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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'aime beaucoup la Mythologie, grecque, surtout. Je procède souvent à des révisions des histoires et légendes qui concernent Zeus et les autres olympiens, les demi-dieux, les faunes, les nymphes, les déesses, les Téras, etc., et les simples mortels.
Les Grecs ont inventé leurs dieux à l'image des hommes, dotés, cependant, de l'immortalité, grâce au nectar et à l'ambroisie, comme chacun sait ; ce qui leur confère un avantage certain. Mais ils possèdent, également, au plus haut degré, tous les vices humains possibles, ils abusent de leurs pouvoirs, et ils déterminent le destin des mortels, comme bon leur semble, les utilisent à leur gré pour satisfaire leurs propres intérêts, ou à cause de leur rivalité. Les mortels sont comme des jouets dont la destinée, fixée avec désinvolture, est souvent funeste ainsi que le confirme la dernière tirade du Coryphée : " Toi, non plus, jeune fille, ne reste pas là, loin de ta maison. Tu as vu des morts étranges, terribles, des infortunes multiples, inouïes et, dans tout cela rien où ne soit Zeus."
D'un autre côté, il est établi que c'est surtout Cypris (avec son complice Eros - je ne mettrai pas ma main au feu quant à leur filiation exacte) qui tire les ficelles et chamboule le coeur des hommes et des dieux, de là leurs folies sans nom. Déjanire, Héraklès et Iole ne pouvaient pas s'en sortir, à l'évidence.
C'est ce que nous enseigne notre ami Sophocle qui reprend avec élégance et profondeur cette légende bien connue de son temps de la tragique fin du fils de Zeus. Pas si tragique que cela, finalement, car ce demi-dieu, dans d'autres récits, devient dieu tout court au voisinage de son père. Déjanire n'a pas eu cette chance.

Pat

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