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EAN : 9782021430059
Seuil (12/03/2020)
3.27/5   39 notes
Résumé :
Les grandes vacances sont arrivées. Christophe accompagne à la gare ses quatre enfants et Justine, avec qui il forme un couple heureux depuis une vingtaine d'années. Dans le pavillon de bord de mer de ses parents, commence pour elle une retraite estivale entre souvenirs enjolivés et infantilisation vexante. Au chômage depuis près de deux ans, Christophe poursuit quant à lui sa recherche d'emploi, sans conviction. Un soir, un ami le traîne à l'Entre-Deux, et, très vi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
3,27

sur 39 notes
C'est l'histoire de Justine et Christophe. Ils forment un couple heureux depuis une vingtaine d'années et ont quatre enfants Léopold 13 ans, Béatrix 8 ans, Albane 5 ans et Vianney 3 ans. Justine est médecin anesthésiste et Christophe est demandeur d'emploi depuis presque deux ans. Ils vivent près de Grenoble.
Les grandes vacances sont là. Justine accompagnée de ses enfants, part pour Saint-Marc, station balnéaire, où ses parents ont un pavillon. Une fois que le train s'est ébranlé, Christophe est pris d'un rire démesuré, libératoire à l'idée de ce mois de liberté. Fabrice, son meilleur ami, l'invite à se rendre à l'Entre-Deux, un cabaret gay où Christophe va rapidement prendre l'habitude de se rendre et qui va lui permettre de trouver un poste de réceptionniste à l'hôtel de Paris.
La découverte de cet univers gay va marquer un tournant dans sa vie et modifier son comportement. Il se sent enfin en accord avec lui-même, c'est une révélation.
Justine, elle, si elle est contente de retrouver des souvenirs d'enfance, doit, la plupart du temps, supporter ses parents qui ont tendance à l'infantiliser d'autant qu'ils n'ont jamais apprécié son mari et ne se gênent pas pour le lui répéter. Aussi est-elle heureuse lorsqu'elle retrouve grâce aux enfants un ancien copain d'enfance.
Adèle Solann, dans ce premier roman, se livre à une véritable étude psychologique de ces deux personnes Justine et Christophe, ce couple follement épris l'un de l'autre. Cette séparation et ces rencontres vont les amener chacun à se questionner sur ce qu'est devenu leur grand amour, sans qu'il soit vraiment remis en question. La vie quotidienne, les habitudes pourraient être la cause de cet éloignement.et de cette incompréhension. les non-dits ne feront qu'aggraver le malaise.
Savoir si l'amour peut survivre au temps et à la routine et d'autre part, se connait-on vraiment personnellement et connait-on réellement la personne aimée même après de longues années de vie commune telles sont les principales questions soulevées par l'auteure. Un sujet banal pourrait-on penser, mais Adèle Solann réussit par sa sensibilité à éviter la mièvrerie et le roman à l'eau de rose.
De plus l'intrigue est bien menée, peut-être un peu longue et parfois à la limite du vraisemblable, mais on ne s'ennuie jamais. J'ai bien aimé les scènes avec les enfants que ce soit avec les plus jeunes ou avec l'ado, je les ai trouvées très réalistes de même que certaines scènes de la vie courante. Ce premier roman que j'ai pu découvrir grâce à Babelio et aux éditions du Seuil, se révèle en fait comme une analyse assez fine de la vie en général et de la vie en couple, en particulier.

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« Le coeur a ses raisons ... » me susurrait le bandeau du livre ... alors hésitante j'étais ... Craignant la noyade dans une histoire un peu trop fleur bleue à mon goût, stéréotypée à souhait ...
Eh bien : NON ! Tout faux ! Belle surprise et découverte que ce premier roman !

L'histoire commence sur un quai de gare. Christophe, chômeur quarantenaire, regarde, avec un certain plaisir, partir le train qui emporte, loin de lui, sa femme Justine et leur quatre bambins.
Sentiment jubilatoire : Libéré ! Délivré !

Ah oui ! Christophe et Justine : c'est le parfait exemple du couple usé, ancré lourdement dans cette routine rassurante et écrasante.
Des fondations pourtant, somme toute solides mais des murs fissurés par ce foutu temps qui passe et terni, au passage, les couleurs des peintures.
Alors quand le train-train quotidien s'arrête, laissant place à une parenthèse sans l'autre, s'ouvre le chemin des possibles et le doute s'infiltre, à pas de velours, dans l'esprit ...

J'ai aimé l'alternance des histoires de ces deux-là ! Très habilement, Adèle Solann invite son lecteur à explorer les pensées les plus intimes de ces deux esprits chamboulés, dévoilant subtilement les contradictions, mésententes et quiproquos. le lecteur devient, dès lors, spectateur du drame des préjugés et fausses interprétations.
Spectateur et confident même, des orientations intimes de l'un et des tentations volages de l'autre.

