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Putzi est la biographie romancée, mais très documentée, d'un des « vieux camarades » d'Hitler, un de ces personnages présents dés les débuts du parti nazi : Ernst Hanfstaengl.

Hanfstaengl, surnommé Putzi par dérision, car c'était un géant débonnaire de deux mètres, était par ses origines, ses études, et son mariage, à moitié américain. Issu d'une famille de marchands d'arts, il avait été diplômé de Harvard juste avant la première guerre mondiale. Durant le conflit, il s'était senti rejeté en tant qu'Allemand par ses amis de la haute bourgeoisie américaine. Aussi, quand la succursale new yorkaise de la galerie familiale avait du mettre la clé sous la porte, il était rentré en Allemagne, à Munich. Cet intellectuel, musicien amateur, partagé entre deux pays, avait assisté aux premiers meetings d'Hitler, admiré ses talents d'orateur, et l'avait recueilli juste après le putsch raté de novembre 1923, avant que le chef du parti national socialiste ne soit enfermé quelque temps en prison.
A partir de là, Hanfstaengl, va être au plus prés d'Hitler. Il est des premiers lecteurs de Mein Kampf. Il partage avec Hitler le goût de la musique de Wagner. Dans leurs conversations, Putzi cherche à pousser Hitler vers une alliance américano-allemande. Ce rapprochement lui semble possible : à l'époque, nombre d'Américains rejettent l'immigration, voire tiennent ouvertement des propos anti-sémites…
L'accession au pouvoir du Führer va faire de lui le chargé des communications avec la presse étrangère, surtout américaine. Putzi est à son zénith, il va de réceptions en réceptions, et permet à des journalistes étrangers triés sur le volet d'accéder au chancelier allemand. Mais peu à peu, dans de violentes luttes d'influence, les anciens compagnons d'Hitler disparaissent les uns après les autres. Putzi échappe à la nuit des longs couteaux en juin 1934, car il est alors présent sur le sol américain. Mais il n'échappera pas à la montée de l'influence de Goebbels...

Thomas Snégaroff intervient régulièrement à la radio et à la télévision pour commenter la vie politique américaine et l'histoire de ce pays. Cette incursion allemande s'explique par la bi-nationalité de Putzi. Si ce livre se base sur les travaux d'un chercheur américain et sur les archives de Hanfstaengl, Snégaroff remplit les manques, les omissions, en imaginant ce qui a pu motiver ce riche intellectuel à suivre aveuglément Hitler, au point de le choisir comme parrain de son fils. le portrait qui en ressort montre sa suffisance, quand il croit pouvoir orienter la politique allemande; sa naïveté, quand il se persuade qu'Hitler ne peut pas l'écarter du pouvoir; sa fidélité au Führer jusque dans les prisons britanniques ou américaines. Hanfstaengl après cette enquête demeure une énigme : n'était-il qu'un paon se délectant d'être au centre des jeux de pouvoirs ? S'est-il vraiment à un quelconque moment reproché ses choix ? le livre de Snégaroff ne peut bien entendu pas répondre à ces questions, mais il montre comment des individus destinés à n'être que des seconds rôles peuvent se laisser griser par la proximité des hommes de pouvoir.

