on suivra, tout au long de ce livre trois univers différents dont les liens ne sont pas nécessairement évident.Nous suivront donc un lettré ressuscité et réduit en esclavage par les dieux, une poignée d'humains cherchant à percer le mystère des anneaux en orbite autour de la Terre et, ainsi, ce qui a pu arriver à leur ancêtres, et, enfin, deux Moravecs en mission sur Mars dont l'un est un amateur de
Shakespeare et l'autre de
Proust.
Car la littérature tient une place importante dans le roman. Outre les discussions des deux Moravecs sur
Proust ou
Shakespeare et, bien sûr, l'ombre de l'Illiade en fond, de nombreuses allusions parsèment l'histoire. de noms tirés de Ada ou l'Ardeur de
Vladimir Nabokov ou de
la Tempête de
Shakespeare a l'usage de termes moqueur dans la bouche d'un personnage, appelant les humains les Eloïs [1] ou bien encore la présence du mythe du juif errant.
Mais les références ne font pas tout - et heureusement.
Dan Simmons nous offre donc une galerie de personnages tous aussi attachants les uns que les autres. Passant de l'un à l'autre d'un chapitre à l'autre, il faut reconnaître que les séquences se situant à
Ilium sont tout bonnement impressionnante. L'auteur réussi pleinement là où Wolgang Petersen - réalisateur de Troy - avait échoué lamentablement : montrer que la guerre, c'est avant tout du sang et des larmes.
Dan Simmons nous entraîne dans trois voyages qui ne nous donne envie que d'une chose, connaître la suite. Car, malheureusement, à l'issue des neuf cents pages, vous n'en saurez pas plus qu'au début. Si l'histoire avance, bons nombres de questions demeurent sans réponses. Pour les trouver, il faudra attendre de lire la suite,
Olympos...
Lien :
http://arkhama.free.fr/spip...