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sur 10076 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est clair, d'entrée de jeu, Leila Slimani ne ménage pas son lecteur. La scène inaugurale est sordide et fait froid dans le dos ( on comprend l'angoisse suscitée chez les mères qui confient leurs enfants, même à des « perles » pour pouvoir se consacrer à leur travail).

Et la suite n'est pas faite pour rassurer : la relation qui s'installe entre Paul, Myriam et Louise n'a au départ rien d'inquiétant. Bien au contraire, les parents comblés par la qualité des services de cette femme si dévouée , si prévenante, voient d'un oeil bienveillant les bénéfices mesurables sur leur vie quotidienne : ils ont embauché la baby-sitter parfaite, une fée qui met de l'ordre dans leur vie , une Mary Poppins, une nounou de rêve .

C'est compliqué d'être patron, de trouver la bonne distance, de faire preuve de gratitude sans humilier , et d'autorité sans blesser . C'est le coeur de l'intrigue, le problème de la place prise (ou abandonnée par facilité à la jeune femme dont on ne connaît pas l'intimité, le passé, les galères)
Même les enfants y ont trouvé leur compte, jusqu'à ce que la situation échappe à tout le monde.

Les faits divers n'arrivent pas précédés de tambours et trompettes, et c'est tellement habituel que des proches soient abasourdis par les exactions de tel ou tel criminel, qui était un voisin si poli, si discret, jamais d'histoire.....et c'est aussi ce qui intensifie l'angoisse, plus dense et sournoise que dans un polar qui traite d'une enquête autour d'un tueur en série : celui-là , on le voit venir, il est l'incarnation du mal, les rôles sont distribués, il est sans doute plus facile à repérer et il ne viendrait à l'idée de personne de l'embaucher pour lui confier ce que l'on a de plus cher au monde! . Mais ici, les victimes comme le criminel sont tellement banals, tellement ordinaires que la suspicion n'a plus de support déviant pour canaliser les craintes.

Mine de rien, c'est aussi un état des lieux de la parentalité, des contraintes inhérentes aux doubles vies que vivent les jeunes parents tiraillés entre la réussite professionnelle et les exigences d'une vie familiale. Il n'y a pas de choix à faire, mais il n'en reste pas moins que ce n'est pas simple tous les jours.

Je n'ai pas complètement adhéré à cette histoire, peut-être parce que les motivations et le déroulement des faits qui amènent au drame ne me paraissent pas si clairs et qu'il reste une part non élucidée du passé de la meurtrière, qui empêchent de comprendre ce qui s'est réellement passé. C'est sans doute volontaire de la part de l'auteur, mais ça m'a laissé une impression d'inachevé.

Chanson douce, mais bien amère que celle que nous chante l'auteur.

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Tout à déjà été dit sur ce livre, mais tant pis.....

Un ouvrage féroce lu d'une traite ou presque, fascinant, glaçant, terrifiant à la fois, qui s'ouvre sur un cri affreux: celui d'une mére...
Le premier chapitre dégoupille une grenade en révèlant d'emblée l'assassinat de deux enfants et la tentative de suicide de leur nounou " qui n'a pas su mourir ".

L'Asphyxiant huit clos familial raconte l'histoire d'un couple --peu exploré à ma connaissance --dans la littérature, un couple ambigu, complexe que forment une baby-sitter et une mère
Quand Louise apparaît , visage comme "une mer paisible", blonde, menue, fine, presque transparente, efficace "fée du logis", la mére Myriam , avocate parisienne passionnée par son métier est d'emblée conquise.

Entre les deux femmes l'alchimie est immédiate " comme un coup de foudre amoureux".
Louise console, soude peu à peu les fantasmes de famille idéale : des enfants calmes et bien peignés, un ménage tenu au cordeau, le dîner préparé avec soin sinon avec amour..une perle rare......
Louise apprivoise impeccablement ce petit monde au fil des mois, tisse sa toile maléfique......
L'auteur décrit puissamment sa solitude et son impassibilité étrange, sourde, inquiétante , sa façon subtile de se rendre indispensable et de s'infiltrer, efficace, hypnotique, au sein du foyer.
Derrière les apparences policées se cachent les différences sociales, les préjugés, la relation asymétrique entre deux femmes qui, d'un bout à l'autre de l'échelle sociale se jalousent,même inconsciemment et s'observent à distance...des notes discordantes discrètes apparaissent ....
Le délire implacable de Louise ferme peu à peu toutes les portes...
Chanson douce est t-il un thriller ? Non , plutôt une fable tragique.
L'écriture est puissante, froide, contenue, nerveuse, comme tirée au cordeau, excluant toute sentimentalité .
L'efficacité romanesque est telle que le lecteur est tenu en haleine d'un bout à l'autre, c'est la force magistrale de cette manipulation, cette nounou à l'âme pourrissante qui vampirise l'espace familial jusqu'au drame ultime .....
L'auteur tire les fils de cette tragédie avec une maîtrise incroyable, sans affect;On en ressort sonné.