Après une entrée en matière laborieuse, Snégaroff au-delà de Putzi déroule toute la période de la montée au pouvoir des nazis, les luttes d'influence et la culture de la violence qui les accompagnait. L'ouvrage est intéressant autant pour la petite que pour la grande Histoire.
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Malheureusement l'histoire que nous raconte Thomas Snégaroff n'est pas à la hauteur du titre accrocheur, car effectivement ça ne peut qu'exciter la curiosité qu'Hitler ait eu un pianiste et qui plus est, un « ami » pianiste comme on le découvre rapidement.
A la place d'avoir le plaisir de lire un récit romancé d'une des petites histoires de la grande Histoire, on est noyé dans une accumulation de documentations, saluons au passage le gros travail de recherche de l'auteur, mais qui nous fait vite sombrer dans l'ennui car perdus dans les méandres des dates et des anecdotes, qui parfois tiennent plus de la digression que de l'argument.
Thomas Snégaroff nous jette à la figure l'ensemble de ses travaux, sans soucis de les lier entre eux par le respect d'une chronologie pour commencer, et de rédiger le récit à la façon d'un roman afin de le rendre plus digeste et nous captiver.
Un projet prometteur au départ, raté à l'arrivée, un brouillon de biographie.
Editions Gallimard, Folio, 356 pages.
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Putzi - qui signifie Petit homme, c'est le surnom d'enfance d'Ernst Hanfstaengl
- alors qu'il mesure adulte, près de deux mètres -, est issu d'une grande famille germano-americaine qui possède notamment une résidence à un jet de pierre de celle de Thomas Mann, près de Munich. Trop jeune pour prendre part à la première guerre mondiale, il est envoyé dans sa famille américaine pour y étudier à Harvard et gérer, à galerie d'art familiale. de retour dans les années 1920, grand pianiste, cultivé et grand amateur de la musique de Wagner, il fait la connaissance d'Hitler, quand ce dernier, aux abois après le putsch raté, est hébergé par la famille. Commence pour Putzi, une véritable histoire d'amour pour le dictateur, qui l'amènera à soutenir puis adhérer au parti nazi, et le revendiquer, mais surtout à essayer jusqu'aux année quarante, de faire un pont en créant une alliance États-Unis Allemagne pour faire triompher les idées nationalistes contre le communisme.
Thomas Snegaroff dresse un portrait intéressant d'un personnage peu connu mais qui reste assez fascinant, alternant grande culture et naïveté vis à vis d'un régime nazi qu'il soutient mais surtout qu'il sert par fidélité à la personne qu'il admire au delà de tout, Hitler. Mais être le pianiste attitré d'Hitler, puis responsable des relations avec la presse étrangère, ayant directement l'oreille du dictateur et que tout interlocuteur doit contacter pour avoir accès au dictateur, ne l'exonère pas d'être dans la ligne de mire des Goebbels et autre Göring qui le considerent comme un clown, uniquement bon à amuser la galerie lors des cocktails. A côté de la réalité et de la politique mais se targuant de la comprendre et de vouloir y mettre son empreinte, il n'aura de cesse d'essayer d'allier ses deux pays de coeur les États-Unis et l'Allemagne. Excentrique, trop confiant et grande gueule, il est bientôt écarté par le cercle des proches d'Hitler - un événement qui finalement le sauvera -, avant de se rapprocher de Roosevelt en tant que conseiller, puis à la fin de la guerre repasser par des camps en Allemagne et Grande-Bretagne.
Un portrait vivant très documenté qui retrace une vie rocambolesque, et qui permet de balayer l'ensemble des protagonistes de cette période trouble, Putzi en tête.
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Putzi signifie en allemand "petit bonhomme". Étrange surnom donné au pianiste Ernst Hanfstaengl qui mesurait près de deux mètres.
"Pour les uns il fut un traître ou un bouffon sans conséquence, pour les autres, l'un des artisans du mal." nous dit la quatrième de couverture.
Mais qui se cache derrière Putzi ? Qui était vraiment Ernst Hanfstaengl ?
C'est ce que vous découvrirez dans ce livre.
Ou peut-être pas.
Car, même après la lecture, le personnage reste insaisissable.

Putzi n'était pas un dignitaire du parti nazi, c'était un second couteau, voire troisième ou plus.
Mais il rêvait de grimper dans cette hiérarchie funeste, il rêvait de devenir influent, de devenir indispensable.
En fait, il rêvait d'exister, et peu importe à travers quoi, à travers qui.
L'auteur ne veut en aucun cas l'absoudre, mais le présente comme désoeuvré, marié à une femme qu'il n'aime pas. Un insatisfait qui se cherche quelque chose de grand, qui cherche de la reconnaissance à tout prix.
Il se trouve que le nazisme avait le vent en poupe et que le musicien a cru trouver là un moyen d'assurer sa gloire.
Une coïncidence malheureuse ?

