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Trilogie Aurora tome 1 sur 2
EAN : 9782757897522
312 pages
Points (27/10/2023)
3.57/5   91 notes
Résumé :
Aurora vit en Angleterre et sa sœur Isafold en Islande, elles sont très différentes et ont des relations compliquées.

Isafold disparaît et leur mère, ne faisant pas la différence entre enquêtrice financière et enquêtrice policière, supplie Aurora d’aller chercher sa sœur. Aurora ne peut pas s’empêcher de pratiquer ce qu’elle fait de mieux, démasquer les fraudeurs et les faire payer. Elle va donc profiter de ce voyage pour examiner de près certains inv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Cap sur l'Islande , la température extérieure est de 10° (on est en été ...).
Aurora , analyste financière en Ecosse, est fortement incitée à partir pour l'Islande par sa mère qui se fait du souci pour sa fille ainée Isafold, laquelle n'a pas donné signe de vie depuis deux semaines.
Nous , malheureusement, on se doute de ce qui lui est arrivé... Mais pas le "pourquoi ", ni "par qui "...
Et donc, Aurora débarque en Islande dont elle est originaire de par son père, décédé. Elle toquera à toutes les portes (ex petit-ami, voisins, boulot et même un ex-oncle par alliance qui est flic). On apprend qu'Isafold était battue par son petit-ami, que moult fois, Aurora la petite soeur a débarqué d'Ecosse pour essayer de le lui faire quitter, mais sans résultat, jusqu'à cette disparition.


J'ai beaucoup aimé ce roman policier, noir , qui vient “du nooord”.
J'ai aimé que, comme nous, Aurora découvre ou redécouvre, plus ou moins, ce pays, qu'elle nous fasse part de ses réflexions le concernant. ( A ce propos, Lilja Sigurdardottir ne fait pas de cadeau à l'Islande et n'est pas une vitrine pour l'office de tourisme de son pays ! Mais ça a le mérite d'être franc et les bons côtés, du coup, nous convainquent d'autant plus).
J'ai aimé, malgré un défaut de taille : le fait qu'Aurora s'embarque dans une "histoire d'amour" et une quête professionnelle , alors qu'on pourrait la croire bien occupée avec cette histoire de disparition ; curieusement, ici, j'ai réussi à passer outre ce détail.
Et puis c'est bien qu'à travers cela, on sente qu'elle n'était pas si liée à sa soeur, qu'il y avait comme un ras le bol dans leurs relations, car Isafold était assez "spéciale".
J'ai trouvé ça jubilatoire quand on comprend qui et pourquoi, c'est cet aspect-là qui a donné tout mon engouement à cette histoire.
J'ai adoré cette voisine qui fait un transfert de maternité, entre son fils disparu et un jeune migrant qu'elle héberge illégalement. J'ai détesté que cet homme qui lui fait tellement de bien n'ait pas sa place dans le pays, même si je comprends qu'on ne puisse pas accueillir toute la misére du monde, j'ai adoré ce que l'histoire lui réserve.
J'ai adoré les pieds de nez à la justice trop laxiste.
Et puis, il y a Daniel, ce flic “pas vraiment oncle”, sa voisine pas vraiment une voisinE, et Aurora qui n'est pas la plus sympathique des héroines et que je reverrais bien dans un nouvel épisode, tant son métier pourrait faire partie d'une intrigue.
Et puis, il y a l'Islande dont les possibilités policières (littéraires !) sont infinies.
Je vous laisse juges... : " Daniel et Helena leur avaient expliqué qu'une grande partie des gens qui disparaissaient en Islande n'étaient jamais retrouvés. le territoire était trop grand, pas assez peuplé. Majoritairement impraticable. "
On est d'accord, hein ? ça sent la suite, la série, le tome 2 !
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Cédant à la pression de sa mère, Aurora, enquêtrice financière, revient en Islande où vit sa soeur aînée Ísafold qui n'a plus donné de nouvelles depuis deux semaines.
Les deux soeurs ne s'entendent guère et la cadette a fini par se lasser de protéger la plus grande qui ne peut se résoudre à quitter Björn, un compagnon qui la frappe.
En enquêtant, Aurora se convainc peu à peu que le silence d'Ísafold est réellement suspect, jusqu'à ce que cette dernière publie sur son compte Facebook une photo d'elle sur une plage italienne...

