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3,6

sur 167 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Andréa déjeune avec Laura, sa mère, quand une fusillade éclate. Avec un sang froid déconcertant, Laura réussit à désarmer et tuer le tireur. L'instant est filmée, et la vidéo passe sur toutes les chaines de télévision.
Quelques jours plus tard, la mère est agressée à son domicile. Andréa intervient et tue l'intrus. Laura n'a alors qu'une idée en tête : éloigner sa fille....

Ce thriller repose sur une intrigue où le présent (2018) s'entremêle avec le passé (1996), un écart qui correspond peu ou prou à l'âge d'Andréa.
On comprend rapidement que Laura n'est pas seulement l'orthophoniste qu'elle est devenue. Andréa, une jeune femme qui cherche encore sa voie, va se révéler en menant l'enquête, sans toujours respecter les consignes de sa mère. Des initiatives qui peuvent tous les mettre en danger...
Une Amérique contemporaine, dont les habitants ont un comportement assez convenu, bourgeois et parfois violent, est ici confrontée au passé plus radical, souvent méconnu, d'une frange de sa jeunesse. On hésite souvent entre l'horreur de la violence de cette Amérique-là et l'incrédulité... Mais c'est cette confrontation permanente dans le récit qui le rend crédible.
C'est plutôt bien écrit (merci à la traductrice) et la lecture est fluide. Contrairement à l'habitude pour ce genre de roman, les chapitres sont longs, voire très longs. Mais ils fourmillent de découvertes et d'imprévus, avec une alternance constante entre présent et passé. La narration est donc très dynamique.
Un thriller original sur une face sombre et méconnue des États Unis d'Amérique.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Karin Slaughter est une auteure vers laquelle je reviens périodiquement, lorsque j'ai envie d'un thriller haletant qui me laissera complètement à bout de souffle par sa densité et ses nombreux rebondissements. Et dans le genre, "Son vrai visage" a été diablement efficace ! Même si les trop nombreux détails de l'intrigue commencent à s'estomper un peu dans ma mémoire (je l'ai terminé il y a un mois), les personnages en sont marquants, notamment Laura, cette mère quinquagénaire orthophoniste dont la vie apparemment si tranquille dissimule un passé tumultueux. Et sa fille, Andy, la trentaine, qui nous semble bien fade au début du livre, et qui en l'espace de quelques jours va devoir mûrir et appréhender l'histoire incroyable de sa filiation au cours d'une cavale effrénée entre sa petite ville de Géorgie et l'Idaho, où Laura la presse de se rendre après que chacune d'elles ait tué un homme. Et oui, ça commence fort...

A partir du second tiers du roman, des flashbacks réguliers nous renvoient en 1986, où nous suivons une équipe de jeunes terroristes-justiciers, persuadés d'agir pour le bien des opprimés et contre les exploiteurs. Ils ciblent notamment ces riches propriétaires d'assurances qui refusent de prendre en charge les dépenses de ceux qu'ils considèrent comme inutiles à la société. Ce groupe agit sous l'emprise d'un leader charismatique aux allures de gourou qui les a séduits au point d'en faire agir certains contre leur propre famille. le contexte évoque l'affaire Patricia Hearst (affaire emblématique des années 70, où une jeune héritière victime d'un enlèvement va finalement collaborer aux actions de ses ravisseurs), et on baigne dans la musique des Doors, si sombre parfois mais ô combien envoûtante.

Bien sûr, entre passé et présent (2018), on devine assez vite certains liens, néanmoins c'est bien amené et convaincant, de sorte que même les grosses ficelles passent sans problème. On retrouve des personnages parfois à la limite de la caricature, je pense à Paula, une des groupies fanatiques de Nick, le chef des apprentis terroristes, tellement mauvaise qu'elle en ferait presque sourire, mais "presque" seulement. La métamorphose d'Andy, tellement falote et indécise au début, qui devient en quelques semaines une véritable guerrière n'est pas toujours très crédible non plus. Mais on est tellement emporté par le rythme du récit et le découpage efficace qui arrête chaque chapitre à un moment crucial qu'on lit sans se poser de questions, trop hâte de connaître la suite. L'atmosphère est de plus en plus tendue, après une mise en place efficace, sans longueurs inutiles.
Bref, certainement pas un roman inoubliable, mais qui "fait le job", et donne envie de découvrir d'autres oeuvres de Karin Slaughter. Je recommande aux amateurs de thrillers psychologiques avec pas mal d'action, et que les scènes de violence ne rebutent pas trop, car il y en a quelques-unes, nécessaires au déroulement de l'intrigue à mon avis.