Cet ouvrage ressemble à une claque glaçante et terrifiante sur la maternité et l'aliénation domestique à l'ère de l'émancipation des femmes !
Âpre, violent, puissant ,magistral !
Un ouvrage que j'ai hésité à lire ,ma libraire me l'ayant déconseillé ......




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La petite biche est aux abois.
Dans le bois, se cache le loup,
Ouh, ouh, ouh ouh
Mais le brave chevalier passa.
Il prit la biche dans ses bras
La, la , la , la.
La petite biche,
ce sera toi, si tu veux.
Le loup, on s'en fiche.
Contre lui nous serons deux.
[...]
Cette chanson douce ,
je veux la chanter aussi,
Pour toi, ô ma douce,
jusqu'à la fin de ma vie....

1950 - Henri Salvador -

Poupée de cire
énigmatique sourire,
quand son regard est ailleurs.
Poupée de son
Rumeurs et soupçons
Manifestes troubles de l'humeur.
Selon docteurs et diagnostics
"Mélancolie délirante"
mélant colique , toc et tic,
fureur mono-tonique persécutante.
Roman qui d'un revers de manche me hante
Mais en suçant mon pouce... m'enchante :-)







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Lorsque j'emprunte "une chanson douce" à la bibliothèque, je ne sais pas encore qu'il vient d'obtenir le prix Goncourt 2016.
Ce qui m'a attiré, les critiques des lecteurs sur Babélio.
Ce que j'ai pensé de ce livre ? C'est difficile de faire une critique à peine le livre fermé. Il faudrait que je prenne un peu de recul peut être, mais j'ai peur de ne plus retranscrire mon véritable ressenti. Alors, je me lance.
Très bien écrit, l'auteur utilise des chapitres courts, des phrases courtes et du coup, elle nous emmène dans cette histoire sur un rythme soutenu, addictif.
La fin de l'histoire est connue dès le départ, dramatique, horrible.
Donc, pas de suspense, on sait qu'on n'évitera pas le drame.
On rentre ensuite dans l'intimité de cette maison. Un couple, 2 enfants, une nounou... presque un huis-clos.
Pour chacun d'eux, j'ai ressenti des sentiments partagés : on les aime, on les envies, on les déteste, on s'interroge, on se retrouve en chacun d'eux mais pourtant on ne les comprend pas toujours et on ne parvient pas à les aimer à 100 %, que ce soit les enfants, les parents ou la nounou.
Un malaise oppressant m'a pris au cours de cette lecture.
Dès le départ, on connait donc la fin, puis vient le déroulement de leur vie qui peu à peu les a chacun emmené jusqu'à cette fin terrible. Et pourtant, pas d'explications nettes et franches. Juste des faits où chacun peut trouver des explications, ou pas...
Un livre qui mérite le prix décerné.
Une lecture qui restera en vous, comme une chanson douce...
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Dodo, les enfants do, les enfants dormiront bien vite, Louise y veillera.
La chanson est douce,
et le réveil brutal.
Car Louise n'est pas une fée, Louise est un monstre,
Froid.
Une folle, une déséquilibrée, une malheureuse, une mal aimée.
Une pas aimée
qui a tué la prunelle de leurs yeux, pauvres parents.
Leïla Slimani raconte votre calvaire et celui de la nounou qui charme petits et grands,
pour mieux les détruire,
pour ne plus exister.
Glaçant, terrifiant, ce roman formidable est leur histoire.
Dodo, les enfants do, les enfants dormiront bien vite, ils dormiront sans fin, Louise y veillera.
Dommage, Louise avait une belle voix et les enfants tout l'avenir devant eux.
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Un cri déchirant, à en faire trembler les murs. Le hurlement d'une mère devant les corps inertes de ses enfants. Adam est mort, Mila le suivra peu après. Leur assassin n'aura su que donner la mort, malgré les poignets tailladés et le couteau dans la gorge...
Myriam, mère de deux jeunes enfants, Mila et Adam, n'est pas vraiment épanouie dans son rôle de mère au foyer. Après de brillantes études de droit, elle se voyait plutôt en maître du barreau. Aussi suggère-t-elle à son mari, Paul, ingénieur du son, d'engager une nounou afin qu'elle puisse intégrer le cabinet de Pascal, un ancien camarade de la faculté, qui lui a proposé un poste. Cette nounou, elle l'attend comme le Sauveur même si elle redoute de laisser ses enfants à une inconnue. Six appels suite à leur annonce et c'est Louise, une femme d'une quarantaine d'années, veuve, discrète, en difficulté financière, qui est retenue. Très vite, cette dernière leur devient indispensable, ses fonctions dépassant celles de simple nounou. Les enfants sont plus calmes, l'appartement impeccable et le dîner préparé. Myriam dira d'elle que c'est une vraie fée, Paul qu'elle est leur Mary Poppins. Encore terriblement loin de se douter de la tournure des événements...

