Moins c'est mieux !

cela ne vous ferait pas de mal d'adopter volontairement un rythme un peu plus lent. Au moins de temps en temps, ou, plus exactement : à une vitesse adaptée à l'être humain. Prenez-donc une demi-heure, ou même plus pour savourer un repas. Marchez, ou roulez tranquillement à vélo, au lieu de prendre votre voiture sans réfléchir. Prenez le temps de cuisiner votre plat préféré. Ouvrez une bonne bouteille et surtout, faites-la durer toute la soirée. Quand vous accomplissez une tâche quelconque, ne pensez pas au résultat attendu, mais concentrez-vous sur ce que vous êtes en train de faire. Même pour les corvées quotidiennes, ne cherchez pas à vous en débarrasser le plus vite possible, mais accomplissez-les en toute conscience. Soyez présents avec toutes vos perceptions, avec toute votre attention. (arroser les fleurs, par exemple, est un bon exercice pour s'entraîner à cela). Savourez le sentiment de retrouver, grâce à cette lenteur délibérée, la maîtrise de votre temps.

Comme on disait autrefois : ce que tu fais, fais-le bien et fais-le jusqu'au bout. Ne fais que cela, et rien d'autre. Que ce soit lire un livre ou balayer, peu importe. Soyons honnêtes : l'être humain n'est pas indéfiniment "multitâche", tel un ordinateur capable d'exécuter cinq commandes à la fois. Et il n'a pas besoin de l'être ! Pour vivre less, il importe d'essayer de se remettre à faire les choses de façon cohérente, les unes après les autres, au lieu de vouloir tout faire en même temps. Commencez par regarder votre messagerie, et ensuite, vous mangerez avec tous vos sens. De cette façon, vous disposerez pour chaque activité de toute votre énergie et de toute votre attention. Ce n'est que comme cela que vous en profiterez pleinement .

Nos ressources sont trop précieuses pour qu'on puisse se permettre de répandre dans la population des millions de produits qui n'auront qu'un temps.

Peu importe que vous n'ayez pas le choix en réalité : ce qui compte, c'est que, dans votre tête, le "je dois faire des économies" se transforme en "je veux moins de choses".

Cela dit, il faudrait aussi vous préoccupez de savoir pourquoi vous êtes souvent fâché a propos de certaines choses, ou pourquoi ces choses vous ennuient.
Cela a presque toujours à voir avec la façon dont vous envisagez une situation donnée, et non pas avec le fait qu'elle soit plus ou moins compliquée.

Par exemple, s'il pleut, ce n'est pas ennuyeux en soi. Il pleut, c'est tout.

Mais si, dans votre tête vous concevez la pluie comme quelque chose de contrariant , elle le devient.
Dans votre vie quotidienne, observez plus souvent ce qui vous fâche et vous contrarie.
Vous constaterez qu'une grande partie de nos frustrations provienne de ce que des gens ou des choses ne sont pas tels que nous voudrions les voir à un moment donné.