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Que de raisons de se réjouir dans ce tome !

Les affrontements politiques complexes entre Borgia, Della Rovere et Médicis d'abord. Chacun avance ses pions dans le but de serrer son adversaire comme au jeu de Go. Des alliances se scellent. Des inimitiés mortelles sont clairement exposées, la plus forte à travers l'échange à mots semi-feutrés entre les cardinaux Rodrigo Borgia et Giuliano Della Rovere. Seigneur ! quelle haine et quel brio !

Le débat politique à l'université de Pise ensuite, entre Cesare Borgia, Giovanni de Médicis et Angelo da Canossa, portant sur la façon de gouverner et la prise en compte ou pas du bonheur du peuple dans l'équation. Un débat digne de Machiavel, même si employer ce nom est à ce moment encore anachronique.

Les décors nouveaux qui nous éloignent de Pise. On visite Rome et Florence. Fuyumi Soryo a l'incroyable courage de dessiner l'intérieur de la chapelle Sixtine avant les fresques de Michel-Ange, et de reproduire le tableau de Botticelli « le Printemps ». Cela paie : ces dessins sont sublimes.

Les rencontres enfin. On croise Christophe Colomb qui convoie des marchandises pour les Borgia et envisage sérieusement son voyage pour Cipango. On rencontre Laurent de Médicis qui s'allie commercialement avec les Borgia et un Savonarole prêt à déchainer la violence sur les juifs et les puissants. Mais surtout, on a droit à un magnifique tête-à-tête entre Cesare Borgia et Léonard de Vinci, chacun étonnant l'autre par ses capacités. Ce manga nous permet de placer les uns par rapport autres au sein de la tapisserie de la fin du 15ème siècle, tous les personnages historiques que l'on a l'habitude d'évoquer séparément en général, et dont on ne sait finalement pas vraiment s'ils sont contemporains.

Le portrait de César Borgia est de plus en plus complexe. Diplomate avisé, jeune homme flamboyant, acceptant le concept de gouvernement quasi dictatorial du Prince parfois amené à user de violence (« il n'y a que les florentins pour penser pouvoir mener un peuple au pinceau et au luth »), et pourtant vouant aux gémonies les dominicains et leur manières de maintenir le peuple dans la misère pour mieux les enchainer à l'obéissance à Dieu. Complexe, je vous dis.

Un excellent moment de culture et de détente mélangées.
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Et bien, si on m’avait dit un jour que j’allais autant kiffer un manga plutôt orienté shojo… ^^



A Rome, la guerre de l’ombre fait rage entre le cardinal l’italien Giuliano Della Rovere et le cardinal espagnol Rodrigo Borgia, et le premier ne cache pas un instant qu’il compte de sa créature Raffaele Riario, archevêque de Pise, pour se débarrasser du bâtard de son rival promis à un grand avenir…

A Pise, Cesare Borgia ne compte pas en rester au rôle de pion de son géniteur car il a ses propres ambitions, le cercle des Espagnols n’existant pour assurer sa protection et son succès
Aux cours dispensé à la Sapienza, une étude de cas sur le Chant XXXIII de "L’Enfer" de Dante, qui raconte comment l’archevêque Ruggeri Ubaldini a fait mourir de faim le Comte Ugolino della Gherardesca Ugolino et tout sa famille, suscite de vifs débats politiques et religieux avant de dévier sur la théorisation de la Raison d’Etat… ^^
On insiste ensuite sur la sensibilité de Giovanni de Médicis, mais aussi la fascination crypto-yaoiste exercée par Cesare sur Raffaele Riario, le premier intriguant avec le second pour mieux le démasquer (une affaire spéculation sur une denrée rare et chère : le sucre !), tout en nous présentant les enjeux de la Reconquista finissante… Ce qui nous amène à rencontrer un dénommé Cristoforo Colombo qui avec l’aide des souverains espagnols compte bien se lancer dans de grands découvertes… ^^

