La gestapo Sadorski

Quelque peu déçue et freinée dans ma lecture, surtout au début, par les précisions historiques que l'auteur voulait semble-t-il absolument intégrer dans le roman... Bien qu'intéressantes sur le fond, cela nuit à la fluidité du récit sur la forme, et je n'ai pas pris autant de plaisir à lire ce 4e tome. La fin invite cependant à continuer ! le poche ne sortira que dans un peu moins d'un an, patience...

Cela faisait un moment que je n'avais pas continuer cette saga et j'ai donc décidé de me lancer dans ce pavé, mais désormais connaissant le talent de conteur de l'auteur j'ai trouvé du temps à lui consacré pour la lecture de ce volume.

Je dois avouer que grâce à cette saga j'ai pu en apprendre plus sur cette période de l'histoire et désormais au fil des tomes on connait de mieux en mieux les personnages, j'ai notamment aimé suivre le destin de Julie enceinte dans ce volume.

La femme de Sadorski qui se nomme Yvette va donc devoir feindre d'être enceinte afin que les voisins et connaissance n'est pas de doute quant à l'apparition soudaine d'un bébé, Yvette ne se doutant pas une minute que le véritable père du bébé est sous ses yeux.

Nous suivons également Sadorski qui est toujours égal à lui-même et qui va ici être en charge d'une nouvelle unité de policiers français gestapistes.

Cela se lit toujours aussi bien et vu la fin de ce tome j'ai hâte de lire le tome suivant suite à certains éléments de la fin de ce récit.

Ce n'est pas vraiment le meilleur Sadorski que j'ai lu. Slocombe nous assome de déluges de détails (comme la liste d'un menu de restaurant) superfétatoires et fatigants.
Cela ressemble parfois à une série d'anecdotes justifiant des "cours d'histoire" ; mais pas à une histoire régulière.
J'ai eu peine à parvenir au bout.
Grosse déception. J'espère que dans les deux suivants (déjà programmés pour pour 2021 et 2022) je retrouverai le Romain Slocombe que j'aime lire.

C'était le premier roman que je lisais de Romain Slocombe et je suis assez mitigé. Il m'a manqué du rythme au cours de cette lecture, le côté descriptif nous fait passé à côté de l'essentiel de l'intrigue. L'intrigue est moins présente que le synopsis laisse penser