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Une évocation fort drôle, même si les crimes sont plutôt sordide, d'un Holmes plongé au coeur du Brésil du 19è, il y croise Sarah Bernardt, de belles métisses et des herbes hallucinogènes.
Un Sherlock pour rire que l'on aime même quand on est Fan du Vrai occupant du 21bis Baker street !
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Lorsque je lu ce livre, je manquai de tomber de ma chaise. le détective de Baker Street en prend pour son grade, mais je pardonne à l'auteur, le livre est une parodie qui a égayé quelques après-midi lors de ma lecture.

Dans cette aventure comico-policière plus que débridée (et débraillée pour certaines scènes où le détective aura son matériel à l'air libre), l'auteur nous a décrit l'atmosphère du Brésil de la fin du XIXe, où le snobisme francophile en vogue dans les salons offre un contrepoint désopilant au portrait iconoclaste d'un Sherlock Holmes totalement loufoque, plus proche du film de Billy Wilder que de Conan Doyle.

Un roman qu'il faut lire, parce qu'il faut du talent pour réaliser une parodie marrante, agréable, sans sombrer dans le n'importe quoi ou le trop lourd.

Même si, malgré tout son talent, l'auteur a parfois dépassé la ligne et a failli s'embourber dans les marais du "trop lourd" où de nombreux autres auteurs ont échoués. Ma foi, elle a redressé la barre et s'en est sortie ensuite. Ouf, cela m'aurait fait mal de voir ce livre d'enfoncer dans le pathos.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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J'ai lu ce livre en version originale lors de sa sortie en 1996. Je connaissais Jô Soares en tant que comédien déjanté qui égayait mes soirées du lundi soir en famille.

Je connaissais son parcours académique et journalistique et n'ai guère était surprise de découvrir une oeuvre aussi riche.

L'auteur puise dans ses talents de journaliste et comique avec tant de dérision qu'on oublierait presque que le personnage principal a été complètement "transformé et transposé" dans un autre univers!

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Jô Soares était invité il n'y pas si longtemps dans La Grande Librairie de François Busnel et mon cerveau n'a fait qu'un tour! Mais mais Jô Soares a écrit un livre avec Sherlock Holmes, comment ai-je pu passer à côté?! Ni une ni deux, je me le suis procurer et le moins que l'on puisse dire c'est que notre cher détective en prend pour son grade et c'est d'ailleurs très drôle. Ses déductions tombent toujours à côté de la plaque et il a plus le comportement d'un ado attardé que celui du plus rationnel des détectives. le peech: 1886, alors qu'à lieu une série de meurtres sordides (de jeunes femmes, atrocement mutilées, ça vous dis quelque chose non?!) dans les rues de Rio de Janeiro, Sarah Bernhardt, en tournée dans la capitale brésilienne, propose à l'empereur Pedro II de faire appel à son grand ami Sherlock Holmes pour résoudre le mystérieux vol d'un Stradivarius. Et donc voilà Holmes accompagné de son Watson fétiche qui déboulent au Brésil... Et là, c'est le début des enquêtes où Sherlock ne fait pas grand chose à part tomber amoureux et laisse les investigations au commissaire local Pimenta, qui semble bien plus malin. Bon, vous l'aurez compris, des meurtres de jeunes femmes dans les rues de Rio en 1886, ça sous-entend forcément une suite bien plus connue dans les rues de Londres l'année suivante... Sympa de la part de l'auteur d'avoir pris ces points de vue si décalés: un Sherlock Holmes puéril et hilarant (malgré lui), un Watson mou, une Sarah Bernhardt plus diva que jamais, une bande de joyeux drilles plus curieux et fêtards les uns que les autres et le fameux fil conducteur du Stradivarius. Une lecture plutôt sympa où Jô Soares se moque gentiment du plus génial des détectives.
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Très bon pastiche de Sherlock Holmes .
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Tombée dessus par hasard, ce livre fait aujourd'hui partie de ceux que j'offre le plus ! Sherlock est à mourir de rire et l'intrigue du serial killer est bien flippante (atmosphère superbement restituée), le roman "Meurtres à l'académie" du même auteur est aussi très bien. Une découverte !
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C'est avec beaucoup d'enthousiasme que je me suis plongée dans ce polar qui avait le grand mérite de faire de Sherlock Holmes l'un des principaux protagoniste de cette enquête. L'action se situe en 1886 au Brésil. le grand détective a été sollicité par son amie, l'illustre actrice française Sarah Bernhardt, en tournée dans ce pays, afin de résoudre une enquête délicate : le vol d'un coûteux Stradivarius qui embarrasse Dom Pedro, le souverain du Brésil. Mais voilà, sitôt débarqué à Rio de Janeiro en compagnie de l'inséparable docteur Watson, Holmes devra également aider le commissaire de police Mello Pimenta, lequel est chargé d'enquêter sur une série de crimes particulièrement crapuleux.
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Comme l'indique la 4è de couverture, on est plus proche de Billy Wilder que de Conan Doyle... mais encore faut-il savoir qui est Billy Wilder... Heureusement, j'ai un certain âge (sinon un âge certain), et j'aime les univers décalés, réappropriés, usurpés...