Mais le point d’orgue de ce tome, c’est la rencontre de Cesare Borgia avec Laurent le Magnifique, Léonard de Vinci et Savonarole… (Ah oui, il y a aussi un certain Niccolò Machiavelli qui traîne également par là ^^)
Cesare est brillant de charisme, mais assume pleinement sa part d’ombre que nous découvrons en même temps qu’Angelo… C’est Miguel, son garde du corps marrane qui fait à la fois office d’ombre et de double qui va nous expliquer son ambivalence, source d’interrogations pour ses alliés, sources d’inquiétudes pour ses ennemis. Le manga monte très rapidement en puissance, et on dépasse puissamment le cadre d’un school life à la Renaissance !
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Angelo DA CANOSSA apprend peu à peu que l'enfance de Cesare a été difficile. Son père n'est autre que le cardinal Rodrigo BORGIA qui a « fait une entorse » à ses voeux de chasteté, donc la mère de Cesare est considérée comme une putain. Tout petit, il en a été séparé pour recevoir une éducation digne de ce nom, mais au prix d'une énorme souffrance. Sa mère lui manque tant, qu'un jour Rodrigo ramène avec lui un enfant du même âge et ils vont devenir très proches : Miguel.
Cesare a emmené Angelo de l'autre côté du fleuve et les choses ont failli se terminer de façon tragique. le deuxième tome s'ouvre sur les regrets d'Angelo qui va retrouver Cesare dans la cathédrale de Pise pour s'excuser.
Cesare lui explique alors comment fonctionne les clans à Rome. On voit donc apparaître tous les protagonistes : Rodrigo Borgia qui veut être le futur pape, le cardinal DELLA ROVERE qui vise la tiare aussi, et qui intrigue par l'intermédiaire de Monseigneur RIARIO (qui héberge Cesare, on s'en souvient) et de l'autre côté la Fiorentina avec Lorenzo DE MEDICIS dont le frère et un fils ont été assassinés sur l'ordre de DELLA ROVERE et son fils Giovanni. Tout ce petit monde complote tandis que le pape .
Pendant ce temps, Miguel oeuvre dans l'ombre, avançant ses pions pour que son père soit élu.



Ce que j'en pense :

L'intrigue se met en place et dans ce deuxième tome, on a une place prépondérante laissée à l'histoire, les alliances entre les grandes familles, les haines, donc on voit de plus près les cardinaux dont les visages et les corps sont bien plus imposants, au niveau du dessin : autant la silhouette de Cesare est fine, harmonieuse avec son visage d'adolescent presque encore, autant Rodrigo est massif, imposant, austère et il en est de même pour DELLA ROVERE ou RIARIO, Lorenzo est différent, plus élégant.
On voit la chapelle Sixtine comme l'a imaginée Fuyumi Soryo avant sa transformation par Michel Ange, avec un gros travail de rechercher au niveau historique. Les bâtiments sont toujours aussi beaux que l'on soit à Pise (T1) ou à Rome comme ici.
On voit apparaître Christophe COLOMB qui vit du commerce et commence à envisager son départ pour « les Amériques », essayant de recruter des marins. En fait on s'attend à voir apparaître toutes les personnes ayant eu une influence à cette période et on n'est pas déçu….
On aborde aussi la Reconquista qui risque de modifier les échanges commerciaux, donc les spéculations.
La magie opère toujours, les dialogues sont plus compliqués car l'Histoire entre par la grande porte, on n'est plus dans les querelles estudiantines même si on assiste à une joute verbale intéressantes entre les étudiants en cours.
Ce deuxième tome se déguste comme le premier, avec gourmandise ; on n'a pas envie d'avancer trop vite, les décors sont beaux les personnages riches en couleurs (2 planches sont en couleur) et on a envie de s'y promener avec Cesare dont le sens aigu de la politique, du commerce nous laisse admiratif étant donné son jeune âge.
J'attends le troisième avec impatience !!! il est sur ma table de chevet bien-sûr !!!
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Que du beau monde dans ce deuxième tome ! Christophe Colomb, Leonard de Vinci, et nous faisons enfin la connaissance de Rodrigo Borgia, le père de Cesare - le héros éponyme donc. Mais plus que le cardinal, c'est surtout ses alliées et ses ennemis que nous nous familiarisons.

