On connait
Dan Simmons essentiellement pour ses oeuvres fantastiques ou de science-fiction comme Hypérion et L'échiquier du mal ou encore ses derniers romans, couronnés d'un certain succès, basés sur des faits réels (
Terreur et le récent
Drood). On parle moins de sa production de polars. Si
L'épée de Darwin, histoire d'un expert d'assurances spécialisés dans la reconstitution d'accidents de voitures, a connu un succès d'estime, ses romans mettant en scène le privé Joe Kurtz me semblent avoir assez peu d'écho. À raison ?
Dans
Vengeance, premier volume de cette trilogie, on découvre donc Joe Kurtz, détective privé qui a réglé de manière expéditive sa dernière affaire portant sur le meurtre de son associée. le roman s'ouvre d'ailleurs sur la scène particulièrement violente où Kurtz se trouve face au meurtrier et, après l'avoir mutilé, fini par le balancer du cinquième étage sur la voiture de police qui vient d'arriver. On l'aura compris,
Dan Simmons n'a aucune envie de faire dans la dentelle.
Onze ans plus tard, Joe Kurtz retrouve donc sa, de toute évidence, fidèle secrétaire et a tôt fait de se faire engager par un parrain de la mafia, Don Farino (si, si,Don Farino, on ne rigole pas, là-bas au fond), dont le comptable a disparu. Kurtz ne va pas avoir le loisir de flâner puisque la police le tient à l'oeil, tout comme Don Farino – qui est d'un naturel méfiant – et une bande de tueurs qui lui collent aux basques. Tout cela n'est pas pour plaire à Joe Kurtz et, quand il n'est pas content…
Lire les aventures de Joe Kurtz représente en fin de compte une expérience vraiment particulière. Osons la comparaison : c'est un peu comme de regarder un film de John Woo avec
Jean-Claude van Damme. (La suite sur le blog)
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