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Ce que j'ai ressenti:

***Par amour, rien n'est impossible…

Laura est la mère parfaite. Andy, sa fille, est un peu dépassée par la vie. Une discussion mère/fille s'engage alors, autour d'un repas, pour qu'enfin Andy vole de ses propres ailes et prenne son destin en main…Sauf que l'inattendu se produit, et le vernis de la mère parfaite se fissure, quand d'un geste assuré, elle tue ce jeune fou furieux, venu de nulle part, pour sauver sa fille. Elle tue sans aucune émotion. le pire étant dans ses yeux: le néant. Andy voit enfin Son Vrai Visage. le visage d'une personne qu'elle ne connaît pas. Alors Mère? Héroïne? Menteuse? Tueuse? Qui est vraiment cette femme, capable d'ôter une vie, sans rien laisser paraître, capable de s'interposer avec une assurance démesurée devant une arme braquée, pour sauver sa fille?

« Nous sommes tous deux sur cette terre depuis assez longtemps pour savoir que la vérité est sujette à interprétation. »

***Par amour… Par amour…C'est tout ce que tu as pu dire…

Karin Slaughter parle d'amour dans son nouveau thriller! Et entre frisson et désir, il y a la passion. Cette forme d'amour tellement intense qu'elle en devient destructrice, ravageuse, violente. A un tel point d'amour, que la personne se perd dans l'autre, dépend de l'autre, devient son ombre, pour ne plus qu'exister aux seuls yeux, de l'être aimé. Et en trente ans, comme il peut changer une personne…De 1986 à 2018, ce thriller nous transperce au coeur. de secrets inavouables aux talents cachés, c'est tout une vie qui explose en mille morceaux, et qu'une fille tente de recoller, au péril de sa vie. Jusqu'où peut-on aller par amour? C'est tout le coeur du roman de Karin Slaughter. de la passion au bout des doigts aux bouleversements corporels, de l'emprise au charme, de la dépendance à la manipulation, de la tendresse à la haine, la richesse de ses sentiments contradictoires et pour autant complémentaires, n'a pas fini de nous émouvoir, et dans ce livre de plus de 500 pages, les vertiges sont époustouflants!

"Chaque parcelle de moi est tienne."

***Tel un yoyo…

Karin Slaughter joue avec nos nerfs, nos coeurs, nos émotions dans une course poursuite effrénée. Quel rythme! Avec son intrigue qu'elle déroule d'un geste du poignet, elle nous envoie valser du passé au présent, avec une élégance maîtrisée, au plus près d'un homme dangereux, mais ramène d'un coup sec, avec brio, tous les éclats d'une femme résiliente, sur un petit air de Classique grandiose. La manipulation par le talent d'écriture, et le charme opère, jusqu'au point final. J'ai adoré cette interprétation de la relation mère/fille, toutes les petites nuances dans les manières d'aimer, les petites piques bien plantées, les jeux dangereux et les scènes presque palpitantes qui se déroulent sous nos yeux… J'ai passé un super moment de lecture, et heureuse d'avoir vu Son vrai visage!

"Elle avait toujours cru -avec véhémence, avec grande conviction-que l'unique moyen de changer le monde était de le détruire."





Ma note Plaisir de Lecture 9/10

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio et les éditions Harper Colins France pour leur confiance et l'envoi de ce livre!