Appelé à la rescousse par l'empereur du Brésil, sur une suggestion de Sarah Bernhardt, Sherlock Holmes arrive au Brésil. Il est suffisant, imbu de lui-même, déconnecté du réel... Jo Soares grossit le trait de ce qui est assez perceptible dans l'oeuvre de Sir Arthur Conan Doyle. de cocaïnomane, il passe à fumeur de cannabis. Essaie de se faire déflorer, mais n'y arrive pas... quand la poisse s'en mêle, même Sherlock Holmes s'emmêle.

On assiste à la création de la caipirinha par le docteur Watson. Au port de costumes en lin... et à plein d'autres clins d'oeil.

Jo Soares entend faire une critique d'un certain milieu "artistique" en dépeignant cette bande de fainéants, d'oisifs, riches à s'ennuyer. C'est finalement très actuel, intemporel.

Vient se greffer là-dessus une enquête bien réelle, dans laquelle Jo Soares ne rechigne pas à mettre du gore et du glauque. Et on part dans de larges réflexions (pseudo-)scientifiques. C'est très bien vu, car tout à fait dans le ton de ce qui est livré par Conan Doyle en général. Par exemple, les empreintes digitales, la morpho-psychologie, etc.

Jo Soares connaît bien son sujet. Il ne commet en fait aucune faute sur Sherlock Holmes. Il se révèle un brin iconoclaste en montrant un Sherlock Holmes tombant à côté de la plaque avec ses déductions, ou obligé de cesser la traque du coupable pour se soulager dans les cabinets, ou encore participant à une cérémonie de candomblé. Cela dit, il respecte toutes les facettes du héros, dont la virginité du détective, et introduit Jack l'Eventreur (un grand coup, à mon avis) qui sera un grand moment dans la carrière de Holmes... Bref, Jo Soares alterne le drôle, le décalé, et le sérieux, le récit en phase avec l'historique de Holmes. C'est cela qui m'a un gêné. le grand écart se révèle parfois un peu problématique. Je reconnais toutefois avoir été surpris (et agréablement) par le fait que Soares ne nous livre pas une happy end.

Un lexique permet de savoir qui est qui dans cet aréopage brésilien qui gravite autour de l'empereur comme des mouches autour d'un étron. le lecteur sait qu'aucun des personnages historiques ne peut être le coupable. le choix est donc des plus réduits, et j'avoue ne pas avoir deviné qui était le coupable... Honte sur moi.

Jo Soares se fait clairement plaisir. L'écriture est assez jouissive. Lumineuse. Un moment agréable.
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Au bout de 60 pages :
Holmes n'a toujours pas foulé le sol brésilien.
Il y eu deux meurtres.
Un commissaire a fait une apparition.
Le légiste a fait des blagues scabreuses.
Et Sarah Bernhardt a conversé avec l'empereur du Brésil en alexandrins.

Par contre, ces 60 pages croulent sous les descriptions géographiques, les références à des personnages historiques brésiliens et multiplient les explications sur les coutumes du pays. La perspective de 370 pages dans la même veine m'a fait abandonner cette lecture

Si vous cherchez un polar rythmé, passez votre chemin.
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le stradivarius de la belle amie du roi Pedro du Brésil a été volé... qui de mieux que le grand Sherlock Holmes pour déméler cette histoire en toute discrétion...

surtout qu'un meurtrier démoniaque rode dans la ville, agresse des femmes, leur coupe la langue et laisse justement un corde de violon comme indices...

Il se fait bien poursuivre par Holmes... mais ce dernier ayant fait quelques excès de table... se voit donc entre choisir de le poursuivre ou vider ses intestins ... pas toujours facile de n'être qu'un homme...

Voilà donc Holmes et son compère Watson traversant l'océan pour voler a l'aide de la police brésilienne...

Mais voilà que ce bon Holmes cafouille dans ses déductions... a ce demander ce qui a bien pu faire son succès... même la brave Mme Hudson est plus perspicace que lui...

et puis notre célébre détective toxicomane à l'héroïne découvre le canabis et devient accro...

en même temps qu'il tombe éperdument amoureux d'une belle métisse...

Allons nous voir le célébre britannique perdre enfin sa virginité dans les bras de la belle ? rien n'est moins sûr, lorsque le destin s'en mêle...

Quand à Watson, ronchon, égal a lui-même il ne comprend rien et surtout pas la langue, mais trouvera malgré tout a se faire mordre par un serpent et voir son esprit possédé... ,

Et que vient donc faire la divine Sarah Bernhardt dans cette affaire ? en tournée au Brésil, acclamée par tous, ont la retrouve parmi toutes les manifestations de l'élite...

L'histoire se terminera donc avec la poursuite de la tournée triomphante de Sarah Bernhardt en Argentine, et le piteux retour de Holmes et Watson vers l'Angleterre, l'affaire non résolue...

et d'un passager supplémentaire... qui trouvera la gloire dans les rues sombres de Londres...

(pour lire mes curiosités de lecture, allez directement sur mon blog)
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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