Ah le pouvoir... Celui pour qui tous sont susceptibles - et prêts ! - de périr. Heureusement, les Médicis et surtout les Borgia sont passés maîtres dans l'art de comploter, manipuler, manigancer et acheter les alliés qu'il faut à n'importe quel prix. le but ? S'élever dans les plus hautes sphères du pouvoir et placer ses "pions" (simples alliés ou membres de la famille) à des postes stratégiques. Et pour le garder, peut-on se dire que la fin justifie les moyens ? Visiblement, les Borgia ont décidé que oui !

Borgia : un nom qui fascine autant qu'il fait frémir, et ce deuxième tome ne va pas démentir ce fait. Plus d'intrigues et plus de complots qui s'invitent au Vatican. On s'enfonce de plus en plus dans les coulisses de pouvoir et tout ce qu'il faut pour le garder... Et ce n'est pas Dante et sa Divine Comédie qui contrediront ces familles .

J'ai encore plus aimé ce tome que le précédent, peut-être parce qu'Angelo l'ingénu passe au second plan et cette fois c'est Cesare qui est mis en avant. On apprend aussi des choses intéressantes sur l'ascendance de Miguel le serviteur de Cesare. Et on comprend pourquoi il est encore plus révulsé que les autres par les discours des fanatiques religieux.
Et les graphismes sont toujours aussi saisissants. Une jolie visite guidée dans le Pise de la Renaissance ! Et les scènes de batailles sont ici beaucoup plus dynamiques.

Vite le troisième tome !

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ça s'améliore !
Le scénario devient plus intéressant, l'intrigue s'approfondit.
D'ailleurs on suit davantage Cesare qu'Angelo, dans ce tome 2, ce qui explique sans doute qu'il m'a plus intéressée, car ce personnage est bien sûr plus creusé et plus complexe.
Sa présence chez l'archevêque Rafaelle Riario prend une dimension nouvelle, dans ce cadre.

J'admets que les dessins sont beaux. Mais ressemblent toujours à des exercices de perspective ou de reproductions de décors (et comme c'est ce que je fais, je sais de quoi je cause). Il y a peu de "présence", peu de personnages, hormis dans quelques cases assez rares.
Les expressions des personnages sont très répétitives, assez figées, aussi. Le regard en coin de Cesare, le demi-sourire de Miguel, l'air ahuri d'Angelo, la tronche fermée du fils Médicis, etc etc... (ah non c'est vrai, quand il se prend le bec avec Cesare pendant le cours, là au moins ça change, lol).

C'est vraiment dommage. Si je compare avec par exemple les dessins de la BD "Médicis" sur un scénario de Peru (le premier tome, Cosme l'ancien), il y a une énorme différence dans la "vitalité" qui se dégage des dessins, pourtant tout aussi excellents... C'est pour ça que je n'apprécie pas vraiment les dessins de ce manga. Il me manque "la vie" que j'attends quand je lis une bande dessinée...

Bon bref j'arrête de m'étaler sur le sujet, j'ai jusqu'au tome 4, donc je vais au moins lire jusque là. Si le scénario m'accroche, j'achèterai peut-être la suite...
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Dans ce tome, apparaissent de nouveaux personnages historiques: Borgia père, Laurent de Médicis et Léonard de Vinci.
Toujours servi par un graphisme délicat, cet manga colle de très près à L Histoire, avec un regard très intime qui nous permet d'entrer dans la vie des personnages.
Intrigues politiques, familiales et rivalités; il n'y a pas de temps morts dans cette histoire.
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Ce second volume aborde de nouvelles thématiques et confère à cette série tout son potentiel.
Il faut rajouter à cela, la richesse de l'époque et l'existence de personnalités fortes au milieu de celle-ci, pour obtenir un réel moment de délectation jubilatoire.
Quand, dans un même tome, Cesare Borgia, Rodrigo Borgia, Lorenzo de Medicis, Christophe Colomb et Leonardo da Vinci se cotoyent et modèlent le monde à venir, nous, lecteurs, sommes les spectateurs privilégiés de la grandeur de cette magnifique époque, de l'intelligence et de la ruse avec lesquelles, elles sont déployées pour parvenir aux plus hautes instances du pouvoir à conquérir.

