AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,24

sur 134 notes
5
17 avis
4
12 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un tome deux de Cesare aussi captivant que le premier. J'apprécie autant les dessins que l'aspect pédagogique de l'histoire.
Angelo, qui vient d'arriver à l'université de Pise, se met toujours autant les pieds dans les plats du fait qu'il se dit ignorant des bons usages du monde. Mais est-ce bien vrai? Il est pourtant très intelligent et sensible.
Sa visite dans les bas fonds de la ville le perturbe et l'amène à se questionner sur les mauvais traitements réservés aux gens de basses classes par les dominicains. Belles réflexions sur le salut que propose les ordres religieux.
Un chapitre propose un débat très intéressant entre Giovanni de Médicis, Cesare Borgia et notre naïf Angelo sur les interprétations de la « Divine comédie » et le rôle de la ville de Pise dans l'oeuvre de Dante. C'est suffisant pour me donner le goût de mettre mon nez dans cet ouvrage que je ne connais que de nom.
C'est un travail remarquable de la part de Fuyumi Soryo et Motoaki Hara à la réalisation de ce manga, retrouver l'ambiance de la Renaissance dans les dessins et l'équilibre entre réalité et fiction dans les textes.
Le tome trois suivra bientôt assurément!
Commenter  J’apprécie          90
Dans ce tome 2, on en apprend davantage sur le passé de Cesare et de son entourage, ainsi que sur les rivalités autour de la succession du pape.
Cesare, à 16 ans, se montre entreprenant et rusé pour contribuer à la gloire familiale.
Le scénario est toujours malin et fluide, on mêle histoire, aventure et politique. Très sympa de rencontrer Christophe Colomb en chair et en os ainsi qu'un Léonard de Vinci dans la quarantaine, de découvrir les réalités sociales et politiques de Pise, de visiter la chapelle Sixtine avant les fresques de Michel-Ange.
Les décors sont très travaillés et garantissent une imprégnation historique en plus de celle apportée par le scénario.
Cela se lit tout seul en apprenant plein de choses. Avec en bonus cette fois-ci, en plus de la bibliographie, un lexique et un entretien avec l'auteure et le conseiller historique.
Merci à eux pour ce travail remarquable !
Commenter  J’apprécie          30
Bonne année 2021 !
Je la commence avec la série "Cesare" de Fuyumi Soryo. Dans le deuxième tome, on quitte progressivement le naïf Angelo da Canossa : tant mieux ! Cesare Borgia s'avère bien plus intéressant en tant que personnage principal et on rencontre en plus Christophe Colomb ou Léonard de Vinci au fil des pages... mais pas seulement. Certaines pages sont d'ailleurs en couleurs et on trouve à la fin du volume une notice bibliographique, un lexique, un entretien avec les auteurs ainsi qu'une note sur Dante et la Divine Comédie. Si vous aimez l'histoire, la Renaissance, n'hésitez pas d'autant que les illustrations sont superbes et que comme le précise d'ailleurs Fuyumi Soryo, elle s'est énormément documentée pour respecter les tenues, les décors à Pise et à Florence en 1491 : dessiner une ceinture ou une paire de sandales lui a demandé des heures de recherche afin de coller au mieux à l'époque représentée.
Lien : https://www.instagram.com/fo..
Commenter  J’apprécie          00
Le tome 2 est toujours aussi interessant, l'on se plonge encore plus dans l'histoire des trois familles.
Angelo quant à lui découvre la pauvreté, la misère, les meurtres, le côté sombre de Pise.
Cesare est de plus en plus proche d'Angelo.
Une bonne suite je vais commander le tome 2.
Je conseille cette lecture passionnante.
Commenter  J’apprécie          20
De plus en plus passionnant. Je regrette d'avoir mis tant de temps à sortir le tome 1 de ma bibliothèque! Ce manga a un agréable goût de reviens-y, c'est une douce tentation à laquelle on se livre avec délice. Les dessins sont de qualité, les intrigues passionnantes, les rencontres avec les personnages historiques aussi! J'ai acheté le tome 3 dans la journée... Plus qu'à le dévorer!
Commenter  J’apprécie          00
Dans ce second tome de Cesare, on retrouve les personnages à l'endroit exact où on les avait laissés à la fin du premier. Cette fois, l'histoire se concentre moins sur le jeune Angelo, mais beaucoup plus sur les grandes figures de l'époque.

À Rome, on découvre les cardinaux, en particulier Rodrigo Borgia et son ennemi juré, Giuliano Della Rovere. le ton est donné entre ces deux-là et leur haine, à l'approche de la mort du Saint-Père et du conclave qui s'ensuivra, est plus que palpable, tandis que des alliances s'organisent autour des deux camps.

À Florence, on fait la connaissance du charismatique et amateur d'art Lorenzo de Médicis, ainsi que de l'énigmatique Léonard de Vinci, dont l'intelligence et la finesse d'esprit ne manquent pas de désarçonner Cesare, qui le rencontre en même temps que le lecteur.

Si les personnages principaux du premier tome sont un peu moins présents, ils ne sont pas en reste pour autant. Angelo n'hésite pas à s'opposer à Cesare au cours d'un passionnant débat à la Sapienza, qui revisite L'Enfer de Dante et la sinistre histoire de la Tour de la faim.

La naïveté et la bienveillance du jeune homme sont toujours au rendez-vous, ce qui offre encore quelques situations cocasses, comme lorsqu'il présente ses excuses à un Cesare perplexe, tandis que celui-ci dévoile pour la première fois une certaine part d'ombre.

