Lozère apocalypse, tome 1

Club N°52 : BD non sélectionnée
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BD complètement barrée.

On retrouve bien l'univers de l'auteur de parasites et de la série chatons contre... (licornes, dinosaures).

Des orphelins, un crash d'avion des enfants poulets, des animaux sociaux et un humour noir.

Un cocktail qui fait mouche.

Sam
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BD à l'intrigue improbable.

De jeunes orphelins qui se retrouvent sur une île, après un crash d'avion, hors celle-ci est peuplée d'enfants/poulets qui les attaquent.

Cette bande va tout faire pour leur échapper et faire des rencontres plus invraisemblables les unes que les autres.

Mel
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Les alevins sont des orphelins envoyés dans une colonie de vacances. Enfin, ça, c'est ce qu'on leur a raconté. En vrai, les vacances vont rapidement tourner court et chaque enfant devra tenter de survivre coute que coute dans un univers anthropomorphique un peu à la "Sweet Tooth".

C'est un roman graphique, le premier d'une série visiblement, complètement what the fuck. C'est de la science fiction sociale à l'humour noir pas du tout adaptée aux enfants. Plutôt aux grands ados et aux adultes. Il y a beaucoup de références que ces derniers comprendront mais qui ne sont pas accessibles aux plus jeunes. Notons également la violence omniprésente.
Et puis le texte, parfois tordant et piquant, est aussi plein de clichés et d'humour facile qui m'ont gênée : taper sur les gros, sur les "moches", sur les "bênets", sur les "ploucs" c'est facile et pas forcément utile pour faire rire la galerie... D'autant plus quand ça revient régulièrement pendant la lecture : c'est lourd et agaçant.

Pour autant, si l'humour est parfois facile et malaisant, il y a également de bonnes répliques, une histoire qui surprend par ses détours fantastique mais qui accroche et des illustrations dont le style me plaît bien. J'ai bien envie de connaître le fin mot de tout ça malgré tout.

Commencé dans un but professionnel...puis continué parce que, franchement, je n'y croyais pas. Allons-y pour les impressions à chaud.
C'est looooooooong , bon sang que c'est long! Un premier ( un premier!!!!) tome de 195 pages. Ça n'en finit pas et c'est plusieurs chapitres dans lesquels s'impliquent différentes histoires, une pléthore de personnages qui vont livrer une battle royale et des sauts temporels à gogo. C'est pas compliqué, c'est TRES compliqué. le pitch est sympa remarque, des gosses placés en famille d'accueil sont largués par leurs familles le jour de leur 12 ans et partent en voyage. L'avion se crashe et les mômes meurent pour la plupart, les survivants tous plus caricaturaux les uns que les autres se font attaquer par des enfants chicken. Vous avez vu Halloween? Scream? Ben, c'est pareil mais plus flippant. Et c'est là le problème, c'est pour quel public cette bd? C'est extrêmement violent, très souvent. Les réferences sont limites et là je pense au curé qui veut se desaper et qui appartient au club naturiste de la rosette (franchement...), aux suicides des enfants, aux corps nus des enfants jetés dans des trous, aux yeux arrachés. Bref, c'est long, gore, compliqué, ça met mal à l'aise. Et c'est même pas drôle.

J'apprécie le trait de cet illustrateur! « Lozère Apocalypse » fut une lecture plutôt sympathique malgré des imperfections bien entendu.

Plusieurs enfants, tous orphelins, se crash sur un territoire très mystérieux « La Lozère », après être attaqué par des ado mutés en poulet (oui, oui) il va se passer BEAUCOUP de choses.

Le scénario est assez bon, et plutôt original sur des points et moins sur d'autres, certains passages reste en deçà du reste le passage du cirque, bof. Aussi il y'a beaucoup de sauts entre les différentes histoires et les différents point de vus de personnages alors il faut suivre, il y'a aussi d'ailleurs un nombre conséquent de noms à retenir et de protagonistes différents.

Par contre étrangement cet album est conseillé aux enfants dans les rayons, alors qu'il est plus pour les 12 et plus, que pour les 9 et plus comme indiqué.

Les personnages sont assez caricaturaux, à part quelques un qui sont plus complexes dommage que Marc meurt car vraiment c'était un des meilleurs personnages du livre malgré qu'il soit surtout un antagoniste, d'ailleurs sa mort c'est gore! , on s'attache quand même à eux, ils sont mignons après tout.

Le dessin est kawaii, chibi, mais aussi gore et violent par moment! C'est vraiment sympa, pas parfait car comme dit ça peut traîner en longueur et des fois faut suivre, mais j'ai apprécié !

Bon… Par quoi commencer ?

On peut probablement avoir plusieurs niveaux de lecture de cet album. Lu au premier degré, la principale question sera probablement de l'ordre de « mais à quoi il fonctionne, exactement, ce Stan Silas ? Probablement pas à l'eau claire ». Et, en effet, cette histoire totalement déjantée, avec des enfants un brin bizarres – qui incarnent, assez largement, toutes les qualités mais également tous les défauts de l'humanité -, avec des animaux qui parlent, avec des hybrides, et dans laquelle tout le monde cherche à profiter de tout le monde… Disons que cela ressemble à une série Z hallucinée.

Lu au cinquième degré, vous pouvez y voir une critique acerbe de notre société égocentrique, égoïste, dans laquelle le plus petit profit peut justifier toutes les horreurs, et dont la violence n'épargne personne, surtout pas les plus fragiles. Ici, chacun cherche à vendre, à monnayer, à échanger le moindre petit atout dont il dispose. Et les enfants du groupe ne sont pas davantage unis contre l'adversité, et chacun révèle ses pires côtés. Cette « Lozère » abandonnée et apocalyptique, hantée par des hybrides – animaux partiellement humains, plantes pustuleuses… – peut également être une façon de représenter ce que nous faisons subir à notre planète, voire une préfiguration de la vengeance de cette dernière. Et certains pourraient voir une critique sociale – du capitalisme ? – dans cette histoire.

Et vous avez à peu près toutes les gradations entre ces deux limites de l'intervalle… plus foutraque ou plus engagé.

Et l'auteur en rajoute une couche en intercalant, à chaque chapitre, les cartes d'un jeu, résolument du type « Yu-Gi-Oh! », on est donc, là encore, dans un truc très générationnel qui risque de laisser sur le carreau les plus classiques…

Mais, alors, quelle est la bonne lecture ? Difficile à dire… Je n'imagine pas que l'auteur n'aie en tête qu'une grosse farce – dans un tel cas, il ne l'aurait pas étirée sur 200 pages, et aurait davantage joué la carte de la punchline. Mais, en même temps, cet album est-il conçu pour faire réfléchir ? Je n'en ai pas davantage la certitude. Et cette indécision dit que je ne fais peut-être pas partie des « clients naturels » de cette bande dessinée.

D'autant plus que, côté dessins… pas fan. Moi qui apprécie plutôt les dessins réalistes, là, je suis face à quelque chose qui est plus proche du manga que de Tramp ou Undertaker… J'ai bien aimé, en revanche, le choix esthétique du noir et blanc pour les moments de flash-back, qui fonctionne bien.

Je ne sais pas à qui je pourrais recommander cet album. le scénario pourrait être un excellent thriller, mais la forme assez baroque risque de laisser des victimes sur le bord du chemin…
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