Lien : https://fairystelphique.word..
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Un récit prenant, même si sa trame a un air de déjà-vu. Les chapitres alternent le présent et le passé. Au présent, une jeune femme cherche à découvrir le vrai visage de sa mère, tout en fuyant des méchants qui semblent liés aux mystérieuses activités que sa mère a menées pendant sa jeunesse. Au passé, les actions d'un groupe d'activistes révolutionnaires. Petit-à-petit, on comprend comment le présent et le passé se relient...

Je remercie les éditions Harper Collins de m'avoir fait découvrir Karin Slaughter, dans le cadre d'une Masse critique privilégiée de Babelio.

Je ne qualifierais pas ce roman de thriller car on ne peut pas dire qu'il fasse frissonner. Mais assurément, il est prenant ! À chaud, je lui aurais attribué la note maximale. Mais à froid, mon enthousiasme est un peu retombé quand j'ai réalisé que, finalement, il n'y avait pas grande originalité dans ce récit. C'est un assemblage de briques de réemploi. Un auteur à succès qui applique des recettes de succès, à l'américaine (lisez « Ada » d'Antoine Bello). Mais il faut reconnaître que cela fonctionne: j'ai passé un excellent moment de lecture ! Mais il n'y a pas de génie… Mais cela fonctionne... Cela fonctionne sans doute parce que Karine Slaughter a un style fluide et qu'elle écrit dans un rythme entraînant.

Parmi les thèmes connus que l'on retrouve ici, je citerai: une jeune femme à la recherche du passé trouble de sa mère, une mère qui lui fait des cachoteries pour protéger sa fille à laquelle elle tient plus que tout, un groupe d'activistes qui se fait mener quasi aveuglément par un meneur charismatique, des femmes qui se font aveugler par cet homme charismatique, des enfants qui se révoltent contre leur père, patriarche capitaliste... Jolis portraits, fines analyses, mais thèmes connus.

J'ajouterai encore un point qui m'a efficacement tenu en haleine: un personnage bien vivant dans le présent malgré que l'auteur ait mis en scène sa mort dans le passé. J'avoue que je n'ai pas fait d'efforts pour tenter de résoudre ce paradoxe tout seul; j'ai paresseusement attendu l'explication, qui arrive assez tard, ce m'a valu un long suspense qui ne m'a pas déplu !

Plaisir intense mais fugace, dirais-je en résumé.
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Lire un livre seulement après avoir vu son adaptation en série, c'est extrêmement rare que je le fasse, mais puisque Harper Collins m'en donne l'occasion, je me dis pourquoi pas ?

En résumé, pour moi la série n'a pas été un coup de coeur, j'en ai parlé ici il il y a quelques jours : pieces of her

Et évidement ….comme à chaque fois, j'ai préféré le livre !!!!

L'intrigue, et surtout la psychologie des personnages et surtout celle de Laura est bien plus développée et donc bien plus facile à comprendre que dans la série. L'histoire de son frère Andrew est elle aussi bien plus claire donc pour moi l'histoire prend bien plus de sens que dans la série. J'étais bien plus en phase avec elle, j'ai mieux compris ses choix.

Et si tu n'as pas vu la série, son vrai visage est la quête de vérité d'une jeune femme sur le passé de sa mère, donc aussi du sien. Forcément, le thème de la relation mère fille est essentielle, abordé par un biais assez original car cette relation est basée sur un mensonge. C'est un thriller prenant, addictif.

BREF…LISEZ PLUTÔT LE LIVRE !!!