Oui ! cette plume m'a bel et bien embarquée ! J'ai perçu une grande intelligence dans l'approche de cette thématique, si souvent exploitée, du couple en crise.
Beaucoup de justesse également qui évite le piège du gnangnantisme et du melo-drame.
Et enfin, une remarquable faculté de l'auteure à scruter, avec beaucoup d'ironie et dans les moindres détails, nos p'tites imperfections.

Donc, une belle découverte et une nouvelle auteure que je suivrai avec plaisir.
Un grand merci à @babelio @editionsduseuil, ma première masse critique privilégiée !
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Je remercie chaleureusement les éditions du Seuil ainsi que Babelio pour cette lecture et leur confiance.
"Hôtel de Paris" est le tout premier roman d'Adèle Solann. Un récit à deux voix qui alterne à chaque chapitre. L'histoire d'un couple qui voit son amour se transformer peu à peu alors qu'il vivait en harmonie depuis vingt ans. Il y a tout d'abord Christophe, une quarantaine d'années, papa de quatre jeunes enfants, fruit de son amour pour Justine qui a le même âge que lui. Christophe est au chômage depuis deux ans. Il n'y arrive plus, il est dépassé et il voit le départ en vacances de Justine et les enfants chez ses beaux parents (qui le méprisent ouvertement) comme une bouffée d'oxygène, lui qui se sent de plus en plus à l'étroit dans cette union avec elle. Un ami l'invite à l'Entre-Deux, un cabaret gay où Christophe se rend à contre-coeur. Là-bas, il éprouve une forme de révélation, décidant alors d'y passer de nombreuses soirées en attendant le retour de sa famille. L'emploi qu'il recherchait va se cristalliser sous les traits d'une offre de réceptionniste à l'Hôtel de Paris. Un lieu où aime se retrouver la communauté gay. Christophe doute, il sent les choses bouger en lui, il se sent troublé par l'irruption d'un jeune metteur en scène de théâtre Andreas Witner. Lorsqu'il le voit, il y a une forme d'évidence, une attirance irrépressible pour le corps de cet homme. Par amour, il va mettre en danger son couple avec Justine. Justine justement, parlons en, car elle est tout aussi importante dans ce récit. Justine est médecin anesthésiste à l'hôpital. Elle a réussi dans sa vie. Elle aime son mari mais elle sent cet éloignement. Christophe ne la désire plus. C'est un choc. Elle rencontre Laurent, un amant de passage qu'elle n'aime pas vraiment mais qui comble sa soif d'être aimée et désirée. Dans ce portrait doux amer d'un couple en perdition, il y a beaucoup de tendresse entre Justine et Christophe même si le désir, l'amour fusionnel lui, à disparu. Ils aiment leurs enfants et cela donnent lieu à des scènes très touchantes en famille. Un roman qui aborde des thématiques très actuelles, avec un style d'écriture agréable et un réel talent pour brosser les hauts et les bas d'une relation. Justine voit Christophe s'éloigner peu à peu. Les deux êtres souffrent de ces mots que Christophe ne peut prononcer, lui qui se mure dans le silence et la déprime. J'ai aimé les descriptions des crises qui succèdent aux périodes de rémission où le quotidien réconforte, rassure. Christophe et Justine ont tous les deux leurs raisons de s'éloigner mais ils ne se haïssent pas. Jamais. Car la tendresse demeure même si elle est davantage de l'ordre de l'amitié. "Hôtel de Paris" est publié aux éditions le Seuil et c'est un joli roman, signé Adèle Solann, décrivant les méandres de l'amour, les affres de la passion puis sa transformation dans un quotidien à réinventer, à réenchanter pour faire durer la flamme du désir dans un couple. Un désir qui est ce continent mystérieux où Christophe et Justine expérimentent, s'interrogent. A découvrir.

