Bonjour les amis,
Je reviens vers vous avec LA SORCIÈRE DE LIMBRICHT de
Susan Smit, ça était une lecture sensationnelle et elle vraiment particulière car, elle est tirée d'une histoire vraie, tout se passe au XVII siècle une époque tres difficile pour les femmes .
L'inquisition est très présente et crie aux sorcières toute femme prête à ne pas suivre leurs idéologies et savoir guérir avec les plantes.
La plume de l'auteure est remarquable, captivante, riche et poétique. On se laisse entraîner dans cette histoire captivante qui nous fait prendre conscience qu'elle est inspirée de fait réel.
Ce roman est touchant et captivant, suivre l'héroïne Entgen jusqu'au bout fait découvrir comme elle de toute bonté et elle a envie de changer le regard sur les femmes.
Pour elle il est temps que les femmes se réveillent ; et impose, l'envie de changer les codes, c'est une femme formidable et pleine de générosité.
Une femme qui sait ce qu'elle veut et se tiendra debout et droite devant ces hommes encore trop primates.
Cette jeune femme est accusée de sorcellerie et le village ne l'aide pas, il préfère proliférer sur des gestes de sorcellerie qu'il n'y a pas eus. Elle ne se souvient pas avoir une seule fois mal agis envers eux et en voici les remerciements.
Elle qui aime que la nature et la puissance des plantes pour soigner les petits bobos de certaines personnes, elle n'en demande rien en retour.
Elle est en communions avec la nature et ne croit pas trop en l'église qui blasphème beaucoup de choses sur les femmes.
Pour l'église le diable fricote avec les femmes.
On ressent toutes les aspérités, les creux et les défauts d'une femme tout à fait normale dans un monde qui n'est décidément pas le sien…
Un récit terriblement réaliste.
C'est une lecture captivante et tellement addictive que je l'ai lu en deux jours.
C'est une pépite et un gros coup de coeur.
Je vous conseille de le lire, c'est un roman qu'il faut découvrir absolument.
QUATRIÈME DE COUVERTURE :
Enfermée sans plus d'explications, Entgen Luijten ne peut compter que sur elle-même : elle n'a plus de famille et sait que personne ne se lamente sur son sort. Parce qu'elle préfère se rendre au bois qu'à l'église, parce qu'elle connaît le pouvoir des plantes qui soignent, parce qu'elle est un peu trop libre, elle a toujours fait jaser dans son village reculé de la campagne néerlandaise.
Dans l'attente de son procès, la voilà réduite à compter les jours dans l'étroit et glacial cachot du baron van Breyll qui est prêt à tout pour obtenir des aveux spectaculaires. Mais malgré les fenêtres étriquées de sa cellule, Entgen se souvient des premières lueurs de l'aube qui embrasent l'horizon et de la lande qu'elle parcourait en compagnie des siens. Et si elle respecte la puissance de la nature, elle ne se soumettra pas à l'autorité du châtelain et compte bien faire entendre sa voix. Même si cela doit être la dernière fois.