MERCI HARPER COLLINS POUR CETTE LECTURE
Lien : https://lireetcourir.com/202..
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 Un bon roman, bien écrit et au scénario bien travaillé. Quel dommage qu'il soit (ou paraisse ...) si long. En effet, je suis persuadé que Karin Slaughter aurait pu raccourcir son roman de pas loin de 100 pages sur les 530 qu'il comporte, ce qui aurait évité beaucoup de descriptions, de longueurs inutiles, et aurait permis d'instaurer plus de rythme. Il n'en demeure pas moins que le roman est bon et qu'il offre pleinement matière à une mini série (comme cela est annoncé depuis plusieurs mois et qui devrait être diffusée sur Netfix). D'ailleurs, et paradoxalement, si cette mini série est fidèle au roman et interprétée par de bons acteurs (et surtout actrices), elle pourrait même être plus enthousiasmante que le roman. Ainsi, et alors même que majoritairement, je préfère un roman à son adaptation, je conseillerais d'attendre la diffusion de la mini série pour découvrir cette histoire, qui (si bien sûr elle est réussie) devrait valoir le détour.
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Karin Slaughter plonge le lecteur au coeur de l'action dès le premier chapitre. On comprend rapidement le fossé qui sépare la mère et la fille. D'un côté Laura, quinquagénaire dynamique à qui tout semble réussir, vie professionnelle brillante, connue et respectée de tous. de l'autre Andrea, une trentenaire indécise, en proie au doute quant à sa vie personnelle et son avenir. Des personnalités opposées que l'on sent toutefois liées par un lien indéfectible qui va bien au-delà de la relation classique mère-fille ; un lien qui a beaucoup à voir avec une période difficile que Laura a traversée avec le soutien sans faille de sa fille.

Justement ce déjeuner mère/fille était l'occasion d'aborder la question de l'avenir d'Andrea ; sauf qu'il a fallu qu'un petit con vienne tout foutre en l'air en faisant irruption dans le snack, tirant sur tout ce qui bouge. La tranquille Laura se transforme alors en louve pour protéger sa fille et game over pour le petit con flingueur (aucun lien de parenté avec les célèbres Tontons Flingueurs). Je vous laisse imaginer la surprise pour Andrea…

Mais la pauvre Andrea n'est pas au bout de ses surprises, le soir même elle va se retrouver confrontée à un nouveau danger. Ce sera pour elle, suivant les consignes de Laura, le début d'une cavale mouvementée… Et encore plus de questions concernant le passé de sa mère.

Vous l'aurez compris, avec Son Vrai Visage l'auteure joue à fond la carte du thriller au féminin. Les hommes n'en sont pas absents, mais sont plutôt relégués au second plan, à part celui qui sert de fil rouge à l'ensemble de l'intrigue.

Pour nous aider à y voir plus clair dans cet embrouillamini, les chapitres alternent entre l'intrigue présente (en 2018) et des flashbacks qui nous renvoient en 1986. Dès le premier flashback on devine qui était la femme aujourd'hui connue comme étant Laura Oliver, à la fin du suivant j'ai compris qu'il ne fallait sans doute pas se fier aux apparences et un début d'explication alternative a fait son bonhomme de chemin dans mon esprit (raisonnement qui s'avérera exact par la suite).

Karin Slaughter, fidèle à son habitude, maîtrise son intrigue sur le bout des doigts et sait y faire pour nous rendre accro. Les personnages sont mitonnés aux petits oignons, le rythme est bien dosé… tout est fait pour que l'on ait du mal à lâcher le bouquin une fois que l'on a mordu à l'hameçon.

À chaud on aurait tendance à maudire Andrea qui prend parfois (souvent) de mauvaises décisions, mais rétrospectivement difficile, pour ne pas dire impossible, d'affirmer à 100% que l'on n'aurait pas fait les mêmes erreurs, voire même pire encore ! Ces faux pas contribuent grandement à donner une dimension humaine à une jeune femme ordinaire qui se retrouve confrontée à une situation qui la dépasse totalement (on le serait à moins).

Pour ma part j'ai tendance à préférer les bouquins avec des chapitres courts (pas par flemme, juste parce que c'est plus facile de m'y retrouver quand je passe du PC à la liseuse, ou inversement). Ceci dit (et c'est dit juste histoire de chercher la petite bête… non merci, cette fois je fous la paix aux postérieurs des mouches) force est de reconnaître que l'ensemble tient parfaitement la route, sans longueurs ni temps morts.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Le jour de son anniversaire, Andy va manger avec sa mère, Laura. Au restaurant, un jeune homme ouvre le feu, mais Laura le désarme et lui ôte la vie. le lendemain de l'attaque, elle dit à Andy de s'enfuir.

