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La première enquête en tant que détective privé amène G.7 et le narrateur à Fécamp à la demande de l'armateur Morrinaud. La goélette La Marie-Galante a été retrouvée au milieu de la Manche, alors qu'elle était à quai depuis trois ans.
Dans un réservoir, on a retrouvé le corps d'une femme. Morrinaud est plus intéressé par retrouver ceux qui s'étaient emparés du bateau que par l'identité de la femme. Malgré un éclatant soleil sur Fécamp, G.7 s'enrhume et doit garder la chambre. Comment pourra-t-il résoudre l'énigme ?
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Au tout début de sa carrière, bien avant l'apparition de Jules Maigret, celui qui s'était alors dénommé juste George Sim avait déjà en tête les tribulations d'un drôle de personnage, un détective privé nommé G.7. Et comme il aimait la mer, la Normandie, et entre lieux, Fécamp, il y situera quelques romans et nouvelles, dont l'énigme de la Marie-Galante.
Voici donc un étrange ex-policier en vadrouille normande pour sa toute première enquête en qualité d'enquêteur à son compte. Il choisit d'ailleurs de se faire accompagner par son meilleur ami qu'il fait passer pour son assistant, histoire de gagner un peu de crédibilité et de sérieux... Peine perdue presque car le voilà cloué au lit par un rhume ; difficile alors de glaner les renseignements sur une goélette abandonnée au port qui a repris les eaux comme par magie pour revenir avec un cadavre de femme dans le réservoir. Il n'aura que quelques jours pour résoudre le mystère…

Courte nouvelle de 80 pages des débuts de Simenon, parue en 1931 où on trouve déjà l'univers futur de l'auteur. Cependant et assez logiquement, des petites imperfections viennent de-ci de-là troubler la limpidité de la lecture. Il serait dommage de connaître l'auteur par ce petit opus mais il est intéressant pour les «adeptes» de Simenon, comme une des premières étapes de son cheminement littéraire.




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La mer et moi, c'est une grande histoire d'amour. Alors, comment résister à ce petit polar à deux euros, trouvé sur un présentoir avant de quitter le magasin ? D'autant que l'occasion était trop belle de découvrir ainsi la plume du créateur du célèbre Commissaire Maigret...

Naturellement, en tout pile 80 pages, inutile de demander une intrigue fouillée ni de multiples rebondissements. En revanche, ce à quoi je ne m'attendais vraiment pas, c'est qu'un texte si court puisse souffrir... de longueurs ! Pourtant, l'introduction s'avère assez engageante malgré une abondance de points de suspension partout, tout le temps (j'ai beau bien les aimer aussi, au bout de presque la moitié des phrases, c'est vraiment trop). On débarque à Fécamp avec G.7 et son assistant. L'ambiance est là, entre la mer, les bateaux, le casino perché sur les falaises... Une description de la Marie-Galante qui fait rêver autant que sourire lorsque le narrateur la trouve imposante du bout de ses petits vingt-huit mètres (quand on a l'habitude de shipspotter des pétroliers et méthaniers dix fois plus gros, forcément)... Et il fait beau, même s'il est question d'exhumer un cadavre.

Mais par la suite, les choses se gâtent. Au lieu d'enquêter, G.7 reste cloîtré dans sa chambre à gribouiller sur une carte jusqu'au dernier quart du récit, où le mystère se trouve résolu en une poignée de pages et d'une façon quelque peu succincte. Entre les deux, il ne se passe pas grand-chose : quelques interrogatoires pas bien passionnants où l'on n'apprend pour ainsi dire rien et qui n'ont pas grande utilité, des digressions qui n'introduisent même pas de fausses pistes. Quant aux éclaircissements, ils ne convainquent pas vraiment... L'enquête est close, oui, mais pas de façon satisfaisante et le pourquoi de tout ça devra nous échapper à jamais. Quel dommage, tant l'énigme a priori inextricable avait du potentiel ! La déception égale sans mal la curiosité suscitée en début d'ouvrage...

Bref, L'énigme de la Marie-Galante n'était finalement sans doute pas le meilleur des premiers contacts avec Georges Simenon, tant l'intérêt suscité retombe comme un soufflé. Enfin, la narration, riche en dialogues, aurait pu être assez dynamique, sans le côté traînant apporté par cette surabondance de points de suspension, de phrases commencées mais jamais terminées, même quand il s'agit de commander un verre... Reste l'atmosphère maritime, mais bon...
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J'ai lu cette petite nouvelle que j'ai emprunté à la bibliothèque.
J'avais déjà lu une autre livre de cet auteur. mais avec son inspecteur Maigret que j'avais beaucoup
aimé. Cette fois, j'en ressort un peu mitigée. Déjà, je ne suis pas très fan du format nouvelle. il me manque très souvent des éléments pour me faire avoir un peu d'empathie ou de l'immersion dans l'histoire.
Donc, cette fois c'est un peu ce qu'il c'est passé, pas d'empathie, pas d'immersion et l'histoire est allée un peu trop vite a mon goût.
Du coup, si je relis un jour cet auteur, je me tournerai plutôt vers les livres de son inspecteur Maigret.
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Pas le meilleur de Simenon une simple nouvelle ou un petit roman policier. L'intrigue est évidemment un peu tordue, les personnages pas très nets et l'ambiance "Simenon" est bien là avec une atmosphère lourde, humide. Tout cela sans fioriture.
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Un livre court mais assez bien pour un premier livre policier que j'ai lu,un peu compliqué pour moi dans le moment vu que j'étais en Cm2 et j'aimais pas trop lire mais maintenant que j'adore et que je l'ai relu plus profondément et intensément il m'a paru moins compliqué qu'en primaire.
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