Lien : https://thedude524.com/2020/..
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Je tiens à remercier les éditions du Seuil ainsi que Babelio pour l'envoi de ce roman, reçu dans le cadre d'une Masse critique privilégiée.
» Hôtel de Paris « de Adèle Solann est publié aux éditions du Seuil en mars 2020. Ce premier roman est le récit d'un couple à bout de souffle, dans lequel le lecteur est le témoin privilégié des réflexions personnelles de chacun. Entre tendresse, trahison et déni, Adèle Solann nous plonge avec poésie et amertume dans ce dédale de sentiments.
Cette année est différente des autres années ; Justine part seule en vacances avec leurs quatre enfants à St Marc sur Mer chez ses parents. En effet, au chômage depuis maintenant deux ans, Christophe consacre ses journées à la recherche d'un emploi et ne peut se permettre d'accompagner sa famille. Par lâcheté ou par choix délibéré, il en ressent presque un soulagement à cet instant, sur ce quai de gare, comme une jubilation longtemps contenue.
p. 11 : » Il étouffe de plaisir à l'idée de ne plus être ni mari ni père de famille. «
Mais Christophe vit très mal la situation. Dépendant financièrement de sa femme, brillant médecin anesthésiste, sa fierté, sa virilité, son autonomie, tout est remis en question. Il se sent s'éloigner de sa femme, de sa famille, de lui-même.
p. 37 : » Il trouve long et ennuyeux d'attendre que le temps passe. Qu'il est loin ce point du jour où il se sentira libéré. «
Un soir, son meilleur ami Fabrice et sa femme l'emmène à l'Entre-Deux, une boîte gay parisienne. Si le couple s'amuse de la situation avec légèreté, Christophe quant à lui, s'y sent soudainement à son aise, comme libéré du poids des responsabilités, enfin vrai.
p. 78 : » Chaque nuit de cet été sans famille, il se délecte de la découverte d'une cohérence totale avec une partie de lui-même qu'il ignorait jusqu'ici et qui pourtant ne renie rien. Il veut défendre ses nuits, sa vie rêvée, ses questions, son secret, sa certitude. «
De son côté, Justine doit supporter ses parents, leurs critiques envers son mari qu'ils n'ont jamais appréciés, et qui ne se privent pas de lui faire savoir, l'enfonçant chaque jour un peu plus dans le doute…
p. 87 : » Quarante-quatre ans et toujours incapable de leur dire merde, c'est à pleurer. «
Alors, lorsqu'elle aperçoit sur la plage son premier amour d'enfance, elle y voit comme un signe. le signe d'une bouffée d'oxygène, d'insouciance, de légèreté. Mais tout cela n'est-il pas un simple mirage ?
p. 89 : » Cinq gosses, en comptant Christophe. Et aucun soutien, de personne. Je suis fatiguée. Vraiment fatiguée. J'ai envie de chialer. Planter tout le monde et partir. «
Pendant ce temps, à l'Entre-Deux, Christophe rencontre Anne-Victoire, la propriétaire de l'Hôtel de Paris. Il cherche un emploi. Elle cherche un réceptionniste. Justine ne cache pas sa surprise, mais encourage son mari. Après tout, elle souhaitait juste qu'il retrouve un travail, peu importe lequel. A l'aise dans ce nouveau rôle, il reprend confiance en lui. Jusqu'au jour où son regard croise celui d'Andreas Winter, un jeune metteur en scène de théâtre suisse, qui prend ses quartiers à l'hôtel de Paris lors de ces visites dans la capitale. C'est un véritable coup de foudre pour Christophe, une décharge électrique.
p. 149 : » Il a le désir immense que la tension de cet instant ne cesse jamais. «
S'ensuit alors un vrai combat intérieur pour Christophe, entre désirs violents et dégoût de lui-même.
p. 165 : » Il voudrait ne plus penser à lui, mais sa tête est pleine de ce nom, comme s'il l'avait attendu jusque là. Pourtant c'est faux. Justine est une certitude et sa vie n'est pas une méprise. Il se répète qu'Andreas est une illusion, un abject égarement passager. «
Si Justine se sent désirable dans les bras de son amant, elle n'envisage pas la fin de son couple. Cette crise est passagère, elle en est certaine. Christophe lui reviendra.
p. 271 : » C'est moi qui décide. Si l'un de nous deux devait partir, ce ne serait pas lui. Cela ne se peut pas. «
Les faux semblants, les mensonges, tout s'emmêle, tout déborde, tout s'entrechoque. La colère et la tendresse.
p. 296 : » […] je sais que ma vie avec Christophe est indestructible. Les enfants, nos souvenirs, notre façon d'être en couple, et aussi d'être seuls, nous relient l'un à l'autre, il faudrait casser trop profond pour nous détacher l'un de l'autre. Nous sommes usés, comme une vieille paire de bottes qui a si bien pris la forme des pieds qu'elle en devient irremplaçable malgré ses semelles défoncées. «
Comment ce couple, que pourtant rien ne semblait ébranler, pourrait-il se relever ? Que deviendrait cette famille si chacun suivait ses propres désirs ? Sinon, comment pardonner à l'autre ?
p. 326 : » Que les choses sont fragiles et ce qu'il faut de volonté pour poursuivre le chemin que l'on s'est fixé. Qu'il est ardu et douloureux de lutter contre ses émotions qui vous prennent en traître. «