Je remercie @harpercollinsfrance pour l'envoi de ce roman d'une très grande auteure de thriller ! ✨

Le synopsis est simple, un secret de famille, mais très bien développé au fil des pages. Nous suivons Andy, qui traverse les États-Unis à la recherche d'une vérité qu'elle n'aurait même pas pu imaginer.

Andy découvre une nouvelle facette de sa mère, une femme qui porte un autre nom, des billets de banque cachés et de gros secrets.

Les actions s'enchaînent, entre le passé et le présent, et on est baladé par l'auteure, qui ne compte pas nous donner la réponse avant les dernières pages.

J'ai regardé l'adaptation Netflix, et il y a tellement de différences ! Je n'ai pas eu l'impression de voir ce que je venais de lire !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Un thriller psychologique comme Karin Slaughter sait si bien en écrire. le rythme s'accélère progressivement pour nous dévoiler un secret que je n'ai pas réussi à percer à jour ! Il y a bien des révélations que l'on pressent, des indices disséminés çà et là mais je dois avouer que je n'avais pas envisagé le scénario final. Un thriller qui vous réserve des surprises, c'est toujours un plaisir de lecture !

Côté personnage, j'ai eu un peu peur au début du roman qu'Andy m'agace trop. Elle est vraiment dans une position attentiste et manque clairement de jugeote. Mais elle grandit au cours de l'histoire ce qui aide le lecteur à s'attacher. La psychologie des personnages est intéressante, notamment pour la partie concernant l'histoire de la mère dans laquelle l'auteure explore les mécanismes de manipulation et les rapports de domination.

Un bon thriller qui tient ses promesses et remplit le contrat !
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2015. Andy, trentenaire, retourne vivre avec Laura, sa mère, brillante orthophoniste, atteinte d'un cancer du sein. Sa situation est bien peu reluisante: "J'ai trente et un ans, je n'ai pas eu un seul vrai rendez-vous en trois ans, j'ai soixante-trois mille dollars de dettes pour un diplôme que je n'ai jamais obtenu et j'habite un studio au-dessus du garage de ma mère." (Page 23).
Afin d'avoir une discussion mère/fille, Laura emmène Andy déjeuner dans un restaurant. C'est alors que tout bascule: Laura tue d'un coup de couteau un jeune braqueur, dont le père shérif a été tué six mois plus tôt dans un braquage de banque, après qu'il ait abattu deux femmes. Comment la famille du jeune homme va réagir? Que va-t-il se passer pour Laura?
Soudain, Andy réalise, horrifiée, que sa mère n'est peut-être pas celle qu'elle prétend: "Laura avait paru trop calme...Trop calme et méthodique tout du long, surtout quand elle avait levé la main droite pour la placer sur l'épaule de Jonah...Jonah Helsinger était-il toujours une menace quand Laura l'avait tué?" (Pages 63-64).
Comment expliquer le soudain changement d'attitude de Laura? Pourquoi exige-t-elle que sa fille déménage de chez elle le jour même sous le prétexte qu'elle doit voler de ses propres ailes? Quels secrets cache cette femme qu'elle croyait sans histoire? Andy se retrouve alors engagée dans une course contre ses poursuivants, contre le passé de sa mère qui la rattrape, contre ses propres échecs et ratages...

Je remercie les éditions Harper Collins grâce auxquelles j'ai eu le plaisir de découvrir Karin Slaughter, romancière américaine pleine de talent. J'ai particulièrement apprécié la façon dont elle distille le suspense à petites doses, dans des allers-retours entre le passé d'un groupe de jeunes gens et le présent d'Andy et Laura. Qui sont-ils? Quel lien avec les deux femmes? le lecteur ne parviendra à reconstituer le puzzle qu'en collectant les indices disséminés çà et là, en un jeu de piste passionnant.

pour en savoir plus, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous:

Lien : https://legereimaginarepereg..
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