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sur 10152 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Prix Goncourt ou pas ne je ne comprends pourquoi les écrivains s'enquiquinent à écrire sur des histoires monstrueuses comme si la réalité ne se suffisait pas à elle-même. (Lu en e-book)

***
Pour valider ce commentaire, j'ajoute que le "triste tigre" qui a reçu pleins de prix (dommage pour les autres auteurs qui auraient pu eux avoir leur petit coup de pouce) : prix Femina, prix Goncourt des lycéens, prix littéraire du Monde ; et bien j'ai eu une overdose de l'avoir vu sur internet ces derniers mois et lui aussi il ne passera pas ma bibliothèque même virtuelle !
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Je met une étoile parce que je n'ai pas réussi à lire ce roman et non pour sanctionner l'autrice.

Je reconnais que la plume de Leila Slimani est habile pour raconter en quelques mots bien choisis le basculement. le basculement d'une âme humaine, le basculement d'une vie, le basculement du quotidien.


A mon humble avis, il ne faut pas lire ce livre si vous avez vécu la mort d'un enfant qui fait remonter à la surface des émotions néfastes car vous connaissez déjà dans les profondeurs de votre âme la banalité du quotidien qui bascule dans le néant, les décisions mineurs qui ont conduit à cet instant, les signes annonciateurs non-vus qui reviennent à la mémoire quand l'ineffable horreur s'est produit.


Je n'ai pas pu lire ce roman, trop d'émotions. J'ai feuilleté, lu une ligne par ci, par là et le malaise reste, j'ai lu le dernier chapitre pour tenter d'apaiser l'angoisse mais J'ai refermé le livre en espérant ne pas faire de cauchemar et en regrettant de ne pas avoir mieux choisi.



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C'est non !
Un livre complètement invraisemblable, avec une intrigue si cousue d'avance qu'on dirait du Décath'.
Ou du surgelé.
Une histoire bien racoleuse, mais gratuite, qui rebat les cartes de la lutte des classes, mais sans jamais toucher juste.
Les parents sont à jeter.
Pourtant cette autrice est capable d'autre chose.
Je ne comprends pas du tout le Goncourt, mais bon ça ne m'empêche pas de dormir, ça m'a fait râler 10 minutes et puis j'ai oublier.
Tant de Goncourt disparaissent des mémoires, celui-ci va les rejoindre, bye-bye...
Ah si ! le titre est bien.
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Prix Goncourt ? Pourquoi ? La qualité d'écriture est moyenne. le thème ? Hypnotique sûrement car on veut savoir comment on en arrive à la scène du début. Je l'ai lu très vite pour cette raison. Les relations entre personnages sont irréalistes. Un couple très occupé qui laisse à ce point entrer une personne dans leur vie, l'exploite aussi, se pose des questions seulement quand eux mêmes sont inquiétés. Une nounou qui semble flotter. Pas d'épaisseur des personnages. Et la ritournelle en filigrane sur les étrangers exploités par les français ou encore une phrase qui m'a choqué sur les nounous voilées dont on attend encore plus de propreté que les autres « il y a les jeunes filles voilées de noir qui doivent être encore plus ponctuelles, plus douces, plus propres que les autres ». Victimisation mon ami. Je ne conserve de ma lecture aucune phrase percutante. Ça se lit comme du Dicker. Un page Turner de 250 pages. Lu et oublié. Comme quoi le Goncourt c est une affaire aussi politique.
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Quand le vin est tiré, il faut le boire. Et, j'ai bu le calice jusqu'à la lie !
C'est ça un prix Goncourt ?
Quel ennui, non mais quel ennui.
Porté par la fluidité de la plume journalistique de l'auteure, ma lecture s'en est trouvée rapide (chose rare pour Un qui a le cerveau lent).
Et puis, chose voulue ?, je me suis enfoncé dans les répétitions de situation, agrégées les unes aux autres, qui ne semblent être écrites que pour exprimer l'évolution lente des humeurs de l'héroïne vers la fêlure fatale.

Dans mon ennui lectoral, j'ai néanmoins relevé quelques passages concernant la vie de couple, abordant les désirs illusoires inassouvis ou encore le ressenti récurrent des ambitions frustrées gênées par la présence des enfants.
Mais ces réflexions passagères bien pesées n'ont pas contribué à me sortir de la lourdeur et la langueur de ce récit. Serai-je victime de clichés ?

Alors bien sûr, il y a Gallimard ! Était-ce son tour cette année là d'être récompensé pour respecter cette tradition hypocrite de « l'entre soi » ?
Alors bien sûr, il y a Leila Slimani qui appartient à ce Cénacle qui, récompensant l'un des siens, lui assure de bonnes ventes en librairies.

Kling, klang qu'elle est douce la chanson des tiroirs-caisses !
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Connaissant Slimani de réputation comme une écrivaine convenue, pour ne pas dire facile, j'ai voulu me faire moi-même un avis personnel. Assez rapidement, je me suis rendu compte que le livre que je tenais était tout sauf un livre de grande littérature, pourtant goncourisé.

Mais là aussi, après tout, je me suis accroché à la lecture du livre, car je voulais, sans désir ardent, connaître le fin mot de ce court roman. Mais plus j'avançais dans ma lecture, plus je me demandais, sérieusement, comment on a pu passer de lauréats du prix Goncourt comme Julien Gracq, Malraux, ou Proust, pour ne citer que ceux-là, à Slimani ? Oui, la littérature de nos jours, n'est pas comme elle a toujours été, auparavant. J'en conçois. Même s'il existe toujours, des écrivains et écrivaines, qui construisent, oubliés des radars médiatiques, une oeuvre de qualité. Mais là, on chute dans un livre qui ne brille ni par ses personnages insipides, ni par le style (ou plutôt le non-style) du livre, encore moins à travers des envolées réflexives. le néant du néant.