Thomas Snégaroff n'épargne pas Putzi et le présente comme un petit toutou servile auprès d'Hitler chez qui il guette le moindre signe d'encouragement. Il peut passer de l'abattement le plus profond à la joie frénétique rien qu'à travers un mot, un fait insignifiant, un signe à peine perceptible : "Le Führer était devenu la boussole de son état d'esprit".
Dans un autre contexte, le lecteur le prendrait en pitié ce pauvre homme bien falot et assez ridicule dans ses tentatives désespérées d'exister.
Mais la soif de reconnaissance a des limites morales, non ?

L'auteur a eu le mérite de s'intéresser à cet homme somme toute assez insignifiant, mais dont la vie, par le contexte historique et les personnes qu'il a fréquentées, ne l'est pas du tout.
Ce livre nous montre une autre facette du nazisme, un aperçu de ceux qui, à un moment ou un autre, ont entouré Hitler.
Les rivalités et les jeux d'influence dans un marigot nauséabond.

Une lecture qui permet de découvrir de nouveaux aspects de cette période sombre. Un ouvrage qui intéressera tous ceux qui aiment L Histoire, et les autres, même s'il n'est pas exempt de défauts.
Par exemple, je n'ai pas vu l'intérêt de ne pas avoir suivi l'ordre chronologique : le "puzzle" proposé n'apporte rien de plus, à mon avis.

