Immersion dans le cercle intime des dirigeants du IIIème Reich et dans le mécanisme de la montée en puissance du national-socialisme en Allemagne.
Des premières heures du nazisme à la Seconde Guerre mondiale.
Un récit où l'on raconte différents personnages, personnalités aux rôles prépondérants ou secondaires durant la Seconde Guerre mondiale.
« Ces personnalités du premier cercle », au crépuscule des ravages de la guerre et des abominations commises.
Dans ce roman, musique et famille de Wagner,
Thomas Mann,
Carl Jung, les soeurs
Mitford,
Chamberlain…; Goebbels, Göring…et bien d'autres.
Un roman autour du personnage principal d'
Ernst Hanfstaengl dit «
Putzi », ancien étudiant d'Harvard, marchand d'art à New-York, puis confident et pianiste d'Hitler, il évolua à ses côtés en lui offrant de l'argent, des relations, un foyer ; il lui était entièrement dévoué puis, il tomba en disgrâce.
Personnage excentrique aux sentiments ambivalents, fasciné par un monstre incarnant le Mal,
Putzi fit partie de la garde rapprochée d'
Adolf Hitler. « C'est
ma vie, A.H ». Adulation – Haine.
Putzi fut pour les uns un nazi fidèle au Führer et pour les autres un traitre.
Pantin inoffensif ou rôle majeur ; insignifiant ou influent ?
Hanfstaengl, de père allemand de mère américaine, a offert son âme au diable. Sa déchéance n'enleva rien à sa loyauté, dévouement sans limite envers Hitler qu'il voyait comme «
l'élu ».
Prisonnier Outre-Atlantique durant le conflit mondial, il travaillera un temps pour le Renseignement américain, puis plus personne ne voudra de lui.
De doute en exil, « les plaies du passé ne se referment jamais vraiment ».
Selon les propos de Jung « Hitler n'avait un pouvoir magique que parce qu'il était écouté par les Allemands, et qu'il leur obéissait. On le croyait le maître, il n'était qu'esclave. Hitler est l'inconscient de soixante-dix-huit millions d'Allemands. C'est ce qui le rend si puissant. Sans le peuple allemand, il ne serait rien »…
Lorsque dans les années 1970 un journaliste interview
Putzi, il confie lorsqu'il parle d'Hitler dont il a été l'ami, n'en tirer ni gloire ni honte.
« On m'a souvent demandé ce qui fascinait autant les foules chez Hitler…, lança Egon,
« Les gens avaient faim, ils étaient humiliés, l'interrompit
Putzi. »
Politique – Diplomatie – Manipulation – Pouvoir
Antisémitisme – Eugénisme – Homophobie – Nazisme – Désastre
Regard sur l'Histoire, un roman intéressant et richement documenté au style journalistique de l'auteur.