Il y a du Donna Leon chez Lilja Sigurdardottir. Toutes les deux savent créer une ambiance, vénitienne pour l'une, islandaise pour l'autre, et camper des personnages aux multiples facettes. Comme le commissaire Brunetti, Aurora peut laisser son attention se détourner de l'enquête par des questions plus privées. Enfin, si au dénouement le lecteur comprend qui est le coupable, il sait aussi que la justice ne passera pas...
L'intrigue est finalement assez simple, mais l'autrice brouille les pistes en multipliant les points de vue, et en détournant l'attention par des histoires annexes. le dénouement laisse la porte ouverte à l'imagination du lecteur, ou à une suite (?)
Les personnages ont de la profondeur. Paradoxalement, c'est peut-être la complexité d'Aurora, le personnage centrale, qui est la moins explorée ; on reste sur beaucoup de questions concernant sa personnalité quand on referme le livre...
L'écriture est très rythmée, bien qu'il y ait peu d'action : chapitres courts ; changements de points de vue ; actions et états d'âme. Tout s'enchaine dans une lecture presque addictive. C'est écrit simplement (merci au traducteur), sans excès de fioritures ou d'effets de style. La lecture est facile et agréable.
Pas un coup de coeur, mais un bon roman noir islandais.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Aurora doit quitter Edimbourg pour partir en Islande à la recherche de sa soeur Isafold avec qui elle a plus ou moins rompu les liens. Une fois sur place, sa soeur reste introuvable et Aurora progresse peu dans son enquête.

La citation : C'était tellement islandais, de toujours vivre dans la précipitation, de toujours tout faire à la dernière minute.

Pourquoi j'ai aimé ?
En ouvrant un thriller islandais, je m'attendais à quelque chose d'assez précis : peu d'action, un rythme lent et un livre surtout d'atmosphère…..et j'ai été surprise sur toute la ligne.

D'abord Lilja Sigurdardottir choisit comme saison l'été : la nuit ne tombe jamais et même s'il fait bien plus froid que dans beaucoup d'autres pays en juillet, les lieux ne sont pas couverts de neige ou de glace.

Aurora mène une double enquête : celle à titre privée sur sa soeur et celle en tant qu'enquêtrice financière sur un directeur d'hôtel qui fraude le fisc et les banques et l'action est beaucoup plus rythmé qu'habituellement.

S'il y a assez peu de doute sur le présumé coupable, tout n'est pas bien qui finit bien à la fin.
Enfin à travers son personnage de jeune femme britannique, Lija Sigurdardottir se moque de certains traits des islandais ou choses qui semblent lui déplaire avec humour.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Lilja Sigurdardottir est une rockeuse. Pour de vrai!
Choriste de Fun Lovin'Crime Writers, j'ai eu la chance de la croiser à Quais du polar dont elle est une habituée.
Tout ça pour dire que Froid comme l'enfer est un rock crime writing au rythme endiablé qui se démarque clairement des polars islandais tradi que vous connaissez tous désormais.
Alors oui ça dépote, genre Hellfest littéraire.
Aurora vit en Ecosse . Britannique par sa mère, elle se sent plus proche de tempérament de son défunt père islandais.
Elle exerce l'étrange métier d'enquêtrice financière privée et gagne bien sa vie comme cela.
Damned ,sa grande soeur Isafold a disparu de Reykjavik. Battue par son ignoble compagnon, Isafold appelle fréquemment Aurora à la rescousse (qui, du coup, en a un peu marre)
Et c'est parti: notre Aurora (qui ressemble beaucoup à l'auteure, je trouve) va mener l'enquête tambour battant.
Nous sommes prés du solstice d'été (ça nous change de l'obscurité poisseuse qui ambiance souvent le genre) et il fait jour quasiment tout le temps.
A partir de là 3 gros fils narratifs vont nous tresser une intrique assez classique mais à aux sonorités black métal.
Les protagonistes sont atypiques ( mention spéciale pour la sympathique queer Lady Gùgùlù), un policier n'arrive pas à tondre un petit carré de pelouse tandis q'un type chelou passe ses journées à se raser de la tête au pied.
Petits et gros trafics s'entrecroisent et au final c'est somptueusement immoral.
Lilja se moque gentiment de ses compatriotes, de la nourriture et du climat islandais et c'est souvent très drôle .
La belle et libidineuse Aurora aura le dernier mot bien sur avec un final tendu mais très réussi.
Tout ça me donne envie d'écouter le dernier Gojira (fantastique!) et de commander la trilogie Reykjavik noir écrite avant ce Froid comme l'enfer.

