Dans le filet, deuxième tome de la série Reykjavík noir, on retrouve Sonja, qui a toujours une vie aussi compliquée. Divorcée de son mari Adam car celui-ci l'a trouvée par un beau jour dans les bras de sa collègue Agla, elle se retrouve forcée par ce dernier à transporter de la drogue dans des valises pour le compte de narcotrafiquants. Criminel en col blanc, pervers au sommet, il se sert de leur fils comme objet de chantage. Agla, qui est encore sans le savoir sous le coup d'une enquête pour ses crimes financiers, l'aime d'un amour virant légèrement à l'obsession, voire à la possession.
Le tableau n'est pas franchement reluisant.
Mais heureusement, Sonja a su s'entourer d'un douanier proche de la retraite pour passer les contrôles à l'aéroport. Ce Bragi est un des seuls personnages à m'avoir touchée, tant les autres sont malsains.
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Le titre de ce tome porte bien son nom, puisque Sonja se retrouve prise dans un filet qui se resserre à chaque fois un peu plus sur elle. Mais ce personnage est fort, elle est prête à se battre, et fait preuve d'un sang froid remarquable.
Je n'ai rien compris à l'aspect financier, la fameuse crise ayant touché l'Islande à cette époque m'est encore bien mystérieuse. Cependant, ce n'est finalement pas si important.
Les chapitres ultra courts rythment le récit et alimentent l'intrigue pour notre plus grand plaisir. Une intrigue se déployant à l'international, et qui dépeint un monde corrompu jusqu'aux plus hauts sommets.
Lilja Sigurdardóttir n'est pas tendre avec ces hommes en costume. Avec les femmes non plus à vrai dire, qui n'ont rien à envier à leurs congénères niveau cruauté.
En bref, pas de temps mort, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Hâte de voir où va nous emporter le troisième tome.