Les agents de M. Socrate, Tome 2 : La cité bleue d'Icaria

Livre reçu et critiqué dans le cadre de Masse Critique.

Nous sommes dans un univers très 1900, machines à vapeur, dirigeables, télégraphes. Tout, l'époque, les habits et la culture sont début vingtième. J'hésite à appeler cela SteamPunk, car ce mot implique science-fiction et il n'y en a quasiment pas dans le livre, hormis Modo qui se transforme et une ou 2 petites choses équivalentes (sans les dévoiler). Ce choix donne quand même un peu cachet retro assez sympathique.

C'est un livre jeunesse, visant même un public assez jeune, plutôt préado, vu l'âge des héros. Pas spécialement clair sur la couverture ou l'édition.

Modo, l'espion anglais à la solde de Mr Socrate, a le pouvoir de transformer temporairement son apparence, pouvoir bien utile pour un espion, mais le prix à payer en est une difformité physique qui le fait se cacher de tous. Modo est lancé, avec sa consoeur Octavia, à la recherche du mystérieux Ictinéo, monstre marin qui en fait est un sous-marin comme le lecteur s'en doute. Il y rencontrera Colette Brunet, la mystérieuse espionne française, prisonnière elle aussi.

Il y a beaucoup d'emprunt à Jules Verne dans ce livre, non seulement le sous-marin, mais aussi le personnage du capitaine, transposé en femme ici et de nombreux autres concepts associés : liberté (on parle de compagnons, pas de matelots), rejet de la civilisation, glorification des ressources marines… mais Arthur Slade n'est pas Jules Verne et le sujet est, à mon avis, traité plus superficiellement.

L'histoire est simple et facile à lire, peut-être un peu trop linéaire à mon gout.

Une lecture sympathique pour un public jeune.

Les agents de M. Socrate est une série sur un jeune adolescent - Modo - qui est devenu agent secret, alors qu'il a à peine 14 ans. Dans le premier tome on découvrait son parcours, et quelques entités importantes comme la Confrérie de l'horloge ou l'organisation de M. Socrate.
Ici, tout est dit, on entre donc rapidement dans le vif du sujet, avec M. Socrate qui envoie Modo et Octavia en mission, découvrir qui a tué un de leur agent ? Mais évidemment la confrérie de l'Horloge n'est pas loin et pourrait leur réserver quelques surprises.

Côté histoire, ce n'est pas folichon, bien que pas désagréable non plus.
Je n'ai pas eu de grands élans envers les personnages - je pense surtout à Delphine Monturiol et Colette - et l'histoire n'est en soi pas renversante. J'ai eu l'impression de suivre un film d'espionnage moyen : je l'ai suivi, j'ai noté le moindre détails, j'ai eu envie de connaître la fin, mais pas de le revoir.
Ce qui est dommage, mais je me demande si au fond ce n'est pas avec Modo, le personnage principal, que j'ai un soucis. Je ne le comprend pas et ne me sens aucun atome crochu, aucun intérêt pour lui.

L'histoire d'un submersible et d'une cité sous-marine que s'arrachent les grandes puissance est pas trop mal, mais assez mal exploitée, du coup j'ai presque oubliée l'histoire une fois la dernière page tournée.

On va croire que j'ai détesté, ce n'est pas vrai. C'était "sympa" de lire ce roman, et tout, mais reste que côté intrigue et enquête j'ai déjà lu mieux.
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