Pourtant il y a juste deux ans environ paraissait La plus secrète mémoire des hommes, de Sarr, envers lequel on a étiqueté de sots sobriquets pour la difficulté, volontaire d'ailleurs, de son excellent roman. Car ce que beaucoup ignorent, c'est que le narrateur, se livre à un jeu d'émulation, pour l'écrivain fictif Elimane, pour qui il a une vénération sans bornes. Et que la seconde moitié du livre, est écrite différemment de la première, dans le cadre d'une volonté narrative. Une fois qu'un écrivain souhaite écrire avec une style, peu conventionnel, recherché sans être pédant, on jette un voile sur lui. Pourtant, au-delà du style, La plus secrète mémoire des hommes est un livre qui propose une myriades de réflexions intéressantes sur l'écriture, le rôle de l'auteur etc.

Chanson douce est creux, et ne propose rien d'intéressant. Même dans la plus impartiale des positions, je ne lui trouve rien de passionnant. Je n'ai pas lu les autres ouvrages de Leila Slimani. Mais honnêtement, cela ne donne pas beaucoup envie… Autant le prix Pulitzer accorde une sacralité à la littérature et de l'importance, le prix Goncourt, lui, a perdu de son prestige. Je me demande, comment les deux frères Goncourt, auraient réagi face à pareille petitesse. Mais cela, malheureusement, on ne le saura jamais.
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Mon avis déroge un peu de ceux qu'on trouve partout sur mais j'ai été très déçue de cette lecture … Les premières pages sont palpitantes et percutantes et je m'attendais vraiment à avoir cette sensation sur l'ensemble du livre et finalement plus j'ai avancé dans ma lecture, moins j'ai réussi à accrocher.

J'en attendais beaucoup à cause des nombreuses revues positives disponibles un peu partout mais j'avoue que j'en attendais certainement trop.

Plus les pages défilaient et moins je trouvais d'intérêt à ma lecture, j'ai trouvé l'histoire de plus en plus fade. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux parents du tout et encore moins aux enfants.
Je suis certainement passée à côté de l'histoire de la nounou car j'ai trouvé cela tout simplement décousu.

C'est réellement dommage, le sujet abordé me « plaisait » et j'aurais voulu être bouleversée par cette lecture … Malheureusement c'était loin d'être le cas.
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Je n'ai pas pu rentrer dans ce livre qui ne m'a fait ni chaud ni froid. Malgré les qualités d'écriture, trop de raccourcis et de caricatures font perdre de sa crédibilité à l'histoire. Un couple doublement investi professionnellement, doublement ambitieux et débordé, une super nounou et rapidement le coup de foudre pour celle qui les libérera des petites contraintes de Bébé. Entre cette relation finalement banale qui dérape et l'horreur des faits, beaucoup trop de pointillés occultent la partie du roman qui aurait pu être intéressante.
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"Chanson douce" m avait été recommandé. Je l ai lu. Jusqu'au bout. Je n' ai pas aimé. Ce livre m a laissé un sentiment de malaise profond, de dégout même. Je ne le relirai jamais et je n ai aucune envie de découvrir d autres romans de cette auteure.
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Mauvais. Mais que c'est mauvais. Que ce livre ai remporté des prix et des éloges est incompréhensible !
Tout est naze : commençons par le suspense, la première phrase nous annonce la couleur, nous lisons donc ensuite pour essayé de comprendre comment les personnages en sont arrivés là et surtout; je vais être honnête, nous voulons la fameuse scène où Louise commet l'irréparable. Quelle déception. Cette scène comme si sa violence risqué de choqué passe à la trappe et n est que suggéré. Donc nous avons pas le droit au moment clé du récit mais nous avons droit à des événements mineurs comme quand Louise fait manger un poulet récupérer dans les poubelles aux enfants ou lorsque qu'elle les emmènent manger dans une friterie dégueu (à 2 dans la même assiettes !) Wahh sérieusement.. il y aura pu avoir des tas d'exemple de maltraitance, sans passé par la violence physique. Là c'est.. juste naze comme trouvaille. Ça ne peut choqué que des petits bobos parisiens. C'est d'ailleurs exactement ça, ce livre s'adresse à des petits parisiens qui vivent bien loin de la réalité. Ils pourront se retrouvez dans les personnages (grand bien leurs fassent !)
Commençons par la mère et le père de famille : caricatures du couple mixte morderne, madame ne veut plu lâcher ses petits mais s'ennuie et se laisse aller dans son grand appart en plein de coeur, pendant que Monsieur mène sa carrière de front et s'en fou bien sûr. Ils sont lisses et prévisibles que ça en devient navrant page après page.
leurs deux enfants, c'est la petites touches de réalisme du livre.
Le personnage de Louise, faussement complexe, que je ne sais même pas quoi en dire.
Bref ce livre est à fuir. Heureusement qu'il est très court !
Habituellement je n'achète pas les livres encensés par les critiques ou qui viennent de sortir et encore moins les livres d'auteur Français (tout simplement parce-que je ne m'y intéresse pas). Là ce fut un concours de circonstance et presque un achat compulsif. Il y a des journées comme ça où on est pas en veine.
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Choisissez parmi les choix offerts : l'objet de discorde qu'un soir, Myriam - cette dernière fatiguée, rentrant du travail dans son appartement plongé dans le noir - découvre au centre d'une petite table où mangent Louise et les enfants de Paul.

Un jouet brisé
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Thème : Chanson douce de Leïla SlimaniCréer un quiz sur ce livre

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