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Citations sur Coup de vent (49)

- C'est le truc, hein ? On se dit toujours qu'avec quelques millions de dollars, tout sera génial et puis... quand tu as finalement l'argent...
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Bryan ignorait pourquoi il ne s’était jamais senti à l’aise avec les privilèges de la richesse. Peut-être était-ce dû au flot continu de moqueries que déblatérait son père au sujet de la corruption de Wall Street et des gros richards avides qui détruisaient le monde ? Être riche ne posait littéralement aucun problème. Pas de vrais problèmes en tout cas. Mais une parole de son père lui avait toujours semblé juste : « Les gens riches sont juste pas très sympas. »
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Neal Nathanson songea à boire sa propre urine. N'est-ce pas la procédure habituelle lorsqu'on se retrouve à court d'eau ? L'équipe de foot chilienne l'avait bien fait après s'être écrasée dans les Andes. A moins que ce ne soient les mineurs ? Il était certain que des gens originaires du Chili avaient survécu à une terrible épreuve en buvant de la pisse.
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. C'était peut-être ça, le truc. Quand on n'a na beaucoup d'argent, il faut inventer des manières d'en gagner développer une pensée alternative et transformer une chute d'eau certes jolie mais tout à faie ordinaire en une attraction incontournable. Pas seulement un endroit agréable pour lequel on paye un droit d'entrée. Il faut employer des dizaines d'autochtones pour guider les touristes dans la flotte et des photographes pour leur refourguer des photos souvenirs. Vous vendez des T-shirts et des babioles, des beignets de baeuf jamaicains et de la bière Red Stripe. Bryan ne put sempécher de sourire. Ca lui rappela le moment 0u Grace li avait demandé un pourboire. Elle n'était pas une prostituée, elle avait simplement trouve une nouvelle manière d'augmenter son revenu, Il trouvait ce genre de comportement tout à fait remarquable, L'exploitation des chutes de la Dunn obéissait à la néme logique,
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Ne m’appelle pas Bae s’il te plaît, ça veut dire ‟merde” en danois. Tu savais ça ? Tu aimerais qu’on te traite de merde ?
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« Neal Nathanson songea à boire sa propre urine. N'est-ce pas la procédure habituelle lorsqu'on se retrouve à court d'eau ? L'équipe de foot chilienne l'avait bien fait après s'être écrasée dans les Andes. À moins que ce ne soient les mineurs ? Il était certain que des gens originaires du Chili avaient survécu à une terrible épreuve en buvant de la pisse.
Il se rallongea sur le pont du voilier à moitié détruit, tel un cadavre étendu dans l'enchevêtrement de cordes et de câbles, de métal tordu et de bois fendu. Il bougeait au rythme de la houle et des vagues de la haute mer ; au loin, l'horizon scindait le monde entre eau et ciel.
À l'aide de sa chemise, il essuya ses lunettes maculées de fines gouttelettes d'eau salée, puis les remit sur son nez. Il cligna des yeux en observant le ciel nocturne constellé d'une infinité d'étoiles, de planètes, de galaxies, de supernovas, de trous noirs, de géantes rouges, de naines blanches et de tous les autres trucs qu'on trouvait là-haut. Il y en avait trop. Ils étaient entassés les uns sur les autres, à tel point qu'il ne reconnaissait pas la moindre constellation.
New York lui manquait. Sa circulation, son bruit, sa pollution lumineuse. Quand on ne le voit pas, l'Univers ne paraît pas aussi grand et oppressant.
Neal savait que les marins d'antan se guidaient à l'aide des étoiles. Maintenant qu'il y pensait, il regrettait de ne pas avoir téléchargé une application de navigation céleste avant de quitter le port. Il n'en avait pas eu le temps. Et puis le bateau était à la pointe de la technologie. Il disposait d'un disque dur de secours pour l'ordinateur, d'une météo actualisée en continu, d'un système de navigation par satellite avec cartes et graphiques, même d'un signal de détresse. On pouvait envoyer un e-mail ou passer un coup de fil. Sauf qu'une fois aspergé d'eau de mer, plus aucun équipement électronique ne fonctionnait.
Il n'avait aucune idée de ce qui était arrivé à la voile. Arrachée, avalée par l'abîme. Dévorée par des monstres marins. Qui sait ? Le bateau était en piteux état. La cabine était ouverte comme une coquille d'oeuf, les portes avaient sautées de leurs gonds. Neal s'estimait heureux d'être toujours à flot. Mais où était-ils tous passés ? Était-il le seul survivant ?
Et qu'était-il arrivé à Bryan LeBlanc ? Il était à l'origine de cette histoire. Tout était de sa faute. »
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“À quoi sert d’avoir dix millions de dollars en devises variées si, comme Neal Nathanson, on se trouve perdu en mer à bord d’un voilier en train de sombrer ? Strictement à rien, sauf à en brûler un sac ou deux dans l’espoir fou d’attirer l’attention. Sauvé in extremis, Neal se réveille attaché au garde-fou d’une navigatrice en solitaire, méfiante et bien décidée à entendre son histoire.”
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- Monsieur Ebanks, lorsqu'il est question de paiement, nous l'acceptons sous toutes ses formes.
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Les gens riches sont juste pas très sympas.
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