L'on plonge, dès les premières lignes, dans un drame inimaginable. Une mère, hurlante, devant le corps inerte de ses deux enfants. Que s'est-il passé dans cet appartement de la rue Hauteville ? Qu'a bien pu traverser l'esprit du meurtrier pour s'en prendre ainsi à d'innocentes victimes ? Des mois avant ce drame, Leïla Slimani raconte l'histoire de ce jeune couple à qui tout semble réussir, surtout maintenant que Louise, la nounou, s'occupe impeccablement des enfants et de leur intérieur. Elle décrit avec minutie les faits, les gestes et les pensées mais aussi l'ambiguïté des sentiments de ce trio : le quotidien parfois difficile à surmonter pour ce jeune couple et la lente mais insidieuse menace qui pèse sur eux en la personne de Louise. Un roman tragique, oppressant, haletant de bout en bout et dénué de tout sentimentalisme.Une narration maîtrisée et intelligente servie par une écriture sèche et précise.
Une comptine acerbe...
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C'est un fait divers qui de tant à autre vient bousculer une actualité pourtant déjà bien sanguinaire.
Paul et Myriam, couple accaparé par leur carrière professionnelle recherche une nounou pour leurs enfants Mila et Adam. le choix de Louise s'avère d'emblée comme une évidence, tout va pour le mieux, Louise est une perle. Mais de petits détails commencent par déranger Paul et Myriam.
Leîla Slimani nous agrippe par le col dès la première phrase. Elle construit son récit par petites touches insidieuses, elle se glisse dans la vie de Louise, non pas pour trouver des circonstances atténuantes au geste terrifiant, mais justement plus pour se tenir à bonne distance du drame inéluctable. L'aspect social est aussi bien évidemment l'un des angles choisis par Slimani pour construire son intrigue. Son livre est d'autant plus réussi qu'il ne juge pas, laissant le lecteur dans l'inconfort. Une « chanson douce », une descente au coeur de la folie, glaçante et dérangeante.
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Ah ! Commencer un roman en étant directement propulsée au coeur d'un infanticide, c'est assez déroutant.
Mais au moins, dès le départ le ton est donné.

Tout commence avec cette fin atroce où une nounou tue les enfants qu'elle garde.
De quoi nous glacer le sang !
L'intérêt de l'histoire se porte alors sur le passé pour comprendre le cheminement jusqu'au drame.
On est immergé au sein de la vie d'un jeune couple ambitieux, Myriam et Paul. Leurs deux enfants, Emma et Adam sont soigneusement confiés à Louise.

L'aspect psychologique est omniprésent dans cette histoire. On oscille entre la vie de la petite famille et celle plus solitaire de la nounou.
Au fil des pages, on sent que cette mystérieuse Louise prend de plus en plus de place jusqu'à se rendre indispensable.
Sa personnalité complexe m'a beaucoup intriguée. Son ingérence progressive dans le foyer du couple dérange profondément.
La lecture devient oppressante lorsque les premiers comportements anormaux surviennent.
J'aurais voulu aller encore plus en profondeur dans le psychisme de cette nourrice déséquilibrée.

Même si l'auteure dresse des portraits du quotidien, elle fait en sorte de rendre son récit intéressant en soulevant des problématiques actuelles.
Notamment les inégalités des classes sociales, le choc des cultures, l'aspect chronophage des carrières professionnelles face à la vie familiale, l'éducation des enfants par un tiers, la précarité...
Ce livre est très riche car il pousse à la réflexion.
J'ai trouvé l'écriture de Leïla Slimani très prenante. Sa plume, à la fois sensible et tragique m'a accaparée tout au long du livre.
Un roman qui ne nous laisse pas dans l'indifférence.
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Merci à Babelio et aux éditions Gallimard de m'avoir permis de participer à cette masse critique privilégiée et à découvrir cette auteure pour son deuxième livre.

« Une chanson douce que me chante ma maman…. en suçant mon pouce »…..noooon il n'y a plus de chanson dès le premier chapitre, avec Leila Slimani, elle vous coupe le son, vous fait taire. Vous poussez un cri silencieux….. En peu de mots, c'est le plongeon dans une scène de crime. le style n'est pas larmoyant, il est factuel, grave, tranchant, les mots vous scalpent, vous surprennent, tout est dit simplement, vous ne bronchez pas…. la musique n'est pas à la fête.

Quelle chronique vous me faites écrire Leila…..Quelques mots d'explications s'imposent.