On en apprend davantage sur son passé, ainsi que sur celui de Miguel, grâce à l'intervention de leur ami Christophe Colomb. Cela met en lumière la relation à la fois fraternelle et complice qu'ils entretiennent tous deux, et lui donne tout son sens.

La culture occupe toujours une place prépondérante dans cette oeuvre, avec les nombreuses références historiques et artistiques qu'elle contient. Beaucoup de thèmes d'époque, tels que la Reconquista, sont abordés, et enrichissent le manga autant que le savoir du lecteur.

Les dessins sont encore plus splendides que dans le premier tome et méritent sincèrement que l'on s'attarde sur eux, en particulier la représentation des lieux tels que la Chapelle Sixtine, que l'on n'aurait su imaginer sans la célèbre fresque de Michel-Ange.

On ne peut que ressortir conquis de ce manga. Il est dense, riche, amusant, esthétique... On passe vraiment un très agréable moment à la lecture et, une fois terminée, on n'aspire plus qu'à entamer la suite.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Commenter  J’apprécie          30
Que du beau monde dans ce deuxième tome ! Christophe Colomb, Leonard de Vinci, et nous faisons enfin la connaissance de Rodrigo Borgia, le père de Cesare - le héros éponyme donc. Mais plus que le cardinal, c'est surtout ses alliées et ses ennemis que nous nous familiarisons.

Ah le pouvoir... Celui pour qui tous sont susceptibles - et prêts ! - de périr. Heureusement, les Médicis et surtout les Borgia sont passés maîtres dans l'art de comploter, manipuler, manigancer et acheter les alliés qu'il faut à n'importe quel prix. le but ? S'élever dans les plus hautes sphères du pouvoir et placer ses "pions" (simples alliés ou membres de la famille) à des postes stratégiques. Et pour le garder, peut-on se dire que la fin justifie les moyens ? Visiblement, les Borgia ont décidé que oui !

Borgia : un nom qui fascine autant qu'il fait frémir, et ce deuxième tome ne va pas démentir ce fait. Plus d'intrigues et plus de complots qui s'invitent au Vatican. On s'enfonce de plus en plus dans les coulisses de pouvoir et tout ce qu'il faut pour le garder... Et ce n'est pas Dante et sa Divine Comédie qui contrediront ces familles .

J'ai encore plus aimé ce tome que le précédent, peut-être parce qu'Angelo l'ingénu passe au second plan et cette fois c'est Cesare qui est mis en avant. On apprend aussi des choses intéressantes sur l'ascendance de Miguel le serviteur de Cesare. Et on comprend pourquoi il est encore plus révulsé que les autres par les discours des fanatiques religieux.
Et les graphismes sont toujours aussi saisissants. Une jolie visite guidée dans le Pise de la Renaissance ! Et les scènes de batailles sont ici beaucoup plus dynamiques.

Vite le troisième tome !

Commenter  J’apprécie          230
Et bien pour le moment c'est toujours aussi bien. Je n'ai pas trop eu le temps de lire ces derniers jours, mais dès que j'avais 5 minutes je sortais mon tome de mon sac.
Bon, comme je le redoutais, le personnage principal du premier tome, Angelo, devient un peu agaçant à tout le temps s'excuser, mais comme la moitié du tome n'est pas centrée sur lui, mais plutôt sur Cesare et un peu Miguel, on n'a pas le temps de le trouver vraiment énervant.
On commence à découvrir un peu les plans, réflexions et manigances dans ce second volume, ce qui lui donne un ton moins léger, mais bien plus intéressant en retour. Vite la suite !
Commenter  J’apprécie          20
C'est avec un frémissement d'excitation que j'aborde ce deuxième tome d'une série qui m'a totalement emballé, et ce dès les premières pages. L'intrigue de l'histoire se met petit à petit en place, les alliances apparaissent, les complots aussi, avec Cesare en personnage central, pour mon plus grand plaisir.
Nous retrouvons Cesare et Angelo dans les quartiers les plus pauvres de la ville de Pise. Une imprudence d'Angelo manque de les faire tuer (la maladresse de ce personnage est hallucinante, j'en suis mortifiée pour lui à chaque fois) tous les deux mais Miguel veille au grain. le jeune florentin se remet difficilement de cette escapade. Dans le même temps, il en apprend plus sur Cesare dont l'enfance a été difficile, séparé de sa mère, et surtout en tant que fils reconnu du cardinal Borgia. On comprend que malgré son jeune âge Cesare s'est endurci et fait tout pour servir les intérêts de son nom, quitte à manipuler les gens autour de lui pour servir ses intérêts. Pourtant, je trouve que Cesare reste un personnage vraiment attachant (malgré certains de ses comportements). Sa rencontre avec Léonard de Vinci reste, pour moi, un moment fort de ce livre, qui nous permet de découvrir l'adolescent qu'est encore Cesare Borgia. On découvre également qu'Angelo affirme son caractère, y compris face à Cesare, lors de la discussion sur la Divine Comédie de Dante. Jusqu'ici c'est un personnage qui était resté un peu passif et c'est très plaisant de le voir prendre toute sa place dans cette "amitié" qui se construit entre Cesare et lui.

Et c'est donc avec le même frémissement d'excitation que je referme ce livre, impatiente d'avoir la suite.
Commenter  J’apprécie          50
Dans ce volume, Angelo se rapproche encore de Cesare qui lui apporte une vision de la société à Pise plus complexe que les Médicis ne la laissent entrevoir. Mais par ailleurs, notre héros, sans crainte des conséquences n'hésite pas à dire ce qu'il pense à ce privilégié, lui apportant également un regard neuf et un peu d'air frais dans son entourage. D'autres factions entrent en scène comme les dominicains et Machiavel.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (206) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1493 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}