Merci Masse Critique et Métailé Noir !!!!!
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Installée en Islande et en couple avec un type qui la maltraite, Isafold n'a plus donné signe de vie à sa mère depuis quinze jours. Très inquiète, elle demande à son autre fille, Aurora, enquêtrice financière privée à Edimbourg (Ecosse) d'aller sur place mener l'enquête.
A contrecoeur, Aurora se rend donc à Reykjavik et, aidée d'un oncle policier qui tombe sous son charme, elle sonde l'entourage de sa soeur, repérant d'inquiétants personnages. Au fil des jours, l'angoisse grandit.
Bien qu'il ne ménage guère de suspense, ce roman noir de belle facture nous immerge dans cette société islandaise peu solidaire car trop occupée à lutter contre la fraude fiscale et l'immigration.
Les personnages sont intéressants et l'analyse de l'auteur sur ses compatriotes ne manque pas de sel.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
La peine maximale pour un meurtre dépassait rarement les seize ans, et c'était la plus grande injustice du système islandais. Seize ans seulement , et la plupart des coupables ressortaient au bout de dix ans. Une toute petite décennie contre une vie humaine.
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Par pur hasard, elle semblait donc s’être trouvé une mission. Un travail accidentel, et qui avait commencé sur une note un peu personnelle à son goût, mais c’était trop excitant pour résister à la tentation. Un sourire aux lèvres, elle ne pouvait cacher sa joie. On n’avait pas tous les jours l’occasion de coincer un criminel islandais. Elle termina son repas, salua Hakon avec un baiser et accepta un nouveau rendez-vous.

Sortant dans l’air frais matinal, elle inspira profondément. Le centre-ville était sur le point de prendre vie, des touristes allaient d’un restaurant à l’autre, lisant les menus sur les vitrines dans l’espoir de trouver un petit-déjeuner abordable, tandis que quelques Islandais traversaient l’esplanade d’un pas hâtif. Ils étaient faciles à reconnaître. Ils marchaient dans une direction bien déterminée, contrairement aux touristes, et beaucoup plus vite, dans une attitude indiquant qu’ils étaient en retard pour leur travail. C’était tellement islandais, de toujours vivre dans la précipitation, de toujours tout faire à la dernière minute.

Arrivée au parking, elle s’immobilisa un instant et observa les alentours. Voilà l’une des choses qui lui avaient manqué de l’Islande, enfant, après que sa famille s’était installée en Angleterre. Ces matins d’été porteurs d’une promesse. Le soleil déjà haut dans le ciel et le vent marin encore à peine perceptible permettant aux petites maisons recouvertes de tôle ondulée bigarrée d’absorber la chaleur des rayons lumineux. Ce pourrait être une belle journée. Et elle se rappelait combien ses compatriotes étaient heureux quand le temps s’annonçait dément.
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Isafold est d’accord avec tout ce qu’Ebbi, son beau-frère, et moi lui disons, alors que nous sommes assis tous les trois à la table de la cuisine de ce dernier à partager un sachet de beignets à la lueur des bougies. Elle est enfin prête à quitter Björn. Elle voit bien que ça ne fonctionne pas. Elle sait qu’elle se met en danger, qu’elle doit rompre ce cercle infernal. Je nous réserve deux billets sur le vol du lendemain pour Édimburg, et lui achète un billet de train pour qu’elle rejoigne maman à Newcastle. Ebbi va passer chez Björn récupérer son passeport et quelques vêtements. Plus tard dans la soirée, elle reçoit la visite de sa belle-mère, venue défendre son fils. Elle dit qu’il est anéanti. Qu’il regrette de l’avoir malmenée. Qu’il ferait tout pour obtenir son pardon. Avant de conclure en rappelant à Isafold qu’elle devrait éviter de le provoquer ainsi. Le lendemain, à mon réveil, je retrouve Ebbi à la table de la cuisine. Il secoue la tête d’un air désolé. Isafold est repartie chez Björn.
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Étonnamment, il parvenait à rendre ce commentaire flatteur pour les deux, Isafold était heureuse d’être une fille-elfe, elle avait pratiqué le ballet et, plus tard, la gymnastique, dans laquelle elle avait mis à profit sa souplesse et son élasticité. Aurora n’était pas moins ravie d’être une fille-troll, car leur père était lui aussi un grand gabarit, d’ailleurs il avait presque un travail de troll en tant que vigile et participait aux jeux des Highlands ; la force musculaire était donc un sujet fréquemment abordé à la maison.
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Des touristes professionnels. C'est bien connu. Il y a pas mal de gens qui vivent de ça dans le monde. Déplacer de l'argent pour des organisations criminelles ou des individus.
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Video de Lilja Sigurdardottir (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lilja Sigurdardottir
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