Myriam a terminé sa formation d'avocate quelques mois avant de donner naissance à Mila, puis à Adam. Paul travaille dans l'univers de la composition musicale. Il s'échappe parfois de ses obligations paternelles le soir avec ses collègues…et abandonne Myriam à son rôle de mère au foyer, qui a pourtant besoin «de vivre ». C'est la vie ordinaire d'un couple en quête de liberté, de reconnaissance et d'épanouissement professionnel.

Alors, pour y parvenir, ils décident de recruter une « Nanny ». Ils ont finalement le coup de coeur pour Louise. Ses mots et son attitude sont adaptés, elle attire les enfants à elle tout de suite.

Louise va alors prendre une place prépondérante dans leur vie, une relation fusionnelle va s'installer entre eux….
Mais qui est-elle vraiment ?

A mi-chemin entre polar et roman, l'auteur dès le deuxième chapitre, vous fait remonter dans le temps, vous emmène dans les entrailles de son écriture, où vous dévorez tous ses mots et vous comprenez -tout en douceur- ce qui s'est « joué » entre le couple, les enfants, la nourrice.

Pas question de se débattre : l'essentiel est écrit, l'horreur est suggérée, ce qui rééquilibre le lecteur dans son ascenseur émotionnel et lui permet d'aller jusqu'au bout de l'histoire.

Une lecture tenace et poétique….

Pas non plus de dommage collatéral, vous n'êtes pas du mauvais côté du prétoire, mais pourtant vous vous prenez « souvenir à perpette », vous voulez un câlin…..un petit câlin assassin….enfin….d'écrivain….alors allez à la rencontre de cette auteure…..
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448 critiques et moi, et moi , et moi qui arrive après la bataille , ayant attendu des mois , pour lire ce roman , que dis-je ce Goncourt ...
Tout d'abord je voudrais remercier tous mes amis Babelio dont les critiques unanimement favorables m'ont fortement incitée à vaincre mon indifférence aux prix littéraires quels qu'ils soient ...
Le pitch est connu.
Des les premières lignes on sait que la nounou d'un couple de bobos parisiens vient d'assassiner les deux enfants qu'elle gardait .Le pourquoi du comment , on l'apprendra par un retour en arrière .
Les parents qui ont trouvé la perle rare, la nounou parfaite au point qu'elle outrepasse sa fonction . Elle sera leur bonne fée , la femme de ménage, la cuisinière . Elle ne comptera pas ses heures . Le petit couple aura des scrupules mais ils l'exploiteront comme des mauvais patrons, sauf qu'ils l'emmèneront en vacances avec eux aussi, car ce sont des gentils patrons ..Il y aura des signes mais ils passeront outre car elle est devenue indispensable à leur quotidien .
.
Ce roman n'est pas un roman policier , ni un roman à suspens, il y a bien trop de distance et de pudeur dans la plume de Leila Slimani.
Jamais de médiocrité, jamais de "facile" , jamais de vulgaire .
Ce roman est un roman social et sociétal, plus que psychologique . On est très loin de la tension insoutenable , du malaise dans lequel nous plonge Ruth Rendell dans" L'analphabète "...
Leila Slimani (qui n'a pas d'enfants , pas encore...), est arrivée à merveille à nous parler de notre génération . Celle des femmes qui veulent tout cumuler sur leurs petites épaules , le travail (forcément épanouissant ) la maternité (forcément épanouissante ) , le couple ... , les enfants ...
Elle parle des différences de classes sociales , des "serviteurs", des invisibles , de la relation employée/employeurs , toutes ces personnes qui rentrent dans l' intimité de leurs patrons sans aucune réciprocité . Toutes ses personnes qui jouent le rôle des mères et qui , une fois les enfants grandis , ne les reverront plus . Terminé . Jetées, oubliées ...
Et il est très habile de sa part d'avoir choisi une nounou française et une maman d'origine maghrébine . Grace à cela , elle place la relation "employeur/employée ", sous le signe de l'instruction, du diplôme,de la réussite sociale, de la famille très entourée (/ l'employée ultra seule ), plutôt que sous le signe pays riche /pays pauvre .
Elle esquisse plutôt qu'elle ne démontre, elle nous décortique sans qu'aucun des personnages ne soit épargné, aucun ne soit jugé et sans (aussi) qu'on s'identifie à l'un d'eux ...

Oui, tout ceci est fort bien construit, la première et la dernière phrase sont implacables . Il mérite tout le succès qu'il rencontre .
De là, à dire que c'est le meilleur roman de l'année .. .Je reste avec mes doutes concernant les prix, mes doutes, mes affres ,♫ les affres de la création ...
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Choisissez parmi les choix offerts : l'objet de discorde qu'un soir, Myriam - cette dernière fatiguée, rentrant du travail dans son appartement plongé dans le noir - découvre au centre d'une petite table où mangent Louise et les enfants de Paul.

Un jouet brisé
Une boîte qui contenait trois pâtes
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