Ce premier roman d'Adèle Solann aborde le délicat sujet de la pérennité du couple, de ses difficultés à résister aux dangers des désirs et du piège de la routine, illusion d'équilibre et de bonheur. En utilisant une narration à double voix – celle de Justine et celle de Christophe – l'auteure rend la prise de position pour l'un ou pour l'autre des personnages impossible. le lecteur ne peut s'attacher, puisque chacun est responsable. Ce couple en perdition est paradoxalement empli de tendresse. Malgré quelques longueurs et quelques scènes un peu tirées par les cheveux, c'est un premier roman prometteur, écrit avec justesse, profondeur et sans mièvrerie.
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Ce sont les grandes vacances. Justine part avec ses quatre enfants pour un mois au bord de la mer laissant son mari seul à Paris. Chez, eux, Justine est une cocotte minute prête à exploser. Elle va retrouver Valéry, un ami d'enfance, ce qui risque de bouleverser bien des choses...
Pendant ce temps, Christophe est resté à Paris. Il est en recherche d'emploi et jubile à l'idée de se retrouver seul. Il ne souhaite que fuir son quotidien. Quand ses deux amis l'emmènent à L'entre-deux, une boîte gay, il se sent bien, sentiment qu'il n'a pas éprouvé depuis des mois...
C'est l'heure des remises en question, des prises de conscience...
Ce livre nous raconte l'histoire d'un couple à bout de souffle, en pleine crise et qui est enraciné dans un quotidien où l'amour (malgré tout présent) se mêle à la colère, l'amertume, les déceptions, les mensonges... Y a t-il encore de l'espoir? Ce couple se livre aux lecteurs, se met à nu.
La narration de ce livre est originale. Les pensées et les paroles de chacun s'entremêlent au sein du récit. (Il faut rester malgré tout concentré)
Je me suis laissée porter par l'intrigue, j'ai aimé savoir où l'auteure voulait m'emmener mais je suis restée en surface. J'ai été spectatrice de cette crise de couple et je n'ai pas eu d'affection particulière pour les personnages.
Merci Babelio et les éditions du Seuil pour ce moment de lecture.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Il y a de l'automne dans les rassemblements d'hirondelles en haut des grilles du parc. Christophe s'arrête pour écouter le brouhaha de cette foule ornithologique qui, c'est certain, parle du grand départ. Pour les oisillons, ce sera le premier voyage vers l'Afrique. Ils prennent des renseignements sur l'itinéraire, les escales, le gîte et le couvert en route, ils interrogent sur la fatigue. Ils voudraient savoir si c'est si différent là-bas et si eux-mêmes se reconnaîtront après avoir parcouru toutes ces terres et toute cette mer. certains tentent de dissimuler leurs doutes, ils préféreraient rester où ils ont éclos, quitte à y mourir de froid, plutôt que d'entreprendre cette folie de voyage. D'autres, pour dissimuler leur propre peur, couvrent de moqueries les couards et les dégénérés qui osent mettre en cause cette règle de l'espèce qui veut qu'à l'automne les frêles hirondelles entreprennent un voyage insensé.
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La juste forme de soustraction serait d'être comme ces gens qui lisent en marchant, livre ouvert entre les mains, l'air heureux. Il admire leur capacité paradoxale à se détourner du monde sans quitter la route. Il avait essayé d'en faire autant, mais ses tentatives avaient été interrompues par le heurt avec un lampadaire ou une poussette. il avait renoncé le jour où il avait provoqué la chute d'une vieille dame. Ces acrobates de la littérature étaient certainement dotés d'une sorte de vision périphérique. Il imaginait d'invisibles antennes grâce auxquelles ils pouvaient garder les yeux rivés sur les mots en évitant les obstacles et les dangers.
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Entre nous, le halètement des sens et l'incandescence du désir appartiennent au passé. C'est un fait qui n'a rien de pathologique. Je ne crois pas au désir intact après des décennies, je ne crois pas à la pérennité des embrasements adolescents, ils doivent tant aux hormones et à la découverte. Je crois à l'affection raisonnable, au respect de ce qu'un couple bâtit, au respect mutuel, à la tendresse.
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Maman, viens voir, avec l'autre fille, on a construit le plus splendide des châteaux.
J'ai souri parce qu'elle m'amuse et m'attendrit quand elle utilise des mots précieux, avec prudence, elle n'est pas très sûre de bien les connaître, de les utiliser comme il faut alors elle les articule lentement et parle d'une voix toute douce, comme pour ne pas qu'ils tombent en sortant de sa bouche, ne pas les abîmer pour qu'elle puisse les réutiliser ;
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Bientôt deux ans qu'il ne gagne rien et qu'il surveille ses dépenses mais ce soir, tant pis, la note sera pour lui. Ce soir, il claquera ses allocations et tapera dans le compte commun, et tant mieux si ce n'est pas raisonnable, il en a assez d'être toujours sérieux, cela ne l'a mené nulle part, si ce n'est à un chômage persistant. Être raisonnable, ça ne rend pas heureux, ça ne sert qu'à faire plaisir aux parents.
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