Un grand merci à mon fils qui m'a offert ce cadeau à Noël.
Il n'y a pas si longtemps nous lisions ensemble et partagions de formidables moments autour de livres variés ; maintenant, c'est lui qui m'en offre un... la roue tourne.
Très bon choix, Édouard, tu connais mes goûts. Merci !
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L'histoire de Ernst Hanfstaengel surnommé Putzi " le petit bon homme", un surnom ridicule surtout pour un homme mesurant plus de deux mètres, se confond avec les débuts en politique d'Adolf Hitler. Putzi fût marchand d'art à New York où il tenait une boutique d'art au plein coeur de New York. Toute sa vie, il sera tenaillé entre sa vie aux Etats-Unis au début et son retour en Allemagne sa patrie d'origine. Putzi perdra son frère tant aimé durant la Première guerre mondiale. Ce drame le poursuivra toute sa vie. Homme volontiers affable, aimant la fête en clown et bon vivant qu'il était, sa rencontre avec Hitler est rocambolesque suite au putsch de la brasserie de Munich en novembre 1923. Hitler est blessé et décide d'aller se cacher dans la maison familiale des Hanfstaengel. Il y est accueilli par la mère de Putzi, une nazie convaincu. Putzi est fasciné par Hitler après l'avoir entendu prononcer un discours. L'histoire nous la connaissons tous. Hitler ne fera que quelques semaines de prison, lieu où il écrira l'indigent Mein Kampf, fourre tout raciste et antisémite d'une violence inouï. Peu de monde alors, prennent au sérieux ce caporal autrichien. Mais l'aura d'Hitler commence à se faire sentir en Bavière, et tout particulièrement à Munich, lieu où se trouve le quartier général du parti. Hitler a un besoin croissant d'argent car le mouvement national-socialiste est au plus bas dans les années 1920. C'est Putzi est sa famille qui finance le journal du parti nazi en lui procurant de grandes sommes d'argent. C'est Putzi et sa famille qui organise les rencontres avec les pontes industriels à la fois effrayé et séduit par cet homme, Hitler perçu comme celui qui peut enterrer la République de Weimar, honni par tant d'Allemands. le traité de Versailles, Hitler le foulera aux pieds. Au tout début de sa rencontre avec Hitler et de son amitié indéfectible envers le futur dictateur, on peut entrevoir qu'Hitler se sert de façon cynique de Putzi. Celui-ci lui présente des femmes pour qu'Hitler se marie. Peine perdu. Il promeut l'alliance avec les Etats-Unis et l'Angleterre, mais là encore Hitler ne le suit pas. C'est l'histoire d'un homme, Putzi qui refuse de voir la véritable absence de sentiment pour cet homme dont Putzi est enamouré de façon strictement platonique bien sûr. Putzi se rêve un destin grandiose. Mais la réalité est la suivante, pour Hitler il n'est qu'un second couteau. S'occupant de la relation avec la presse Anglo-saxonne , Putzi se voit enfin pouvoir peser sur l'histoire. Il n'en sera jamais ainsi. Il deviendra même le souffre douleur d'un homme qui monte dans le parti nazi et qui a les faveurs d'Hitler, un certain Joseph Goebbels qui s'occupe de ministère de la propagande du IIIème Reich. Surnommé le boiteux par Putzi, la haine des deux hommes qui se disputent les faveurs du Führer est proverbiale. Mais Putzi n'est rien. Oublié, mis de côté, Putzi souffre comme un admirateur éconduit par son idole. Sa fascination pour Hitler va continuer et notre homme va avaler toutes les couleuvres. On assite à la montée d'Hitler et à sa faculté de diviser ces proches pour mieux régner. C'est un ouvrage fascinant signé Thomas Snégaroff. On ne s'ennuie jamais. On dissèque ici la fascination d'un homme pourtant très intelligent pour Hitler. Menacé, craignant pour sa vie, Putzi fini par partir en Angleterre avant d'être rapatrié en Amérique dans un camps de prisonniers allemands. Refusant de rompre le serment tenu avec son Führer, il mettra longtemps à réaliser la nature véritable du IIIème Reich et de son Führer. C'est le récit d'une enquête sur un homme qui quelques mois avant de mourir, reçoit deux journaliste qui enquête pour mieux saisir le passé ambivalent d'un homme affable et mystérieux quant à ses fidélités douteuses. Était t'il un nazi convaincu ou un opportuniste accourant pour obtenir les faveurs de cet homme qui était autrefois, le croyait-il son ami. Comment un homme aussi cultivé, pianiste hors père, à t'il pu se laisser entraîné par le programme délirant du National Socialisme. Hitler électrisait les foules, son absence de finesse intellectuel, son obsession du judéo-bolchevisme. le drame se met en place. L'accession d'Hitler au pouvoir en janvier 1933 signe l'ouverture de la page la plus sombre de l'histoire de l'Allemagne. Très bien écrit, passionnant car mené comme une enquête pour découvrir les différentes facettes de Putzi. Qui était-il, le nazi convaincu des débuts, un opportuniste, puis après son arrivé aux Etats-Unis où il sert d'informateur à Roosevelt, pourquoi ce basculement. On côtoie les futurs pontes du régime hitlérien. Un ouvrage passionnant signé Thomas Snégaroff "Putzi, le pianiste d'Hitler."




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Je n'ai pas été transportée par cette lecture difficile à suivre . Certes l'auteur s'appuie sur une dense documentation, sur des recherches pointues, sur des anecdotes inédites mais les nombreuses analepses et prolepses complexifient la lecture.
Si Ernst Hanfstaengl (1887-1975) le « grand » putzi avait eu une personnalité plus marquée peut être que la face du monde en eût été changée, en réalisant son ambition ,être un pont entre deux mondes, mais il ne fut qu'un personnage trop modéré ,face à un monstre surpuissant et à son double Joseph Goebbels, il apparaît finalement comme un confident exploité , qui devait disparaître d'une façon ou d'une autre quand il devint hors jeu, encombrant et odieux aux yeux du tyran.
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Ernst Hanfstaengl est Putzi, ce « petit homme » qui assiste et oeuvre du haut de ses deux mètres, à l'ascension d'Hitler. L'auteur nous le présente comme son chauffeur, son confident, son sauveur à l'occasion. Un intime parmi les intimes qui serait tombé en disgrâce. Présent dès les premières heures, il est un témoin, mais peut-on réellement parler de témoin privilégié ?
Il a cru en Hitler dès leur première rencontre. Il a consacré sa fortune à le propulser au sommet. Ce fut un communiquant hors pair « dévoué à la cause ». Il souhaitait plus que tout réconcilier les nazis avec les anglo-saxons autour d'un combat commun : la lutte contre le communisme. Ce n'était pas si saugrenu à une époque où l'on entendait souvent « plutôt Hitler que le Front Populaire ».