Mais débutons par la couverture en marbre de Carrare qui met en relief un buste de Cesare brandissant une épée, pointe vers le bas, comme lors de la mise à mort d'un ennemi ou d'un animal

Nous enchaînons avec trois temps forts dans ce volume rythmant le récit.
Il y a tout d'abord, la fin de l'excursion dans le quartier Sud de Pise (aux mains des Dominicains) où Angelo prend conscience du pouvoir politique et de ce qu'il est possible d'en faire, de la différence entre les classes sociales et de sa place dans la société.
Le second point qui pour moi, est le plus jouissif, fait apparaître les véritables artisans des factions principales, leurs desseins et les liens qui les unissent dans tous les royaumes de la presque Italie, le tout dans un contexte historique d'Inquisition et de Reconquista espagnole.
L'exposé est illustré par des cartes pour mieux appréhender les propos et ainsi prendre de la hauteur.
Enfin, le dernier temps fort, est la rencontre entre Cesare et Lorenzo de Medicis.

Cesare apparaît, du haut de ses 16 ans, comme un fin stratège au service de son père en oeuvrant et en ralliant des votes pour le prochain concile.

Comme dans le premier tome, la fin de ce volume comporte une bibliographie impressionnante sur la Renaissance, sur ses personnages et tous les détails de la vie courante qui ont été nécessaires de valider ce manga.
L'autrice à ajouté un lexique à l'usage des peu férus d'histoire européenne du XVeme et XVIeme siècle.

Je ne peux terminer cette critique sans vous parler du merveilleux jeu "Assasin creed 2" sorti en 2009 ( soit 4 ans avant ce manga en Europe !) où tous ces personnages apparaissent avec comme point de départ, le complot des Pazzi visant à tuer Lorenzo de Medicis, mais où Cesare Borgia n'est pas dans le même rôle...
Ce récit se passerait dans les mêmes temps que ceux du jeu... Mais un personnage manque à l'appel : Nicollo Machiavel qui rédigera "Le prince" pour immortaliser Cesare Borgia.
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Un tome deux de Cesare aussi captivant que le premier. J'apprécie autant les dessins que l'aspect pédagogique de l'histoire.
Angelo, qui vient d'arriver à l'université de Pise, se met toujours autant les pieds dans les plats du fait qu'il se dit ignorant des bons usages du monde. Mais est-ce bien vrai? Il est pourtant très intelligent et sensible.
Sa visite dans les bas fonds de la ville le perturbe et l'amène à se questionner sur les mauvais traitements réservés aux gens de basses classes par les dominicains. Belles réflexions sur le salut que propose les ordres religieux.
Un chapitre propose un débat très intéressant entre Giovanni de Médicis, Cesare Borgia et notre naïf Angelo sur les interprétations de la « Divine comédie » et le rôle de la ville de Pise dans l'oeuvre de Dante. C'est suffisant pour me donner le goût de mettre mon nez dans cet ouvrage que je ne connais que de nom.
C'est un travail remarquable de la part de Fuyumi Soryo et Motoaki Hara à la réalisation de ce manga, retrouver l'ambiance de la Renaissance dans les dessins et l'équilibre entre réalité et fiction dans les textes.
Le tome trois suivra bientôt assurément!
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Le 1er tome de Cesare m'avais conquit en tout points.
L' Italie de l'époque est représentée à la perfection, il faut dire que l'histoire est supervisé par Motoaki Hara enseignant à l'université des arts libéraux de Tokyo.

