds. le second s'attaque à la création du monde, le big bang terrible, entre thriller et fantastique.
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"Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance."

Bienvenue à Mertvecgorod. Ou pas. Ici, règnent le crime, la corruption, la violence. Ici, on torture et tue les femmes. Ici, on viole les enfants. En toute impunité. Vous ne pourrez pas dire qu'on ne vous aura pas prévenu..

Mais parce qu'il est temps que cette impunité s'achève et que le voile soit enfin levé sur le "feminicid" - toutes ces femmes disparues, assassinées, torturées, tous ces corps abandonnés - le journaliste Timur Maximovitch Domachev decide de mener l'enquête. Et trouve la mort. Mais ces écrits restent et sont publiés. Et si la vérité - peut-être - éclatait ?

J'ai beaucoup apprécié le côté "vraie fausse enquête" de ce roman, qui l'assume jusqu'au bout et nous propose donc un récit multiple composé d'articles, de notes, de témoignages, d'interrogatoires...

J'ai regretté, néanmoins, mais c'est une remarque tout à fait personnelle car je ne suis pas sensible à ce type de récits, le côté très politique de ce roman, qui nous amène à la découverte d'un pays fictif - et dystopique. Je comprends l'importance de nous présenter le cadre dans le détail, mais c'était un peu trop pour moi, bien que ce côté politique fasse sens avec l'enquête. Juste une question de goût.

Au-delà de cette enquête sordide, l'auteur injecte quelques touches de peut-être fantastique, avec le virus de l'empathie, que transmettraient les victimes du "feminicid" et qui rendrait les gens meilleurs… Et à Mertvecgorod, on a bien besoin.

Une lecture à l'ambiance noire, noire, noire, à réserver à un public averti.

Merci à Babelio et à l'éditeur Au Diable Vauvert pour cette Masse Critique !
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Pourquoi se leurrer ! La vie et les livres tels que celui-là relatant les éléments angoissants de la vie, générant davantage L'angoisse
La vie à double tranchant qui est racontée dans l'un de ses visages inquiétants
L'on y plonge dans cet univers à essayer de décrypter avec attention, emporté dans l'aventure de se laisser conduire par l'auteur dont le roman aurait pour propos de faire admettre certaines facettes de réalités rebutantes, mais passionnantes
A lire avec toutefois quelques réserves.une histoire en un roman comme un" coup de poing" qui vous atteint de plein fouet
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Ce livre est la deuxième pièce du puzzle des CHRONIQUES DE MERTVECGOROD car il serait faux de le qualifier de tome 2.
Je l'ai lu en premier et il fait une entrée tout aussi valable que lu dans l'ordre de publication (càd " Images de la fin du monde " en premier). C'est un choix de l'auteur qui compte encore en écrire à peu prés 7 autres...

Mertvecgorod est la capitale d'un micro-pays, la République Indépendante de Mertvecgorod (RIM), située entre l'Ukraine et la Russie. Les récits de ces chroniques s'étalent (pour l'heure) entre la fin du stalinisme et 2028. Ce pays post-soviétique devient la première puissance mondiale en terme de traitement des déchets à l'orée du XXème siècle. Rongé par la corruption, la famine et une malédiction millénaire, Mertvecgorod est l'allégorie de notre monde en bout de course.

FEMICINID est l'enquête publiée à titre posthume, que Timur Domachev un journaliste raté de la RIM fait sur une série de meurtres violents de femmes qui a tout l'air d'un mal endémique.
Au fur et à mesure de l'enquête, une fois mis de cotés le trafic d'organes et les enlèvements/embauchages au bordel de luxe d'oligarques (d'une sale et cruelle décadence), c'est l'hypothèse d'un groupe sectaire (acoquiné avec le pouvoir politique et financier) qui se précise...

Dans la forme, et les références, on est clairement avec l'héritier grunge et hardcore d'un Howard Philip Lovecraft. Siébert emprunte les codes du maître/inventeur de la science fiction d'horreur. le documentaire, le journal de bord, les coupures de journaux, extraits de wikipédia et de forums constituent la quête de vérité sur des faits inexplicables et abjectes.
Sièbert nous mène au coeur de la crasse de la misère et de la perversion des puissants. Vous êtes ici littéralement projeté au milieu d'une décharge de déchets toxiques entourée d'un bidonville, confronté aux prostitués, aux drones de surveillance privée, aux toxicos, aux millionnaires abominables et aux spectres d'un passé macabre et démoniaque.

C'est un cauchemard tellement dégoutant, illimité et caricatural qu'il en est fascinant et presque drôle.
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