Thomas Snégaroff nous tient en haleine avec un récit pointilleux sur les faits historiques, qui ouvre sur une approche nouvelle (c'est Putzi qui est le fer de lance et détermine ce qui est mis en lumière ou pas). C'est un roman intéressant par cette manière de voir et présenter les choses...

En refermant ce livre, j'ai cette impression diffuse que Putzi fait partie de tous ces gens qui satellisent autour du pouvoir, par idéologie, ferveur ou tout simplement en espérant en grappiller les miettes, et qui en fin de compte ne sont que des marches-pieds, des béquilles, des outils pour celui qui vise le sommet.
Ici il s'agit d'Hitler. Ce qui donne à ce roman ultra-documenté, un intérêt particulier. On pense qu'Ernst Hanfstaengl, va nous ouvrir à quelques secrets, révélations historiques non encore divulgués. Il n'en est rien. Il retourne dans sa médiocrité et s'illusionne sur un passé dont il est persuadé que la gloire lui a été volée…
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C'est un travail d'historien que propose ici Thomas Snégaroff dans ce livre fouillé, ciselé. En croisant les perspectives, les sources, en tâchant de ne pas oublier une facette de la personnalité de Putzi, le pianiste d'Hitler, l'auteur signe une oeuvre complexe de prime abord, où les allers retours temporels ont tendance à égarer le lecteur. Puis, finalement, elle nous cueille grâce à sa réflexion brillante sur le nazisme, son influence outre-Manche et outre-Atlantique, observation détaillée de la vie d'un homme méconnu et, à travers lui, d'un pan de l'Histoire européenne (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/04/21/putzi-thomas-snegaroff/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Thomas Snégaroff se lance non dans un roman, comme je le croyais, mais dans une enquête fouillée et foisonnante qui vise à restituer la montée du nazisme et l'avènement de Hitler à travers l'histoire d' Ernst Hanfstaeugl dit Putzi.
L'auteur a ratissé les archives, a discuté avec David Marwell, auteur d'une thèse sur Putzi, pour reconstituer au mieux les heurs et malheurs de cet homme, inconditionnel d'Hitler qu'il soutient de tous ses moyens, devenu chef du département de la presse étrangère du Reich en 1933 et bientôt voué aux gémonies ( octobre 1934 : "dégradé, humilié" interdit de chancellerie car évincé par Goebbels ) sans qu'il comprenne pourquoi.
Cette enquête est pleine de surprises pour moi qui n'ait jamais étudié à fond la guerre 39-40, juste lu beaucoup d'ouvrages sur cette époque. J'ai été effarée d'apprendre que des dignitaires nazis étaient reçus ET fêtés en Angleterre comme en Amérique, avant la guerre, bien sûr.
A lire pour tous ceux que cette période intéresse.
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Putzi est un roman hybride aux confluents de l'histoire et du romanesque. On y suit avec passion les tribulations de cet homme insaisissable, naviguant entre le bien et le mal et dont le lecteur est invité à percer le mystère.
Thomas Snegaroff nous livre ici un premier roman très abouti, un conte historique prenant, qui ne peut laisser le lecteur indifférent.
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