On retrouve donc Angelo qui fit la connaissance de Cesare Borgia, fasciné par ce dernier, Angelo apprit les durs lois de la réalité par Cerare.
Le fis de Rodrigo (futur pape Alexandre VI) garde un charisme irréprochable et je suis curieux de voir comment le personnage va évoluer au fil des tomes, il est tellement crédible, rusé dans ses propos et dispose d'une grande intelligence notamment en proposant des plans à ses interlocuteurs tel un stratagème.
En parlant de Rodrigo, celui ci entre en scène et une partie de l'histoire se consacre au père de Cesare, je trouve même qu'il est bien représenté il me rappelle le Rodrigo de la série TV BORGIA que je vous conseille.

Des personnages emblématiques font leur apparition et cela fait plaisir de les rencontrer.

Le 1er tome a posé les bases de l'histoire, ce tome 2 apporte son lot de nouveauté et on suit l'ascension de Cesare avec beaucoup de plaisir.
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"A lutter chaque jour contre la faim on finit par devenir capable de tout.", voilà une phrase importante à retenir de ce deuxième volet du manga consacré à Cesare Borgia.
A la fin du premier tome, le lecteur avait quitté Angelo et Cesare en plein coeur du quartier pauvre de Pise, car pour Cesare : "Mais pour comprendre la vraie Pise, plutôt que de longs discours mieux vaut l'expérience du terrain !".
Mais les ennuis s'accumulent et il est désormais question des Dominicains et des luttes entre les différentes familles influentes.
Cesare éprouve une haine envers les Dominicains qu'il tient pour responsables de la pauvreté de certaines personnes : "A croire que la souffrance et la peur sont indispensables à la survie de cette église.", des mots durs dans la bouche d'un jeune homme de dix-sept ans lui-même homme d'église.
Au-delà des luttes et des haines entre les différents clans, ce deuxième volume est aussi l'occasion de croiser des personnages prestigieux comme Christophe Colomb au port de Pise ou Léonard de Vinci à Florence.

Dans ce deuxième tome, l'intrigue évolue et le personnage d'Angelo s'efface au profit de celui de Cesare dont le lecteur découvre l'enfance, sa rencontre avec Miguel et les racines de cette relation si particulière entre les deux jeunes hommes.
C'est également l'occasion de présenter en parallèle Rodrigo Borgia à Rome, en train de comploter pour devenir pape et utilisant pour cela son fils et ses relations à Pise.
Le jeu des intrigues amène même Cesare à se rendre à Florence pour nouer de nouvelles alliances et assurer à son père son succès à venir.
Mais à Florence, il y a aussi le sublime "Printemps" de Botticelli que le lecteur peut admirer comme le personnage, le déroutant Léonard de Vinci qui intéresse au plus haut point le jeune Cesare Borgia ainsi qu'un prêcheur public déversant sa haine des Médicis, Borgia et autres familles puissantes : Savonarole.
Pour qui a été à Florence ou connaît l'histoire de cette ville, ce sont autant de noms qui ne sont pas inconnus.
A noter que Pise n'est pas non plus en reste, j'ai particulièrement apprécié les dessins de la cathédrale dans la Cour des Miracles, un ensemble de monuments qu'il est toujours possible d'admirer en l'état actuellement.
Mais ce qui m'a le plus intéressée, c'est toute la partie consacrée à un cours sur "La divine comédie" de Dante, avec une joute verbale entre Angelo et Cesare sur le pouvoir des plus captivantes : "J'affirme que quel que soit le type de pouvoir, tant que l'ordre règne, le peuple n'a d'autre choix que de s'y plier ... le problème réside dans la qualité de l'homme qui arrive à sa tête !".
La fascination que l'un exerce sur l'autre s'arrête à l'expression des sentiments de chacun, c'est une confrontation intéressante car jusqu'à présent Angelo était sous le charme de Cesare et n'existait pas réellement.
Ici, il s'affirme et laisse à penser que son rôle ne s'arrêtera pas à celui de simple observateur.
Comme dans le précédent tome, la documentation est riche ainsi que la bibliographie en fin d'ouvrage qui présente une notice de grand intérêt sur Dante et "La divine comédie".

Ce deuxième volume de la série "Cesare" tient toutes ses promesses et Fuyumi Soryo, sous la supervision de Motoaki Hari, a décidé créé une série talentueuse et captivante dans l'univers littéraire du manga.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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